Lundi prochain, la direction de campagne chargée des femmes du candidat Laurent Gbagbo, dirigée par Geneviève Bro Grébé, organise un séminaire au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). Objectif : donner les arguments aux femmes pour « vendre » le programme de leur candidat.
En quoi consistera le séminaire que vous organisez lundi prochain ?
C`est un séminaire d`information et de vulgarisation de la politique du président Laurent Gbagbo en faveur des femmes. Cela nous permettra de faire l`état des lieux avant son accession à la magistrature suprême, de faire le point de ce qu`il a apporté depuis qu`il est là, voir l`impact de la guerre sur cette politique. Et, faire ressortir les défis qu`il doit relever. Le séminaire est réservé aux femmes de la majorité présidentielle. Issues du groupe des experts, du collège de conseillères, du secrétariat exécutif, et du bureau de la direction de campagne chargée des femmes, ce sont cent séminaristes en tout. Les élues et responsables de campagne de l`intérieur du pays seront également présentes.
Quel en est l`opportunité ?
Il n`y a pas que cela. Le séminaire nous permettra de disposer de tous les éléments pour des débats. Dans une campagne digne de ce nom, il faut des débats. On ne va pas passer tout le temps à s`insulter. Il faut confronter les programmes de gouvernement, les bilans… C`est cette démarche participative que nous adoptons pour que les femmes de la majorité présidentielle qui vont prendre la parole, puissent parler d`une même voix. Si moi je dis par exemple que Laurent Gbagbo a électrifié huit cents villages depuis qu`il est au pouvoir, une autre femme ne doit pas dire sept cents ailleurs. En plus, nous allons identifier des oratrices. N`importe qui ne pourra plus faire des conférences. Il y aura donc des oratrices qui seront formées. Vous savez, les femmes n`ont pas l`habitude d`animer des meetings ou des conférences. Cela est resté jusque-là l`affaire de quelques privilégiés. Et, nous voulons qu`il y ait plus de femmes qui jouent ce rôle. Nous élaborerons, à la fin, un document de travail qui nous permettra d`aller sur le terrain pour la campagne. Parce que nous aurons suffisamment d`arguments.
Les femmes de la majorité présidentielle ont-elles donc choisi de rompre avec les attaques verbales ?
Nous avons choisi la force des arguments en remplacement des injures et de la force des biceps.
Un revirement de situation, pourrait-on dire, quand on se souvient de vos discours passés ?
En ce qui concerne les femmes de la majorité présidentielle, depuis le début de notre campagne, nous n`avons jamais insulté personne. Les faits sont les faits. Ce que les gens appellent injures n`en sont pas. Si je dis qu`Alassane Ouattara a apporté la guerre en Côte d`Ivoire, ce n`est pas une injure. Ce sont les faits que je peux prouver.
Le dire est-il adapté au contexte de sortie de crise ?
La réconciliation se nourrit de vérité. Ce n`est pas parce que nous sommes dans un processus de sortie de crise qu`il ne faut pas dire la vérité. Il faut absolument dire la vérité. Ce ne sont pas des injures. Il n`y aura pas d`injures. Mais les vérités seront dites. Je dis ce que mon candidat a fait de bien. Et, je dévoile ce que ses adversaires ont fait de mal. Dans tous les cas, il faut que les Ivoiriens sachent qui a fait quoi dans ce pays. Qui a fait qu`aujourd`hui, il y a eu tant de morts, des femmes violées qui sont devenues séropositives.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
En quoi consistera le séminaire que vous organisez lundi prochain ?
C`est un séminaire d`information et de vulgarisation de la politique du président Laurent Gbagbo en faveur des femmes. Cela nous permettra de faire l`état des lieux avant son accession à la magistrature suprême, de faire le point de ce qu`il a apporté depuis qu`il est là, voir l`impact de la guerre sur cette politique. Et, faire ressortir les défis qu`il doit relever. Le séminaire est réservé aux femmes de la majorité présidentielle. Issues du groupe des experts, du collège de conseillères, du secrétariat exécutif, et du bureau de la direction de campagne chargée des femmes, ce sont cent séminaristes en tout. Les élues et responsables de campagne de l`intérieur du pays seront également présentes.
Quel en est l`opportunité ?
Il n`y a pas que cela. Le séminaire nous permettra de disposer de tous les éléments pour des débats. Dans une campagne digne de ce nom, il faut des débats. On ne va pas passer tout le temps à s`insulter. Il faut confronter les programmes de gouvernement, les bilans… C`est cette démarche participative que nous adoptons pour que les femmes de la majorité présidentielle qui vont prendre la parole, puissent parler d`une même voix. Si moi je dis par exemple que Laurent Gbagbo a électrifié huit cents villages depuis qu`il est au pouvoir, une autre femme ne doit pas dire sept cents ailleurs. En plus, nous allons identifier des oratrices. N`importe qui ne pourra plus faire des conférences. Il y aura donc des oratrices qui seront formées. Vous savez, les femmes n`ont pas l`habitude d`animer des meetings ou des conférences. Cela est resté jusque-là l`affaire de quelques privilégiés. Et, nous voulons qu`il y ait plus de femmes qui jouent ce rôle. Nous élaborerons, à la fin, un document de travail qui nous permettra d`aller sur le terrain pour la campagne. Parce que nous aurons suffisamment d`arguments.
Les femmes de la majorité présidentielle ont-elles donc choisi de rompre avec les attaques verbales ?
Nous avons choisi la force des arguments en remplacement des injures et de la force des biceps.
Un revirement de situation, pourrait-on dire, quand on se souvient de vos discours passés ?
En ce qui concerne les femmes de la majorité présidentielle, depuis le début de notre campagne, nous n`avons jamais insulté personne. Les faits sont les faits. Ce que les gens appellent injures n`en sont pas. Si je dis qu`Alassane Ouattara a apporté la guerre en Côte d`Ivoire, ce n`est pas une injure. Ce sont les faits que je peux prouver.
Le dire est-il adapté au contexte de sortie de crise ?
La réconciliation se nourrit de vérité. Ce n`est pas parce que nous sommes dans un processus de sortie de crise qu`il ne faut pas dire la vérité. Il faut absolument dire la vérité. Ce ne sont pas des injures. Il n`y aura pas d`injures. Mais les vérités seront dites. Je dis ce que mon candidat a fait de bien. Et, je dévoile ce que ses adversaires ont fait de mal. Dans tous les cas, il faut que les Ivoiriens sachent qui a fait quoi dans ce pays. Qui a fait qu`aujourd`hui, il y a eu tant de morts, des femmes violées qui sont devenues séropositives.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza