x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 19 mai 2010 | Notre Voie

Appel du ministre Gnamien Yao aux Ivoiriens de l’étranger: "Genève sera le point de départ de la victoire de Gbagbo"

© Notre Voie Par DR
Campagne du Front populaire ivoirien : Le ministre Gnamien Yao, Directeur national de campagne adjoint de Laurent Gbagbo, chargé des Ivoiriens de l’étranger
Photo: le président Laurent Gbagbo et le Ministre Gnamien Yao
Le ministre Gnamien Yao, Directeur national de campagne adjoint de Laurent Gbagbo, chargé des Ivoiriens de l’étranger était lundi face à la presse. Il a saisi cette occasion pour lancer un appel aux Ivoiriens de l’étranger pour qu’ils se mobilisent pour le colloque international sur l’harmonisation des stratégies de victoire du président Laurent Gbagbo en Europe. Ce colloque qui se déroulera en Suisse se tiendra les 28, 29 et 30 mai 2010. Voici l’intégralité de sa déclaration.

· Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs de la Côte d’Ivoire dans les pays où les nationaux ivoiriens votent,

· Madame et messieurs les Directeurs de campagne du candidat Laurent Gbagbo à l’étranger,

· Mesdames et messieurs les nationaux ivoiriens enrôlés, vivant à l’étranger,

· Mesdames et messieurs les nationaux ivoiriens non enrôlés de l’étranger,

· Chers amis de la Côte d’Ivoire,

· Chers frères et sœurs Ivoiriens de l’étranger,

Permettez-moi de vous informer que du 28 au 30 mai 2010 à Genève se tient le colloque international sur l’harmonisation des stratégies de victoire du Président Laurent Gbagbo en Europe avec un thème central si évocateur, si prometteur : « Présidentielle 2010 : Se rassembler et gagner ensemble pour la renaissance de la Côte d’Ivoire. »

Ce colloque international, initié depuis mars 2010, accepté par le Dr Issa Malick COULIBALY, Directeur National de Campagne du candidat SEM Laurent Gbagbo, Candidat de la majorité présidentielle et annoncé comme activité de la Direction nationale de campagne adjointe, chargée des Ivoiriens de l’étranger, lors de la rentrée politique de la DDC de France, le 11 avril 2010 à Paris, en présence du Premier Ministre Pascal Affi N’Guessan, Porte-parole du candidat, a été savamment préparé par notre dynamique Directeur de campagne Suisse du candidat Laurent Gbagbo, M. Vincent Yayaud, notre hôte.

Je saisis l’opportunité que m’offre cet événement pour adresser les salutations, les encouragements et les félicitations de la Direction nationale de campagne du candidat Laurent Gbagbo, candidat de La Majorité Présidentielle, à vous tous, Directeurs de campagne de notre candidat à l’étranger [Afrique, Europe et Amérique], à vos cabinets respectifs, aux Directeurs locaux de campagne des différents pays et aux présidents des partis, associations et mouvements de soutien aux actions du Président Laurent Gbagbo à l’étranger, pour votre sens du devoir, pour votre détermination à tirer notre pays vers le haut partout où vous vous trouvez.

Un dialogue direct inter-ivoirien pour construire ensemble

Avant de me rendre à Genève, en ma qualité de Directeur national de campagne adjoint du candidat Laurent Gbagbo, chargé des Ivoiriens de l’étranger, et Représentant du Dr. Malick Issa Coulibaly, DNC, bien entendu avec la bénédiction, les vœux d’encouragement et de pleins succès à nos travaux du Président Laurent Gbagbo, notre candidat, je voudrais, en notre nom à nous tous, m’acquitter de certains devoirs, dont le premier consiste à me joindre à vous pour témoigner notre gratitude et notre infinie reconnaissance à tous les enfants de la Côte d’Ivoire dont le comportement donne de l’espoir à notre génération et des raisons de croire en notre avenir paisible et radieux, et en celui de nos enfants et petits enfants.

