Hier, à l’occasion de la signature de convention entre la Fif et Western Union, le patron du football ivoirien, Jacques Anouma, a craché quelques vérités. A commencer par «l’affaire Feh Kessé Lambert».
Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, a quitté Abidjan, hier soir, en direction de la Suisse. Il s’y rend afin de prendre le pouls de la préparation des Eléphants. Mais avant, il a honoré de sa présence la cérémonie de signature de convention entre la Fif et Western Union qui soutient les Eléphants au Mondial sud-africain. « Aujourd’hui où de nombreux Ivoiriens ont rangé leurs tricots et casquettes orange-blanc-vert, certains continuent de croire aux Eléphants. Parmi eux, Western Union. Merci ! », s’est-il félicité. Pour sa part, Anselme N’Gbocho qui représentait Western Union, a clamé que sa société «croit aux Eléphants». Le mariage, a été célébré et pourrait donner «de nombreux enfants…», Jacques Anouma s’est réjoui. Par ailleurs, d’autres sujets brûlants ont été abordés. Parmi eux, «l’affaire Feh Kessé Lambert ». A-t-il démissionné du comité exécutif de la Fif oui ou non ? « Il y a trop de rumeurs dans ce pays. Feh Késsé est là ! N’eussent été les Assemblées annuelles de la Bad qui se tiennent en ce moment à Abidjan, il serait à mes côtés ce matin (hier). Il est bien là ! Dans une famille, il y a toujours de petites brouilles. Lorsqu’une femme et son époux se disputent, tout le monde voit, le lendemain, l’œil au beurre noir de la femme. Personne ne sait qui a raison ou tort. Vous constatez tout de même aussi que la femme ne quitte pas son foyer. Nous irons au Mondial ensemble. Il n’y a pas de démission…», a-t-il tenu à souligner. Particulièrement incisif et abordant le chapitre Coupe du monde 2010, Jacques Anouma a surpris : «Je suis découragé et frustré…». La raison ? «Aucun journaliste ivoirien ne s’est déplacé en Suisse pour suivre les préparatifs des Eléphants. Cela me déçoit. Si les résultats sont mauvais, la presse remontera aux préparatifs. On fera des commentaires. J’ai lu dans la presse, hier, que notre préparation est mal faite. Sur quelle base ? Un journaliste a estimé qu’elle est bonne (in Nord Sud n°1507), l’autre, non. Mais il faut aller en Suisse…». Mettant les pieds dans le plat, Jacques Anouma a ajouté que certaines critiques contre Sven-Göran Eriksson, l’entraîneur des Eléphants, ne sont pas justes. Explications : « on me dit que trois semaines de préparation sont courtes. La vraie préparation a commencé, pour tous les pays, le 24 mai. Ce n’était pas possible d’avoir tous nos joueurs avant le 24 mai. Et puis, qu’est-ce qu’Eriksson apportera si ce n’est mettre en place un système de jeu et de corriger nos lacunes défensives que tout le monde connaît ? Pour cela, on n’a pas besoin de six mois… ». Anouma s’est, par la suite, adressé aux Ivoiriens en ces termes : « Nous devons être supporter dans la victoire et dans la défaite. L’exemple, ce sont les Anglais. On n’attend pas seulement les victoires pour faire le beau dans les rues (…). Certains n’imaginaient pas un jour que les Eléphants joueraient contre le Brésil. Ma finale, c’est le premier match, le 15 juin, contre le Portugal. Si on gagne, on ira loin… j’y crois ! », a-t-il conclu.
Guy-Florentin Yaméogo
Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, a quitté Abidjan, hier soir, en direction de la Suisse. Il s’y rend afin de prendre le pouls de la préparation des Eléphants. Mais avant, il a honoré de sa présence la cérémonie de signature de convention entre la Fif et Western Union qui soutient les Eléphants au Mondial sud-africain. « Aujourd’hui où de nombreux Ivoiriens ont rangé leurs tricots et casquettes orange-blanc-vert, certains continuent de croire aux Eléphants. Parmi eux, Western Union. Merci ! », s’est-il félicité. Pour sa part, Anselme N’Gbocho qui représentait Western Union, a clamé que sa société «croit aux Eléphants». Le mariage, a été célébré et pourrait donner «de nombreux enfants…», Jacques Anouma s’est réjoui. Par ailleurs, d’autres sujets brûlants ont été abordés. Parmi eux, «l’affaire Feh Kessé Lambert ». A-t-il démissionné du comité exécutif de la Fif oui ou non ? « Il y a trop de rumeurs dans ce pays. Feh Késsé est là ! N’eussent été les Assemblées annuelles de la Bad qui se tiennent en ce moment à Abidjan, il serait à mes côtés ce matin (hier). Il est bien là ! Dans une famille, il y a toujours de petites brouilles. Lorsqu’une femme et son époux se disputent, tout le monde voit, le lendemain, l’œil au beurre noir de la femme. Personne ne sait qui a raison ou tort. Vous constatez tout de même aussi que la femme ne quitte pas son foyer. Nous irons au Mondial ensemble. Il n’y a pas de démission…», a-t-il tenu à souligner. Particulièrement incisif et abordant le chapitre Coupe du monde 2010, Jacques Anouma a surpris : «Je suis découragé et frustré…». La raison ? «Aucun journaliste ivoirien ne s’est déplacé en Suisse pour suivre les préparatifs des Eléphants. Cela me déçoit. Si les résultats sont mauvais, la presse remontera aux préparatifs. On fera des commentaires. J’ai lu dans la presse, hier, que notre préparation est mal faite. Sur quelle base ? Un journaliste a estimé qu’elle est bonne (in Nord Sud n°1507), l’autre, non. Mais il faut aller en Suisse…». Mettant les pieds dans le plat, Jacques Anouma a ajouté que certaines critiques contre Sven-Göran Eriksson, l’entraîneur des Eléphants, ne sont pas justes. Explications : « on me dit que trois semaines de préparation sont courtes. La vraie préparation a commencé, pour tous les pays, le 24 mai. Ce n’était pas possible d’avoir tous nos joueurs avant le 24 mai. Et puis, qu’est-ce qu’Eriksson apportera si ce n’est mettre en place un système de jeu et de corriger nos lacunes défensives que tout le monde connaît ? Pour cela, on n’a pas besoin de six mois… ». Anouma s’est, par la suite, adressé aux Ivoiriens en ces termes : « Nous devons être supporter dans la victoire et dans la défaite. L’exemple, ce sont les Anglais. On n’attend pas seulement les victoires pour faire le beau dans les rues (…). Certains n’imaginaient pas un jour que les Eléphants joueraient contre le Brésil. Ma finale, c’est le premier match, le 15 juin, contre le Portugal. Si on gagne, on ira loin… j’y crois ! », a-t-il conclu.
Guy-Florentin Yaméogo
