Me Jeannot Ahoussou-Kouadio, secrétaire général adjoint du PDCI chargé des Affaires juridiques s'est prononcé mardi sur l'actualité politique nationale, dans le cadre des débats du cinquantenaire, à l'hôtel communal de Cocody. Me ]eannot Ahoussou-Kouadio, secrétaire général adjoint du PDCI, pense que les Ivoiriens ont un problème sérieux de confiance entre eux. Laquelle crise de confiance qui est à la base de la dégradation du climat socio-politique, comme en témoigne, selon lui, la polémique autour de la marche du 15 mai. Il a exprimé cette position, mardi, à l'occasion des Débats du cinquantenaire, à l'hôtel communal de Cocody, sur le thème : “La Côte d'Ivoire est-elle xénophobe ?”.
Le secrétaire général adjoint du PDCI chargé des questions juridiques a indiqué que la marche projetée par le RasseInblement des houphouétistes (RHDP), aujourd’hui 15 mai, participe de la bonne marche de la déInocratie, en Côte d'Ivoire. Ainsi pour Me Jeannot Ahoussou, cela ne pose aucun problème du point de vue du principe.
Seulement, ici, les uns et les autres jouent à se faire peur. Le pouvoir a peur que les marcheurs cassent, les marcheurs eux ont peur de se faire mâter. Toute chose qui amènera le conférencier à dire que “les Ivoiriens ont un problènle de confiance entre eux”. Il a donc exhorté les Ivoiriens à tuer la peur en eux. “Je ne pense pas que le RJDP va renverser Gbagbo”, a-t-il ajouté. Toutefois, le secrétaire général adjoint du vieux parti a préconisé que la loi soit le père pour tout le monde. Sur cette question, l'invité des Débats du cinquantenaire s'est réjoui de la rencontre entre le président Gbagbo et Aimé Henri Konan. Il soutient que cela est important pour apaiser l’atmosphère politique devenue inquiétante.
L'avocat du PDCI a déclaré qu'“il faut aller aux élections” maintenant. “Gbagbo et Soro ont célébré la flamme de la paix pour dire que la guerre est terminée. Celui qui gagnera pourra ramasser les armes”, dira-t-il. Me Jeannot Ahoussou Kouadio a expliqué que la Côte d'Ivoire n'est pas un pays xénophobe. Mais au contraire un pays ouvert, qui a toujours été à la pointe de la promotion de l'intégration africaine. “Dire que les Ivoiriens sont xénophobes, c'est faire un mauvais procès à la Côte d'Ivoire”, a-t-il avancé. Le conférencier a rappelé que la Côte d'Ivoire est un pays traditionnel d'immigration et d'accueil des étrangers, pour des raisons économiques qui sont connues. Aussi a-t-il relevé que le recensement général de la population de 1998 a rapporté 26% d'étrangers en Côte d'Ivoire. Le député de Didiévi a souligné que les articles 10, 12 et 13 de la Constitution excluent clairement le tribalisme, le régionalisme, la xénophobie et même les considérations religieuses dans les affaires publiques.
César Ebrokié
Le secrétaire général adjoint du PDCI chargé des questions juridiques a indiqué que la marche projetée par le RasseInblement des houphouétistes (RHDP), aujourd’hui 15 mai, participe de la bonne marche de la déInocratie, en Côte d'Ivoire. Ainsi pour Me Jeannot Ahoussou, cela ne pose aucun problème du point de vue du principe.
Seulement, ici, les uns et les autres jouent à se faire peur. Le pouvoir a peur que les marcheurs cassent, les marcheurs eux ont peur de se faire mâter. Toute chose qui amènera le conférencier à dire que “les Ivoiriens ont un problènle de confiance entre eux”. Il a donc exhorté les Ivoiriens à tuer la peur en eux. “Je ne pense pas que le RJDP va renverser Gbagbo”, a-t-il ajouté. Toutefois, le secrétaire général adjoint du vieux parti a préconisé que la loi soit le père pour tout le monde. Sur cette question, l'invité des Débats du cinquantenaire s'est réjoui de la rencontre entre le président Gbagbo et Aimé Henri Konan. Il soutient que cela est important pour apaiser l’atmosphère politique devenue inquiétante.
L'avocat du PDCI a déclaré qu'“il faut aller aux élections” maintenant. “Gbagbo et Soro ont célébré la flamme de la paix pour dire que la guerre est terminée. Celui qui gagnera pourra ramasser les armes”, dira-t-il. Me Jeannot Ahoussou Kouadio a expliqué que la Côte d'Ivoire n'est pas un pays xénophobe. Mais au contraire un pays ouvert, qui a toujours été à la pointe de la promotion de l'intégration africaine. “Dire que les Ivoiriens sont xénophobes, c'est faire un mauvais procès à la Côte d'Ivoire”, a-t-il avancé. Le conférencier a rappelé que la Côte d'Ivoire est un pays traditionnel d'immigration et d'accueil des étrangers, pour des raisons économiques qui sont connues. Aussi a-t-il relevé que le recensement général de la population de 1998 a rapporté 26% d'étrangers en Côte d'Ivoire. Le député de Didiévi a souligné que les articles 10, 12 et 13 de la Constitution excluent clairement le tribalisme, le régionalisme, la xénophobie et même les considérations religieuses dans les affaires publiques.
César Ebrokié