Vous convenez avec moi qu’à la tête de ceux-ci se trouve tout naturellement le Président Laurent Gbagbo qui nous démontre chaque jour que, dans l’humilité et l’amour, il est possible de pardonner et de construire ensemble.

Le Président Laurent Gbagbo, en traduisant au quotidien en acte sa capacité à pardonner, montre aussi sa capacité à aimer la Côte d’Ivoire, et donc, sa capacité à la diriger.

Le pardon de l’offense que pratique le Président Laurent Gbagbo demeure le « catalyseur qui crée l’ambiance nécessaire à un nouveau départ et à un recommencement » dans notre pays, après tant d’années de difficultés et d’incertitudes.

Cette pratique du pardon du Président Laurent Gbagbo est aussi le moteur du nouveau « Pacte Républicain » dont l’expression achevée est cette ingénieuse idée de La Majorité Présidentielle (LMP), cette maison commune sous laquelle s’abritent fort heureusement un nombre de plus en plus croissant de nos compatriotes qui finissent par nous rejoindre dans notre détermination première à croire, à partager et à faire partager qu’en démocratie, la vraie ligne de démarcation entre les prétendants aux suffrages du peuple ou des peuples est l’équation personnelle et non l’idéologie, encore moins, les liens dits naturels.

Que Dieu pardonne à ceux qui ont pensé qu’avec la violence, l’intimidation et le mépris, voire, le déni de singularité et d’intelligence, il était possible de briser cette dynamique patriotique et républicaine que j’ai modestement allumée au sein du PDCI-RDA, mon parti, qui consiste à reconnaître en son contraire des vertus au point de lui donner la chance d’incarner ses aspirations du moment en lieu et place de son semblable, celui qui vous ressemble le plus.

Laurent Gbagbo, le vrai leader

En vérité, plus le temps passe, plus il est évident que dans la quête ivoirienne de leadership pour les années à venir, le meilleur choix parmi ceux des fils et filles de Côte d’Ivoire qui légitimement aspirent à jouer ce rôle, c’est le Président Laurent Gbagbo. Le dire, ce n’est ni se renier, ni trahir ; l’affirmer et l’écrire, ce n’est faire plaisir à personne, c’est tout simplement accepter le changement, c’est ensuite croire au changement, c’est enfin admettre définitivement que la Côte d’Ivoire de 2010 ne peut plus être celle des années 60, 70, 80 et 90, voire, 2000.

Reconnaître que le Président Laurent Gbagbo est celui qu’il faut à la Côte d’Ivoire comme Président, ne serait-ce qu’au regard de la période 2000 – 2010, c’est accepter d’avancer vers les nouvelles frontières de la construction nationale que nous imposent tant d’années de douleurs, de cauchemars, de peur sans fin, de gâchis et de regrets éternels.

Mes chers frères et sœurs ivoiriens de l’étranger,

Le Président Laurent Gbagbo est un leader. Il est l’homme qu’il nous faut aujourd’hui pour aller au devant des défis d’un monde dominé par la compétition des intelligences, de la capacité d’adaptation et d’anticipation de chaque peuple, toutes choses qui lui assurent dignité et respect dans la durée.

Le Président Laurent Gbagbo, lui-même, prouve chaque jour qu’il croit au changement ; c’est sans aucun doute le sens qu’il nous faut donner à son refus légitime de se résigner devant les difficultés. Un tel chef mérite d’être encouragé, d’être soutenu par la communauté nationale dans toute sa diversité. D’où notre rassemblement à Genève autour de son nom pour entonner ensemble l’hymne à la renaissance de la Côte d’Ivoire, notre mère-patrie.

