Le stade Santiago Bernabeu (Madrid, Espagne) va faire le plein ce soir (18 h 45 GMT) à l'occasion de la finale de la Ligue UEFA des champions qui met aux prises l'Inter Milan et le Bayern Munich. Une affiche très intéressante qui fera vibrer des milliers de spectateurs entassés dans cette magnifique enceinte et des millions de téléspectateurs férus de football calés devant leurs postes téléviseurs pour ne rien se faire conter. La qualité des équipes en présence invite en effet à s'attendre à une empoignade digne de prétendants à la couronne continentale.
Pour sûr, il y aura de la peine pour le finaliste malheureux et ses supporters et de la joie et du bonheur pour celui à qui la coupe aux grandes oreilles tendra les bras. Mais qui ? L'Inter ? Le Bayern Munich ? Nul ne le sait pour l'heure.
Cependant, certains pronostiqueurs donnent l'Inter vainqueur de cette empoignade au sommet. Tombeurs de Chelsea FC en quarts de finale et du tenant du titre, le FC Barcelone, en demi- finales, deux grosses cylindrées du football européen, les Italiens devraient remporter le trophée pour conclure en beauté leur parcours dans cette épreuve.
Sous la houlette de son fantasque mais non moins brillant coach Jose Mourinho, l'Inter Milan dégage une grande impression de puissance. L'inviolabilité de ses perches est confiée à un gardien sûr de lui en la personne de Julio César. Sa défense, avec les expérimentés Walter Samuel et Lucio dans l'axe et le latéral droit Maicon, constitue une muraille difficile à franchir. Le secteur médian n'est pas non plus dépourvu de joueurs de qualité. Là, officient Schneijder, le dépositaire du jeu de l'équipe, et l'infatigable Esteban Cambiasso. Sur le front de l'attaque se trouvent deux éléments qu'il ne fait pas bien d'avoir contre soi : Samuel Eto'O Fils et Diego Milito. Ils ne se font pas prier pour exploiter les largesses défensives adverses. Ce soir, la défense du Bayern Munich mettra un point d'honneur à les surveiller comme du lait sur le feu.
L'Inter Milan court après un deuxième trophée en Ligue des champions après celui gagné en… 1965. Tout le contraire des Bavarois qui sont en quête d'un cinquième sacre après 1974, 1975, 1976 et 2001.
Même si de nombreux observateurs voient en l'Inter Milan le vainqueur de la finale de ce soir, ils devraient savoir que le sport n'est pas une certitude absolue et qu'un pronostic n'est qu'un pronostic. Ce qui compte en définitive étant la réalité du terrain où il n'y a que vingt deux acteurs qui se livrent bataille. Avec leurs forces et leurs faiblesses du jour.
L'Inter Milan devrait pour ainsi dire se méfier du Bayern Munich qui a eu un parcours en trompe l'œil. Assez discrets en phase de poule, les Allemands sont montés en puissance une fois cette étape franchie. Opposés à l'ogre européen du nom de Manchester United, ils ont bouleversé les pronostics en éliminant les Anglais par la volonté d'un Ivica Olic opportuniste et d'un étincelant Arjen Robben, auteur d'une volée du gauche meurtrière à Old Trafford qui a renvoyé la troupe à Sir Alex Ferguson à ses copies. En demi- finales, les Lyonnais n'ont pas pesé bien lourd face à la machine bavaroise.
Même privé de Franck Ribéry suspendu, le Bayern Munich reste absolument respectable. A-t-on en effet le droit de prendre pour quantité négligeable une équipe où l'on retrouve des joueurs de la trempe de Bastian Schweinsteiger, l'homme au souffle inépuisable, Miroslav Klose, Mario Gomez, Ivica Olic, Arjen Robben, Mark Bommel, Philipp Lahm, Martin Demichelis, Daniel van Buyten, Hamit Altintop ? Pour tout dire, le Bayern Munich a des armes et il jouera à fond ses cartes pour marquer son grand retour sur la scène européenne, là où les grandes équipes construisent leur histoire. Milan attention, le Bayern ne vient pas en villégiature à Madrid.
