Le secrétaire général du Parti communiste révolutionnaire de Côte d’Ivoire (PCRCI), s’est prononcé sur l’actualité politique nationale, le samedi 15 mai 2010 à Adjamé-Williamsville. Le Dr Achi Ekissy a invité le peuple ivoirien à s’organiser contre le blocage du processus électoral.
Selon le Dr Ekissy, il est illusoire de penser pouvoir retirer de la liste électorale, les 14.000 fraudeurs supposés révélés par la presse. « S’il est avéré qu’il y a effectivement 14.000 fraudeurs, cela représente 0,02% de l’électorat inscrit sur la liste de 5.300.000 personnes. Or, nulle part au monde, on ne peut avoir 0% de fraudeurs dans un fichier électoral ou sur une liste électorale. C’est dire qu’on ne peut pas nettoyer la liste électorale à 100% comme tente de le faire croire le régime actuel, parce qu’il y aura toujours des gens qui vont tenter de frauder », a expliqué le secrétaire général du PCRCI. A l’en croire, la souveraineté populaire n’est pas remise en cause par les débats sur la nationalité, étant donné qu’ils n’ont aucune incidence sur la nature des élections en Côte d’Ivoire. « Par contre dans la pratique, la souveraineté populaire est toujours bafouée en Côte d’Ivoire, parce que la Constitution ne prévoit pas comment contrôler les mandats, juger le Président de la République. Cela veut dire que le Président de la République est élu et pendant cinq ans, il est tranquille. Gbagbo a été élu en octobre 2000, si en novembre 2002 il a fait des malversations, le peuple ivoirien est en droit de réclamer son départ et de le destituer. Mais s’il travaille bien, il peut rester au pouvoir jusqu’en 2020 ou 2030, et le peuple va toujours lui demander de rester parce qu’il travaille bien pour le pays », a estimé le Dr Ekissy. Concernant la marche du RHDP à laquelle le PCRCI devait participer et qui a été reportée, le secrétaire général du Parti communiste a invité les Ivoiriens à s’organiser en comités de lutte pour réclamer le changement. « Tant que nous allons agiter les manifestations de rue comme un chiffon pour effrayer les gens et aller s’asseoir, tant que nous n’allons pas lutter contre ceux qui organisent les dénis de nationalité et qui bafouent les souverainetés populaires, nous ne devons pas espérer grand-chose. Il faut faire des manifestations de rue pour réclamer quelque chose (…) La voie royale pour accéder au pouvoir, ce sont les élections. Mais, si cette voie royale est obstruée, il faut que le peuple se lève contre les blocages électoraux, parce que la volonté d’organiser les élections n’est pas de mise en Côte d’Ivoire. Si le peuple ne se lève pas pour dire « ça suffit ! », on n’ira pas aux élections démocratiques », a conclu le secrétaire général du PCRCI.
Olivier Dion
Selon le Dr Ekissy, il est illusoire de penser pouvoir retirer de la liste électorale, les 14.000 fraudeurs supposés révélés par la presse. « S’il est avéré qu’il y a effectivement 14.000 fraudeurs, cela représente 0,02% de l’électorat inscrit sur la liste de 5.300.000 personnes. Or, nulle part au monde, on ne peut avoir 0% de fraudeurs dans un fichier électoral ou sur une liste électorale. C’est dire qu’on ne peut pas nettoyer la liste électorale à 100% comme tente de le faire croire le régime actuel, parce qu’il y aura toujours des gens qui vont tenter de frauder », a expliqué le secrétaire général du PCRCI. A l’en croire, la souveraineté populaire n’est pas remise en cause par les débats sur la nationalité, étant donné qu’ils n’ont aucune incidence sur la nature des élections en Côte d’Ivoire. « Par contre dans la pratique, la souveraineté populaire est toujours bafouée en Côte d’Ivoire, parce que la Constitution ne prévoit pas comment contrôler les mandats, juger le Président de la République. Cela veut dire que le Président de la République est élu et pendant cinq ans, il est tranquille. Gbagbo a été élu en octobre 2000, si en novembre 2002 il a fait des malversations, le peuple ivoirien est en droit de réclamer son départ et de le destituer. Mais s’il travaille bien, il peut rester au pouvoir jusqu’en 2020 ou 2030, et le peuple va toujours lui demander de rester parce qu’il travaille bien pour le pays », a estimé le Dr Ekissy. Concernant la marche du RHDP à laquelle le PCRCI devait participer et qui a été reportée, le secrétaire général du Parti communiste a invité les Ivoiriens à s’organiser en comités de lutte pour réclamer le changement. « Tant que nous allons agiter les manifestations de rue comme un chiffon pour effrayer les gens et aller s’asseoir, tant que nous n’allons pas lutter contre ceux qui organisent les dénis de nationalité et qui bafouent les souverainetés populaires, nous ne devons pas espérer grand-chose. Il faut faire des manifestations de rue pour réclamer quelque chose (…) La voie royale pour accéder au pouvoir, ce sont les élections. Mais, si cette voie royale est obstruée, il faut que le peuple se lève contre les blocages électoraux, parce que la volonté d’organiser les élections n’est pas de mise en Côte d’Ivoire. Si le peuple ne se lève pas pour dire « ça suffit ! », on n’ira pas aux élections démocratiques », a conclu le secrétaire général du PCRCI.
Olivier Dion