Le comité national de soutien aux Eléphants (CNSE) est sous le feu des projecteurs depuis que les services du ministre Mel Eg Théodore, en charge du sport ivoirien, leur a remis 100 tickets à distribuer aux différentes associations de supporters pour le voyage en Afrique du Sud, dans le cadre de la coupe du monde 2010.
Les animateurs, danseurs, tapeurs et autres supporters des Eléphants se regardent en chien de faïence depuis lundi dernier. A l’origine de cette division, le partage des 100 tickets offerts par le ministère des Sports au titre du Mondial 2010 qui débute dans quelques semaines en Afrique du Sud. Le CNSE qui gère les supporters ivoiriens dans leur ensemble, a offert 50 places au CASENCI, le plus vieux des comités de soutien que dirige Gnahoulou Emile depuis 29 ans. Les 50 autres places restantes, la structure de Jean Louis Billon les a attribuées à cinq comités de supporters en raison de 10 tickets chacun. C’est ce qui a mis le feu aux poudres dans la mesure où deux structures conduites par des femmes supporters dénoncent une mascarade. Il s’agit notamment de l’AFESCI et des Mamans Eléphants. Selon les responsables de ces deux associations, les 100 tickets offerts par la tutelle ne concernent que trois comités de supporters, à savoir le CASENCI, l’AFESCI et les Mamans Eléphants. Parce que clame Mme Do Bi, présidente des Mamans Eléphants, avant son départ le ministre des Sports d’alors, Dagobert Banzio, a fait savoir qu’il reconnaissait que trois comités de soutien que sont les trois sus-cités. « Nous ne sommes pas d’accord. Que les gens nous disent pourquoi ceux qui viennent d’arriver doivent être logés à la même enseigne que nous. Le CASENCI peut prendre 50 places parce que c’est le plus connu de tous les groupes. Nous ne le contestons pas mais nous disons que les 50 places restantes doivent revenir de droit à l’AFESCI et aux Mamans Eléphants », a précisé une supporter de l’AFESCI. Mieux, ces femmes issues des deux structures affirment sans ambages que c’est Gnahoulou Emile du CASENCI qui est responsable de la chienlit qui prévaut. « C’est lui que le CNSE a pris comme superviseur alors que chaque groupe est autonome. C’est Gnahoulou qui sème le désordre. Tout le monde connaît ses manigances. Il a pris ses 50 places, pourquoi s’immisce-t-il dans les affaires des autres ? Nous ne nous laisserons pas faire », martèlent ces dames désemparées. Avant d’ajouter que ceux qui vont au stade lors des matches à Abidjan se connaissent. « Ce n’est pas parce qu’il y a de l’argent à gagner maintenant que les gens vont faire du faux en enrôlant des comités fictifs. Gnahoulou et son ami Tafin se préparent à vendre des places. Actuellement, ils font la cour à certains de nos membres », ont conclu des membres de l’AFESCI et des Mamans Eléphants. Les trois structures qui provoquent l’ire de ces supporters sont les comités Espoir, féminin et professionnel. Les agents de la direction générale des sports, interrogés mardi dernier, ont noté par ailleurs que depuis Cabinda à la faveur de la CAN2010, le ministre Dagobert Banzio, a identifié trois comités de soutien, le CASENCI, l’AFESCI et les Mamans Eléphants. « On ne comprend pas d’où vient cet autre problème. Ce sont les acteurs et leurs coordinateurs qui peuvent bien l’expliquer », nous a confié un proche du DG Douhou Pierre. Présenté comme le cerveau de la mascarade et du surplus au niveau des comités de soutien, Gnahoulou Emile du CASENCI, a battu en brèches toutes les accusations portées contre lui. « Le CNSE m’a remis 50 places et dans le même temps m’a demandé de superviser tous les autres comités. Ce n’est pas moi qui ai fait le partage. Et puis, celles qui parlent, viennent-elles aux séances d’entraînement ? Depuis plus de quatre mois, on ne les voit pas au stade Félix Houphouët Boigny lors des répétitions. Il y a six groupes de supporters et ce n’est pas moi qui ai favorisé cela », a dit Gnahoulou Emile. Poursuivant, il a noté que le comité des Mamans Eléphants n’est pas un groupe d’animation et ne vaut pas le nom de supporters des Eléphants, car étant simplement un fan club mis sur pied. « Mme Do Bi Geneviève, est-elle une maman Eléphant ? Que les gens arrêtent de raconter des mensonges ! Dr Boni peut vous confirmer ce que je dis. Ce n’est pas moi qui ai favorisé cette présence de six comités pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. C’est le CNSE qui a fait tout. Voyez Dr Boni », a souhaité Gnahoulou Emile pour étayer ses propos. Pour la mise en vente de places en sa possession, il s’est voulu clair : « bientôt, vous verrez la liste de mes membres qui iront en Afrique du Sud le 12 juin 2010. Celles qui m’accusent sont celles-là mêmes qui veulent marchander les places ». Le vice président du CNSE qui pilote tout au niveau des comités de supporters, Dr Boni, joint hier pour dire sa part de vérité, nous a répondu en ces termes : « Je suis présentement en Afrique du Sud. En roaming, ça compte beaucoup. Je serai de retour le samedi » a-t-il répondu.