Croyez-moi, mes chers frères et sœurs ivoiriens de l’étranger,

C’est dans un environnement politique national assaini, éclairé, apaisé et débridé par sa capacité à être ce bon berger, celui qui accepte d’arrêter dans l’intérêt de tous la marche de la troupe pour aller chercher la brebis la plus éloignée, que le Président de la République, S.E.M. Laurent Gbagbo, notre candidat, m’autorise à me rendre à Genève, et nous investit, nous, qui participons au colloque, de dire au monde entier que la Côte d’Ivoire reste une terre de conciliation et de réconciliation, et qu’elle entend « demeurer amie de tous et n’être ennemie de personne. »

Laurent Gbagbo, homme de justice. Faisons-lui confiance

Dès lors, nous pouvons être fiers de savoir que le Président Laurent Gbagbo s’acquitte de son devoir de solidarité envers vous tous qui êtes nos dignes ambassadeurs à l’étranger. Il est convaincu qu’en retour vous assumez vos devoirs de solidarité envers la mère-patrie, la Côte d’Ivoire. Il vous dit merci pour tout ce que vous avez déjà fait, et continuerez de faire pour mériter de la nation ivoirienne. Il compte sur vous.

Mes chers frères et sœurs ivoiriens de l’étranger,

Sur la période 2000 – 2010, les actions posées par le Président Laurent Gbagbo, notre candidat, confirment qu’il « est un homme ouvert et disponible. Un homme qui met les autres en valeur et ne se sent pas menacé s’ils sont compétents et efficaces, dans la mesure où lui-même possède une confiance qui se nourrit d’un sentiment indéfectible d’appartenir à un ensemble » : la communauté nationale ivoirienne, où chacun a sa chance, où chacun a sa place en fonction de ses qualités intrinsèques et des fruits de son travail.

Croyez-moi, notre candidat, le Président Laurent Gbagbo, qui est proche de nous, qui est proche de vous, se sent rabaissé et humilié quand le plus petit d’entre nous est rabaissé et humilié, quand le plus petit d’entre nous est « traité comme moins que rien. » Face à cela, il est prêt à rétablir la justice au mépris de sa vie. C’est un homme de justice. Faisons-lui confiance.

En m’autorisant à me rendre à Genève pour impulser avec vous le rassemblement pour la renaissance de la Côte d’Ivoire du 28 au 30 mai 2010, le Président Laurent Gbagbo m’instruit de vous demander de mettre au cœur de nos actions le pardon et le dialogue, pour mieux nous faire connaître, pour mieux nous faire entendre, pour mieux écouter les autres afin de nous faire comprendre dans notre volonté commune et irréversible de défendre la Côte d’Ivoire, nation libre, souveraine et indépendante. Nous comprenons du coup que « pardonner, ce n’est pas seulement se montrer altruiste, c’est aussi se soucier au plus haut point de son propre intérêt. » Notre intérêt, c’est vivre en paix en Côte d’Ivoire et partout dans le monde ; notre intérêt, c’est avoir droit au minimum de respect qui est dû à tout peuple libre quel que soit son niveau de développement, quelles que soient l’étendue de son territoire et l’importance de sa démographie.

Le pardon auquel nous invite le Président de la République, notre candidat, doit donc conférer à tous les nationaux ivoiriens, aussi petits soient-ils, où qu’ils se trouvent « une capacité de résistance qui leur permet de survivre à certaines situations, et de demeurer humains en dépit de tous les efforts déployés ouvertement ou sournoisement pour les déshumaniser », afin de les condamner à la dépendance, à la déchéance morale et au complexe sous toutes formes. Le Président Laurent Gbagbo sait compter sur votre mobilisation pour Genève, il vous y encourage, il vous remercie pour votre détermination à réussir cet autre pari sur l’avenir souhaitable et possible de la Côte d’Ivoire.

Le vote des Ivoiriens de l’étranger est déterminant pour la victoire du Président Laurent Gbagbo

Mes chers frères et sœurs ivoiriens de l’étranger,

Depuis le 27 décembre 2009 à Paris, à l’occasion de l’investiture des Directeurs de campagne d’Europe, la Direction nationale de campagne adjointe, chargée des Ivoiriens de l’étranger, s’est adressée à vous et ne cesse de vous rappeler que la campagne électorale à l’extérieur est aussi importante que celle qui a lieu ici en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, notre action commune a été placée sous le signe de l’humilité, de la transparence et de la responsabilité, trois mots qui nourrissent la confiance sans laquelle aucune victoire collective n’est possible.

