Point d`achèvement Ppte : L`Etat ivoirien fait face aux contraintes

Au nom du ministre de l'Economie et des finances, Koffi Diby, Koffi Ahoutou, a indiqué, hier, à Yopougon, à l'ouverture de l'atelier sur "la production du bulletin statistique de la dette publique" que cette rencontre "est salutaire à plusieurs égards. Elle contribue à la mise en œuvre d'une diligence du programme économique et financier, qui doit aboutir à l'allègement de la dette extérieure sous l'initiative des Pays pauvres très endettés (Ppte)…Après le point de décision, en mars 2009, et dans la perspective du point d'achèvement, le gouvernement doit produire régulièrement et publier sur le site internet du Trésor public, des statistiques de la dette conformes aux standards internationaux." Aussi, notifie-t-il que "…La viabilité à long terme des finances publiques suppose…la définition de stratégies de gestion de la dette à même de garantir des engagements en ligne avec les capacités de paiement réelles de l'Etat". Ahoutou Koffi précise, par ailleurs, que "la diffusion d'informations sur la dette publique permet de rassurer nos différents partenaires sur notre capacité financière". Il a remercié la conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) pour son appui régulier et déclaré que "les enjeux de cet atelier sont cruciaux pour l'assainissement des finances publiques et le renforcement de la bonne gouvernance financière de l'Etat". De l'avis du représentant du Cnuced, Gabor Piski, cet atelier qui s'achève le 14 mai 2010, "contribue, d'une part, au renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance, mais aussi à la qualité de la gestion des finances, pour prévenir l'émergence d'un éventuel surendettement et faciliter le financement du développement". Il a remercié Koffi Diby pour son engagement personnel dans l'optimisation de la gestion des finances publiques. Koné Adama, Dga du Trésor, représentant la directrice générale, Djédjé Mama, a salué cette initiative qui réunit la Cour des comptes, l'Assemblée nationale et le Conseil économique et social.
P. Tadjau