Inter Milan- Bayern, c'est aussi le match des entraîneurs. José Mourinho- Louis van Gaal, c'est l'élève contre le maître. Le fin tacticien contre le fin stratège. Le maître Louis van Gaal a déjà prévenu en disant à peu près ceci : “Nous avons une histoire commune pour être tous deux passés au Barça. Mais il (Mourinho) sait comment je prépare mes équipes et il sait également comment je prépare mes finales”. Lequel des deux techniciens aura ce soir le dernier mot ?
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr
Pour sûr, il y aura de la peine pour le finaliste malheureux et ses supporters et de la joie et du bonheur pour celui à qui la coupe aux grandes oreilles tendra les bras. Mais qui ? L'Inter ? Le Bayern Munich ? Nul ne le sait pour l'heure.
Cependant, certains pronostiqueurs donnent l'Inter vainqueur de cette empoignade au sommet. Tombeurs de Chelsea FC en quarts de finale et du tenant du titre, le FC Barcelone, en demi- finales, deux grosses cylindrées du football européen, les Italiens devraient remporter le trophée pour conclure en beauté leur parcours dans cette épreuve.
Sous la houlette de son fantasque mais non moins brillant coach Jose Mourinho, l'Inter Milan dégage une grande impression de puissance. L'inviolabilité de ses perches est confiée à un gardien sûr de lui en la personne de Julio César. Sa défense, avec les expérimentés Walter Samuel et Lucio dans l'axe et le latéral droit Maicon, constitue une muraille difficile à franchir. Le secteur médian n'est pas non plus dépourvu de joueurs de qualité. Là, officient Schneijder, le dépositaire du jeu de l'équipe, et l'infatigable Esteban Cambiasso. Sur le front de l'attaque se trouvent deux éléments qu'il ne fait pas bien d'avoir contre soi : Samuel Eto'O Fils et Diego Milito. Ils ne se font pas prier pour exploiter les largesses défensives adverses. Ce soir, la défense du Bayern Munich mettra un point d'honneur à les surveiller comme du lait sur le feu.
L'Inter Milan court après un deuxième trophée en Ligue des champions après celui gagné en… 1965. Tout le contraire des Bavarois qui sont en quête d'un cinquième sacre après 1974, 1975, 1976 et 2001.
Même si de nombreux observateurs voient en l'Inter Milan le vainqueur de la finale de ce soir, ils devraient savoir que le sport n'est pas une certitude absolue et qu'un pronostic n'est qu'un pronostic. Ce qui compte en définitive étant la réalité du terrain où il n'y a que vingt deux acteurs qui se livrent bataille. Avec leurs forces et leurs faiblesses du jour.
L'Inter Milan devrait pour ainsi dire se méfier du Bayern Munich qui a eu un parcours en trompe l'œil. Assez discrets en phase de poule, les Allemands sont montés en puissance une fois cette étape franchie. Opposés à l'ogre européen du nom de Manchester United, ils ont bouleversé les pronostics en éliminant les Anglais par la volonté d'un Ivica Olic opportuniste et d'un étincelant Arjen Robben, auteur d'une volée du gauche meurtrière à Old Trafford qui a renvoyé la troupe à Sir Alex Ferguson à ses copies. En demi- finales, les Lyonnais n'ont pas pesé bien lourd face à la machine bavaroise.
Même privé de Franck Ribéry suspendu, le Bayern Munich reste absolument respectable. A-t-on en effet le droit de prendre pour quantité négligeable une équipe où l'on retrouve des joueurs de la trempe de Bastian Schweinsteiger, l'homme au souffle inépuisable, Miroslav Klose, Mario Gomez, Ivica Olic, Arjen Robben, Mark Bommel, Philipp Lahm, Martin Demichelis, Daniel van Buyten, Hamit Altintop ? Pour tout dire, le Bayern Munich a des armes et il jouera à fond ses cartes pour marquer son grand retour sur la scène européenne, là où les grandes équipes construisent leur histoire. Milan attention, le Bayern ne vient pas en villégiature à Madrid.
Inter Milan- Bayern, c'est aussi le match des entraîneurs. José Mourinho- Louis van Gaal, c'est l'élève contre le maître. Le fin tacticien contre le fin stratège. Le maître Louis van Gaal a déjà prévenu en disant à peu près ceci : “Nous avons une histoire commune pour être tous deux passés au Barça. Mais il (Mourinho) sait comment je prépare mes équipes et il sait également comment je prépare mes finales”. Lequel des deux techniciens aura ce soir le dernier mot ?
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr
