Deux semaines après la fin du Festival international du Court métrage d’Abidjan (Fica) 2010, l’heure est au bilan. Les responsables d’African Queen productions ont fait, hier, le point de la 6e édition du rendez-vous ivoirien du 7e art.
Dira, dira pas. La directrice d’African Queen productions, Hanny Tchelley Etibou, a fait durer le suspens. Finalement, elle a communiqué, hier, un coût approximatif du Festival international du court métrage d’Abidjan (Fica) 2010. « Nous sommes actuellement à 150 millions Fcfa, avec toutes les dépenses qui concernent les billets d’avions, le logement, la restauration, l’installation du village, le transport, la communication. Et, il y a d’autres factures que nous n’avons pas encore payées », a-t-elle révélé. Le Fica 2010 a été financé, selon Pape Sène, président du comité d’organisation, à hauteur de 90 % par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le ministère de l’Economie et des Finances. La Banque ouest-africaine de développement (Boad) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont aussi apporté un soutien aux organisateurs. Ces derniers se sont exprimés, au cours d’une conférence-bilan au siège d’African Queen à Cocody, cité des arts. Un regard a été jeté sur la performance des cinéastes ivoiriens, qui n’ont remporté que le prix du public. Sur cette question, l’actrice Hanny Tchelley a demandé à ces derniers d’être humbles. Elle leur a demandé d’apprendre pour avoir une bonne connaissance du 7e art. M. Sène leur a suggéré de s’inscrire dans les commissions de financement des films, car, a-t-il constaté, aucun cinéaste ivoirien n’y figure. La projection de films à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) et les différentes réflexions autour du cinéma ont été saluées.
Sanou Amadou (stagiaire)
Dira, dira pas. La directrice d’African Queen productions, Hanny Tchelley Etibou, a fait durer le suspens. Finalement, elle a communiqué, hier, un coût approximatif du Festival international du court métrage d’Abidjan (Fica) 2010. « Nous sommes actuellement à 150 millions Fcfa, avec toutes les dépenses qui concernent les billets d’avions, le logement, la restauration, l’installation du village, le transport, la communication. Et, il y a d’autres factures que nous n’avons pas encore payées », a-t-elle révélé. Le Fica 2010 a été financé, selon Pape Sène, président du comité d’organisation, à hauteur de 90 % par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le ministère de l’Economie et des Finances. La Banque ouest-africaine de développement (Boad) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont aussi apporté un soutien aux organisateurs. Ces derniers se sont exprimés, au cours d’une conférence-bilan au siège d’African Queen à Cocody, cité des arts. Un regard a été jeté sur la performance des cinéastes ivoiriens, qui n’ont remporté que le prix du public. Sur cette question, l’actrice Hanny Tchelley a demandé à ces derniers d’être humbles. Elle leur a demandé d’apprendre pour avoir une bonne connaissance du 7e art. M. Sène leur a suggéré de s’inscrire dans les commissions de financement des films, car, a-t-il constaté, aucun cinéaste ivoirien n’y figure. La projection de films à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) et les différentes réflexions autour du cinéma ont été saluées.
Sanou Amadou (stagiaire)