Affi N`guessan, à l`Unjci, vendredi : “Nous regrettons l`immobilisme de la Rti”

Le Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N'guessan, a reçu vendredi dernier, en sa résidence de Cocody-Riviera, le Conseil exécutif de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci) conduite par son président, Mam Camara, accompagné des vice-présidents, Benson Pierre Aka, Saly Ouattara, du Secrétaire général, Preston Brou, des membres, Charles Tra Bi et Désirée Son. Le leader du Fpi avait à ses côtés Koffi Koffi, Guéhoun, Eric Ané. Mam Camara a présenté l'union et dit la volonté de la corporation des journalistes de travailler dans de bonnes conditions et surtout de sécurité, en cette période de sortie de crise où les hommes de média sont l'objet de certaines méchancetés. Aussi, a-t-il souhaité que les hommes politiques produisent des discours qui permettent de rendre compte dans le sens de la sortie de crise. Mam a émis l'idée de créer une haute autorité des médias ou de libéraliser l'espace audivisuel. Le président de l'Unjci a invité Affi à amener les militants du Fpi à se garder d'utiliser la violence sur les lieux de meeting contre les journalistes car, ils ont le droit d'informer les populations de par leur profession. Mam n'a pas omis la présence régulière à la Radio Télévision ivoirienne (Rti) du Fpi et ses alliés. A ces préoccupations, Affi N'guessan a déclaré concernant la Rti ceci : " Le Fpi ne donne pas d'instruction à la RTi…Nous regrettons l'immobilisme de la Rti. pour la marche du 15 mai des jeunes houphouétistes, la Rti devait organiser un débat en invitant les concernés à une émission. Je suis déçu et j'ai honte… de la Rti. Les journalistes doivent faire preuve de responsabilité, comme d'ailleurs les hommes politiques dans leurs écrits et parler… Pour la libéralisation de l'espace audiovisuel, il faut encore attendre du fait de la situation…". Après les Premiers ministres, Charles Konan Banny et Pascal Affi N'guessan, le Cema, Philipe Mangou, l'Unjci poursuit ses rencontres avec les autorités, la société civile ivoiriennes...L'union étant devenue une organisation d'utilité publique.

P. Tadjau