Le président de l’Association citoyenne pour Gbagbo, Elie Hallassou, s’est prononcé sur la rencontre qui a eu lieu entre le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et le président du PDCI, Henri Konan Bédié. C’était au cours d’une conférence de presse, le mardi 11 mai 2010 à Cocody.
Elie Hallassou a entamé ses propos liminaires en félicitant les initiateurs de ce dégel, Laurent Gbagbo d’abord et ensuite Henri Konan Bédié pour avoir fait preuve de patriotisme, en acceptant de recevoir le chef de l’Etat. « On ne demande pas à Gbagbo d’aimer Ouattara ou à Bédié d’aimer Gbagbo. On leur demande de s’unir pour la paix. Nous voulons que les hommes politiques ivoiriens soient des références pour les générations à venir. Gbagbo est allé au domicile du président Bédié, il doit le faire également pour Alassane Ouattara. Je ne dis pas que Gbagbo a besoin d’eux pour être Président de la République, mais pour la paix, Gbagbo a besoin de Bédié, Ouattara, Mabri et Anaky », a souligné Elie Hallassou, qui estime que pour travailler sereinement dans un pays pacifié, « Laurent Gbagbo doit faire la paix avec ses opposants ». « Gbagbo a commencé par le président Bédié, l’un des plus virulents de l’opposition, il doit établir le contact avec les autres car le dialogue entre les leaders n’empêche pas les luttes », a-t-il souhaité. Selon le président de l’Association citoyenne pour Gbagbo, les attaques dont Laurent Gbagbo est victime de la part du président du MFA, un parti membre du RHDP, ne sont que le fait « d’un dépit amoureux ». « Personne ne détient la vérité, mais tout le monde a une part de la Côte d’Ivoire en soi. Ayez pitié du peuple, arrêtez de nous distraire et de vous faire plaisir en étant efficaces », a suggéré Elie Hallassou aux leaders de l’opposition. Il a par ailleurs exhorté les uns et les autres à ne pas donner à la Côte d’Ivoire l’image d’un pays infréquentable, faisant allusion à la marche du RHDP prévue, sauf changement, pour le 15 mai 2010. « Nous avons des doutes quant aux desseins inavoués de cette marche, parce que si cette marche ne cache rien d’autre, le RHDP doit laisser nos hôtes de la BAD venir en Côte d’Ivoire, surtout que les financiers n’aiment pas le bruit », a ajouté le président de l’ACG. Elie Hallassou s’est dit profondément choqué par les propos guerriers de plus en plus fréquents actuellement, d’autant plus que, dira-t-il, « la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de se discréditer par la violence des propos des uns et des autres ». Avant de terminer, le président de l’ACG s’est élevé contre la cacophonie qui règne au sujet de la reprise du contentieux de l’inscription sur la liste électorale.
Olivier Dion
Elie Hallassou a entamé ses propos liminaires en félicitant les initiateurs de ce dégel, Laurent Gbagbo d’abord et ensuite Henri Konan Bédié pour avoir fait preuve de patriotisme, en acceptant de recevoir le chef de l’Etat. « On ne demande pas à Gbagbo d’aimer Ouattara ou à Bédié d’aimer Gbagbo. On leur demande de s’unir pour la paix. Nous voulons que les hommes politiques ivoiriens soient des références pour les générations à venir. Gbagbo est allé au domicile du président Bédié, il doit le faire également pour Alassane Ouattara. Je ne dis pas que Gbagbo a besoin d’eux pour être Président de la République, mais pour la paix, Gbagbo a besoin de Bédié, Ouattara, Mabri et Anaky », a souligné Elie Hallassou, qui estime que pour travailler sereinement dans un pays pacifié, « Laurent Gbagbo doit faire la paix avec ses opposants ». « Gbagbo a commencé par le président Bédié, l’un des plus virulents de l’opposition, il doit établir le contact avec les autres car le dialogue entre les leaders n’empêche pas les luttes », a-t-il souhaité. Selon le président de l’Association citoyenne pour Gbagbo, les attaques dont Laurent Gbagbo est victime de la part du président du MFA, un parti membre du RHDP, ne sont que le fait « d’un dépit amoureux ». « Personne ne détient la vérité, mais tout le monde a une part de la Côte d’Ivoire en soi. Ayez pitié du peuple, arrêtez de nous distraire et de vous faire plaisir en étant efficaces », a suggéré Elie Hallassou aux leaders de l’opposition. Il a par ailleurs exhorté les uns et les autres à ne pas donner à la Côte d’Ivoire l’image d’un pays infréquentable, faisant allusion à la marche du RHDP prévue, sauf changement, pour le 15 mai 2010. « Nous avons des doutes quant aux desseins inavoués de cette marche, parce que si cette marche ne cache rien d’autre, le RHDP doit laisser nos hôtes de la BAD venir en Côte d’Ivoire, surtout que les financiers n’aiment pas le bruit », a ajouté le président de l’ACG. Elie Hallassou s’est dit profondément choqué par les propos guerriers de plus en plus fréquents actuellement, d’autant plus que, dira-t-il, « la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de se discréditer par la violence des propos des uns et des autres ». Avant de terminer, le président de l’ACG s’est élevé contre la cacophonie qui règne au sujet de la reprise du contentieux de l’inscription sur la liste électorale.
Olivier Dion