Mes chers frères et sœurs ivoiriens de l’étranger,

En créant la Direction nationale de campagne adjointe, chargée des Ivoiriens de l’étranger, en confiant son animation à un diplomate, ambassadeur, ancien ministre, Conseiller spécial du Président de la République, donc, membre de son cabinet, notre candidat, le Président Laurent Gbagbo, marque tout l’intérêt qu’il accorde aux votes des nationaux ivoiriens de l’étranger que vous êtes tout en vous témoignant sa gratitude et son infinie reconnaissance toujours renouvelées pour votre participation remarquée à l’élan national de défense héroïque de la souveraineté nationale et internationale de notre pays, la Côte d’Ivoire, dont nous seuls avons le secret.

En ma qualité de modeste émissaire de notre candidat auprès de vous, permettez-moi de m’acquitter de l’impérieuse obligation de vous réaffirmer votre importance déterminante dans sa vision de bâtir durablement la paix dans notre pays sur la démocratie et la prospérité.

Si notre volonté commune, en tant que nationaux ivoiriens à l’étranger comme résidents en Côte d’Ivoire, est de donner à nouveau naissance à un pays respecté partout dans le monde, alors, nous avons un devoir de solidarité les uns envers les autres.

Notre devoir de solidarité envers vous, vous, nos frères et sœurs vivant à l’étranger, est dicté par le comportement exemplaire que vous affichez en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe, toute chose qui aura permis à force de persévérance aux plus farouches adversaires de notre pays de tiédir la virulence de leurs propos, adoucir leurs plumes quand vous vous êtes levés spontanément pour défendre la mère-patrie, en dépit des privilèges octroyés ou acquis pour vous contraindre au silence.

En retour, vous avez un devoir de solidarité entre vous-mêmes d’abord, entre vous et la Côte d’Ivoire, ensuite, car, sans la Côte d’Ivoire, votre existence là-bas, à l’étranger, sera hantée par l’incertitude du lendemain et aucune route de l’avenir ne pourra être tracée ni par vous, ni pour vous, ni pour vos enfants et petits-enfants, ni par vos enfants et petits-enfants.

En vérité, je me dois de vous dire, en ma qualité de Directeur national de campagne adjoint, chargé des Ivoiriens de l’étranger, que votre poids d’environ 35.000 électeurs répartis dans au moins une vingtaine de pays dans le monde est déterminant pour la victoire du Président Laurent Gbagbo et pour la renaissance de la démocratie dans notre pays, surtout au moment où dans certains Etats en quête de stabilité comme les nôtres ou enviés comme le Ghana voisin, la survie de la nation, de la paix sociale, de la cohésion nationale et du crédit à l’étranger se sont joués sur seulement une centaine de voix si ce n’est une dizaine de voix.

La présidentielle 2010 est un référendum sur l’existence de la Côte d’Ivoire

Mes chers frères et sœurs ivoiriens de l’étranger,

La prochaine élection présidentielle ivoirienne a valeur de référendum sur l’existence de la Côte d’Ivoire, notre pays. Ce n’est rien d’autre que cela. Dans ces conditions, notre rôle à tous, nous qui vivons en Côte d’Ivoire comme vous qui vivez hors de la Côte d’Ivoire, consiste à nous mobiliser pour dire au monde entier qu’au nom du droit inaliénable qu’a tout peuple de disposer de son destin, nous, nationaux ivoiriens, voulons appartenir à un Etat souverain et que nous prenons librement l’engagement de mettre fin aux germes de guerre civile qu’on tente de nous inoculer en nous dressant les uns contre les autres, bien entendu, avec la ferme volonté de donner au Président Laurent Gbagbo toute la marge de manœuvre nécessaire pour être notre leader en lui permettant d’exercer pleinement son pouvoir par le renouvellement à travers les urnes, du mandat que le peuple souverain de Côte d’Ivoire lui a démocratiquement donné en 2000. Ce faisant, tous, nous aurons compris que désormais, plus aucun Ivoirien ne doit accepter le recours à la force brutale des armes pour conquérir et exercer le pouvoir d’Etat.

