Prévues pour débuter hier lundi 17 mai 2010, les épreuves d’Education Physique et Sportive n’ont pu finalement se dérouler dans le District d’Abidjan. La faute au syndicat Solidarité dont les éléments ont fait irruption sur les trois sites choisis, pour bloquer le déroulement desdites épreuves. Sur fond de négociations, voici les revendications du syndicat et les commentaires faits par la direction des examens et concours (DEXC) du ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP).
Alors qu’aux environs de 7h30 devaient commencer les épreuves d’EPS sur l’ensemble du territoire national, les trois sites d’Abidjan que sont le Lycée Professionnel de Yopougon, le Lycée Technique d’Abidjan Cocody et le Parc des Sports de Treichville ont vu le déploiement de membres du syndicat Solidarité qui ont empêché la tenue de l’évaluation des candidats. Selon M. Charles Déli-Siabah, secrétaire général national de la structure, il s’agit par ce mouvement de faire aboutir plusieurs revendications. A la suite d’une Assemblée Générale Extraordinaire tenue le samedi 08 mai 2010 en effet, le syndicat a décidé de ne pas participer aux examens et concours de la session 2010 pour exiger entre autres : le paiement intégral des indemnités des examens et concours de la session 2009 qui s’élèvent à plus de 90 millions de FCFA ; le respect par la DEXC des acteurs du système ; le respect par la DEXC de l’accord du 16 mai 2007 stipulaient que des membres du syndicat devaient participer auxdits examens en tant qu’acteurs principaux (secrétaire, commissaire de centre…). Accord remis en cause selon eux, l’année dernière par le DEXC, M. Bertin Koffi. Ce dernier qui a reçu la presse a voulu d’abord marquer son étonnement devant ce boycott dont il n’a « pris connaissance des exigences que le même jour des épreuves ». Toutefois, il a appelé le syndicat à la discussion afin de trouver un compromis qui va permettre de sauver les examens. « La Côte d’Ivoire est en train de sortir de la crise. Il est important alors que chacun à son niveau fasse des sacrifices », a indiqué M. Koffi. Il a souligné qu’il continue de se battre pour que le reste des indemnités contributives aux examens et concours 2009, d’un montant de 94.018.260 FCFA, soit débloqué par les autorités compétentes. Cependant, il a rappelé que la somme de 283.467.168 FCFA avait été déjà payée aux enseignants. « Nous n’attendons que la disponibilité des moyens pour faire face au reliquat », a-t-il annoncé. Bien que comprenant la justesse de leurs actions, le DEXC a relevé que la solution n’est pas uniquement à son niveau. En attendant que le ministère de l’Economie et des Finances fasse un effort supplémentaire, il a demandé aux enseignants de reprendre les évaluations à Abidjan car, tout se déroule bien à l’intérieur du pays. Le BEN du syndicat a été reçu par la suite par M. Koffi qui après discussion les a conduits chez M. Benjamin Atsé Yapo ministre de l’Enseignement Technique afin de trouver une solution durable pour la reprise des épreuves. Car, ce sont 10.515 candidats qui sont concernés par l’EPS.
Olivier Guédé
Alors qu’aux environs de 7h30 devaient commencer les épreuves d’EPS sur l’ensemble du territoire national, les trois sites d’Abidjan que sont le Lycée Professionnel de Yopougon, le Lycée Technique d’Abidjan Cocody et le Parc des Sports de Treichville ont vu le déploiement de membres du syndicat Solidarité qui ont empêché la tenue de l’évaluation des candidats. Selon M. Charles Déli-Siabah, secrétaire général national de la structure, il s’agit par ce mouvement de faire aboutir plusieurs revendications. A la suite d’une Assemblée Générale Extraordinaire tenue le samedi 08 mai 2010 en effet, le syndicat a décidé de ne pas participer aux examens et concours de la session 2010 pour exiger entre autres : le paiement intégral des indemnités des examens et concours de la session 2009 qui s’élèvent à plus de 90 millions de FCFA ; le respect par la DEXC des acteurs du système ; le respect par la DEXC de l’accord du 16 mai 2007 stipulaient que des membres du syndicat devaient participer auxdits examens en tant qu’acteurs principaux (secrétaire, commissaire de centre…). Accord remis en cause selon eux, l’année dernière par le DEXC, M. Bertin Koffi. Ce dernier qui a reçu la presse a voulu d’abord marquer son étonnement devant ce boycott dont il n’a « pris connaissance des exigences que le même jour des épreuves ». Toutefois, il a appelé le syndicat à la discussion afin de trouver un compromis qui va permettre de sauver les examens. « La Côte d’Ivoire est en train de sortir de la crise. Il est important alors que chacun à son niveau fasse des sacrifices », a indiqué M. Koffi. Il a souligné qu’il continue de se battre pour que le reste des indemnités contributives aux examens et concours 2009, d’un montant de 94.018.260 FCFA, soit débloqué par les autorités compétentes. Cependant, il a rappelé que la somme de 283.467.168 FCFA avait été déjà payée aux enseignants. « Nous n’attendons que la disponibilité des moyens pour faire face au reliquat », a-t-il annoncé. Bien que comprenant la justesse de leurs actions, le DEXC a relevé que la solution n’est pas uniquement à son niveau. En attendant que le ministère de l’Economie et des Finances fasse un effort supplémentaire, il a demandé aux enseignants de reprendre les évaluations à Abidjan car, tout se déroule bien à l’intérieur du pays. Le BEN du syndicat a été reçu par la suite par M. Koffi qui après discussion les a conduits chez M. Benjamin Atsé Yapo ministre de l’Enseignement Technique afin de trouver une solution durable pour la reprise des épreuves. Car, ce sont 10.515 candidats qui sont concernés par l’EPS.
Olivier Guédé