Annoncia Sehoué
Les animateurs, danseurs, tapeurs et autres supporters des Eléphants se regardent en chien de faïence depuis lundi dernier. A l’origine de cette division, le partage des 100 tickets offerts par le ministère des Sports au titre du Mondial 2010 qui débute dans quelques semaines en Afrique du Sud. Le CNSE qui gère les supporters ivoiriens dans leur ensemble, a offert 50 places au CASENCI, le plus vieux des comités de soutien que dirige Gnahoulou Emile depuis 29 ans. Les 50 autres places restantes, la structure de Jean Louis Billon les a attribuées à cinq comités de supporters en raison de 10 tickets chacun. C’est ce qui a mis le feu aux poudres dans la mesure où deux structures conduites par des femmes supporters dénoncent une mascarade. Il s’agit notamment de l’AFESCI et des Mamans Eléphants. Selon les responsables de ces deux associations, les 100 tickets offerts par la tutelle ne concernent que trois comités de supporters, à savoir le CASENCI, l’AFESCI et les Mamans Eléphants. Parce que clame Mme Do Bi, présidente des Mamans Eléphants, avant son départ le ministre des Sports d’alors, Dagobert Banzio, a fait savoir qu’il reconnaissait que trois comités de soutien que sont les trois sus-cités. « Nous ne sommes pas d’accord. Que les gens nous disent pourquoi ceux qui viennent d’arriver doivent être logés à la même enseigne que nous. Le CASENCI peut prendre 50 places parce que c’est le plus connu de tous les groupes. Nous ne le contestons pas mais nous disons que les 50 places restantes doivent revenir de droit à l’AFESCI et aux Mamans Eléphants », a précisé une supporter de l’AFESCI. Mieux, ces femmes issues des deux structures affirment sans ambages que c’est Gnahoulou Emile du CASENCI qui est responsable de la chienlit qui prévaut. « C’est lui que le CNSE a pris comme superviseur alors que chaque groupe est autonome. C’est Gnahoulou qui sème le désordre. Tout le monde connaît ses manigances. Il a pris ses 50 places, pourquoi s’immisce-t-il dans les affaires des autres ? Nous ne nous laisserons pas faire », martèlent ces dames désemparées. Avant d’ajouter que ceux qui vont au stade lors des matches à Abidjan se connaissent. « Ce n’est pas parce qu’il y a de l’argent à gagner maintenant que les gens vont faire du faux en enrôlant des comités fictifs. Gnahoulou et son ami Tafin se préparent à vendre des places. Actuellement, ils font la cour à certains de nos membres », ont conclu des membres de l’AFESCI et des Mamans Eléphants. Les trois structures qui provoquent l’ire de ces supporters sont les comités Espoir, féminin et professionnel. Les agents de la direction générale des sports, interrogés mardi dernier, ont noté par ailleurs que depuis Cabinda à la faveur de la CAN2010, le ministre Dagobert Banzio, a identifié trois comités de soutien, le CASENCI, l’AFESCI et les Mamans Eléphants. « On ne comprend pas d’où vient cet autre problème. Ce sont les acteurs et leurs coordinateurs qui peuvent bien l’expliquer », nous a confié un proche du DG Douhou Pierre. Présenté comme le cerveau de la mascarade et du surplus au niveau des comités de soutien, Gnahoulou Emile du CASENCI, a battu en brèches toutes les accusations portées contre lui. « Le CNSE m’a remis 50 places et dans le même temps m’a demandé de superviser tous les autres comités. Ce n’est pas moi qui ai fait le partage. Et puis, celles qui parlent, viennent-elles aux séances d’entraînement ? Depuis plus de quatre mois, on ne les voit pas au stade Félix Houphouët Boigny lors des répétitions. Il y a six groupes de supporters et ce n’est pas moi qui ai favorisé cela », a dit Gnahoulou Emile. Poursuivant, il a noté que le comité des Mamans Eléphants n’est pas un groupe d’animation et ne vaut pas le nom de supporters des Eléphants, car étant simplement un fan club mis sur pied. « Mme Do Bi Geneviève, est-elle une maman Eléphant ? Que les gens arrêtent de raconter des mensonges ! Dr Boni peut vous confirmer ce que je dis. Ce n’est pas moi qui ai favorisé cette présence de six comités pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. C’est le CNSE qui a fait tout. Voyez Dr Boni », a souhaité Gnahoulou Emile pour étayer ses propos. Pour la mise en vente de places en sa possession, il s’est voulu clair : « bientôt, vous verrez la liste de mes membres qui iront en Afrique du Sud le 12 juin 2010. Celles qui m’accusent sont celles-là mêmes qui veulent marchander les places ». Le vice président du CNSE qui pilote tout au niveau des comités de supporters, Dr Boni, joint hier pour dire sa part de vérité, nous a répondu en ces termes : « Je suis présentement en Afrique du Sud. En roaming, ça compte beaucoup. Je serai de retour le samedi » a-t-il répondu.
Annoncia Sehoué