La Direction nationale de campagne adjointe, chargée des Ivoiriens de l’étranger du candidat Laurent Gbagbo, compte sur votre mobilisation massive et votre vote objectif fondé sur les qualités et les vertus des candidats en présence, pour plébisciter le Président Laurent Gbagbo pour la simple raison qu’en pareille circonstance, ce qui compte c’est le nombre de suffrage effectivement exprimé et non les intentions de vote ou les déclarations d’intention. Le principe de « un homme, une voix » qui guide le choix de notre Président en Côte d’Ivoire nous commande de vous prier de rester vigilants, car, une voix, ça compte et ça vaut son pesant d’or quand il faut définir le cap du destin d’un peuple meurtri.

Mes chers frères et sœurs ivoiriens de l’étranger,

Le rendez-vous de Genève du 28 au 30 mai 2010 est certes un forum politique, mais il n’en demeure pas moins qu’il reste un cadre de débat fraternel, une opportunité d’échange et de concertation ouverte à tous les Ivoiriens (nationaux et/ou citoyens ivoiriens), à tous les amis de la Côte d’Ivoire épris de dialogue, d’équité et de justice qui savent que toute action menée sans concertation préalable est soumise aux aléas purement émotionnels, et donc, voués à un destin de météorite.

Dans ces conditions, seuls la discipline, le respect de l’autre, le respect de soi-même doivent guider nos pensées d’abord, nos interventions ensuite, et enfin, nos réactions.

Notre colloque international a le soutien de nos autorités compétentes

Saisissons cette chance inouïe que nous offre la DDC de Suisse avec à sa tête le dynamique Vincent Yayaud, bien entendu, avec le soutien du Dr. Issa Malick Coulibaly, DNC, du Premier Ministre Pascal Affi N’Guessan, Porte-parole du candidat, du doyen Abou Drahamane Sangaré, membre du Haut conseil politique, qui effectue le déplacement en personne, de nous rassembler pour la renaissance de la Côte d’Ivoire en terre Helvétique, terre si attachante à nos mémoires d’enfant – pour ceux qui ont l’âge de la Côte d’Ivoire moderne – en pensant au Président Félix Houphouët-Boigny, notre premier Président, car il s’agit d’y jeter les bases des nouvelles frontières de la majorité électorale dans notre pays pour que vive la démocratie.

Sur cette terre de Genève, il nous appartiendra de dire au monde entier, bien sûr, en me permettant d’ouvrir les débats, en ma modeste qualité de Président du comité scientifique du colloque, que le Président Laurent Gbagbo aime la Côte d’Ivoire, et que c’est autour de son nom que nous voulons nous rassembler pour la renaissance de notre pays.

En vérité, le Président Laurent Gbagbo aime son pays

A ce sujet, il nous faut être courageux pour donner une définition et un sens clairs à ce que veut dire « aimer son pays » pour qu’enfin nos amis de la communauté internationale nous disent à leur tour ce que veut dire « aimer son pays », afin qu’ensemble nous nous accordions sur un minimum, « le consensus de Genève » qui puisse garantir à nos peuples d’Afrique, la paix, la paix et la paix.

A l’attention de tous ceux et de toutes celles qui viennent à Genève pour prendre part à ce débat constructif, dont pourrait se nourrir la renaissance de la Côte d’Ivoire, voici quelques certitudes d’ici et d’ailleurs.

1. « Aimer son pays, c’est être capable d’y laisser l’empreinte d’une trajectoire,
2. Aimer son pays, c’est y laisser le souvenir d’une silhouette,
3. Aimer son pays, c’est y laisser l’écho d’une parole mémorable,
4. Aimer son pays, c’est gagner une place sur les listes savamment épurées des références qui jalonnent l’histoire. »

Ceci étant, pour nous, et sans aucun doute, pour ceux qui écriront demain l’histoire de notre existence, nous qui allons à Genève au chevet de notre pays en ce mois de mai 2010, le Président Laurent Gbagbo aime son pays.

1. Le Président Laurent Gbagbo « aime son pays », car il y laisse quotidiennement l’empreinte de cette trajectoire indélébile qui consiste à croire et toujours croire en la démocratie comme socle de la liberté.

2. Le Président Laurent Gbagbo « aime son pays », car, au-delà de sa silhouette physique, en tant qu’humain, qui sera confiée aux ouvrages et documents historiques, à nos mémoires et souvenirs, il laisse à la Côte d’Ivoire, notre pays, pour des générations et des générations, la silhouette d’une citadelle imprenable, gage de la liberté et de la dignité à vie du peuple de Côte d’Ivoire.

3. Le Président Laurent Gbagbo « aime son pays », car, il y laisse l’écho de cette phrase « asseyons-nous et discutons » qui doit servir de ciment à la reconstruction de la cohésion et de l’unité nationales, socles de nos ambitions nationales et internationales.

4. Le Président Laurent Gbagbo « aime son pays », car, en définitive et je pèse mes mots, c’est lui qui aura su incarner, par son courage, sa flexibilité, sa ténacité et son attachement à la mobilité sociale ascendante, auxquelles s’ajoute sa connaissance du monde, cette prophétie du Président Félix Houphouët-Boigny qui nous disait au soir de sa vie que son successeur étonnera le monde. En maintenant la Côte d’Ivoire debout dans un duel de David contre Goliath, en influençant les modes de règlements de conflits intra-étatiques en Afrique et dans le monde à travers les accords politiques de Ouagadougou dans un premier temps, et sans aucun doute, à travers des accords politiques d’Abidjan ou de Yamoussoukro que tout le peuple ivoirien épris de paix pourrait appeler de tout son vœu, le Président Laurent Gbagbo aura enfin montré aux Ivoiriens que nous sommes, que face à la détermination, à l’intelligence, à l’ardeur au travail et à la foi en la liberté, donc à la vérité, aucune armée au monde ne peut avoir raison de l’âme d’un peuple. En cela, Laurent Gbagbo peut figurer aisément parmi les dignes continuateurs de l’œuvre émancipatrice des pionniers des indépendances africaines. Il incarne tout simplement la nouvelle conscience africaine. Il est entré dans l’histoire, il appartient à l’histoire. Il faut en être tout simplement fier.

Voici pourquoi à Genève, il faut venir rendre hommage au Président Laurent Gbagbo et espérer que le rendez-vous de Genève soit le point de départ de ce vaste mouvement de promotion des actions et des idées de notre candidat, le Président de la République, pour que tous, nous comprenions la nécessité de lui accorder massivement notre suffrage d’ici et d’ailleurs afin d’entrer en fanfare dans le chantier lumineux de reconstruction de la paix en Côte d’Ivoire sur la démocratie et la prospérité que le Président Laurent Gbagbo ouvre au nom des enfants de la décolonisation, dont il est une fierté légitime, en nous assurant que la charge et la garde de cet important engagement incomberont à coup sûr à nous, les enfants de l’indépendance et du re-multipartisme.

Tous à Genève du 28 au 30 mai 2010 pour célébrer ensemble la renaissance des enfants de la Côte d’Ivoire pour que vive La Majorité Présidentielle, ce pacte de raison et d’amour autour de la nation ivoirienne, une et indivisible.

Fait à Abidjan le 18 mai 2010

S.E.M. le ministre Gnamien Yao,
DNCA chargé des Ivoiriens de l’étranger,
Président du comité scientifique du colloque de Genève
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