Les 23 Eléphants de la Coupe du monde en Afrique du Sud attendent toujours leurs « salaires ». Les primes de qualification et celles des matches joués, n’ont pas encore été versées. En gros, c’est plus d’un milliard de Fcfa que la Fédération doit à ses mondialistes.
La Coupe du monde 2010 a rangé ses habits au placard le 11 juillet. Mais, toutes les affaires y afférant n’ont pas encore été liquidées à la Fédération ivoirienne de football(Fif). Les primes de sélection et de matches des joueurs ne sont pas encore payées. La prime de sélection s’élève à 50 millions de Fcfa par joueur. Pour les 23 mondialistes, il faut compter 1.150.000.000de Fcfa. A cela il faut ajouter les primes des matches (nul et victoire) contre le Portugal et sur la Corée du Nord. Si tous les 23 athlètes devraient percevoir les 15 millions de Fcfa de prime de ces deux rencontres, c’est une rallonge de 345 millions cfa. Il faut donc estimer à 1.495.000.000 de Fcfa le total de ce qui est dû aux Eléphants après le Mondial. Les joueurs ne sont pas les seuls à toucher les primes. L’encadrement technique, médical, l’intendance, les chargés de mission et plusieurs autres personnes de l’encadrement de la sélection nationale sont également concernés par ces indemités. C’est dire que la FIF a du pain sur la planche. Mais ce qui est bon de savoir, c’est qu’il y a une telle confiance entre les joueurs et le président de l’instance fédérale qu’il serait incompréhensible qu’ils se mettent en grève pour une affaire de prime de matches en retard. Pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, la Fédération et les joueurs se sont entendus concernant les primes. Le capitaine, Didier Drogba, et ses camarades, après concertation, ont convenu de ne pas fixer leurs primes par objectif, mais par match gagné. C’est ce qui a été retenu comme principe. C’est vrai que les Eléphants n’ont pas encore reçu leur argent. Mais il est aussi bon de se demander pourquoi ce retard, là il n’y avait aucun problème auparavant. Est-ce la Fédération elle-même qui a du mal à décaisser ou alors c’est parce qu’elle n’a pas encore été approvisionnée par le ministère des Sports ? Parce qu’après la signature de la communication, l’argent passe par le régisseur via le ministère avant que la Fédération y ait accès. Toutes ces étapes ont-elles été suivies ? Sinon, pourquoi ? Autant de questions auxquelles il faut trouver réponse.
La promesse de la FIF
Ce n’est plus un secret. Plus d’un mois après la Coupe du monde, les joueurs ont fini par perdre patience. Normal. Ils ont fait leur devoir envers leur pays. Ils sont donc en droit de réclamer et attendre ce qui leur revient. Mais comme l’affaire commence à prendre des proportions assez importantes, l’instance fédérale a décidé de mettre la main à la pâte. Préfinancer, sans doute, avant de se faire rembourser par l’Etat. « La Fédération a décidé de payer les primes d’ici la semaine prochaine. C’est vrai qu’il n’y a pas de problème d’argent entre les joueurs et nous, parce qu’on est lié par une confiance mutuelle, mais il faut quand même que ces primes soient payées, c’est normal. Pour éviter de petits problèmes inutiles », rassure un membre de la maison de verre de Treichville. Le ministre des sports, Mel Théodore, lors d’une conférence de presse à Johannesburg, avait révélé que la communication de la Coupe du monde avait du mal à passer au ministère des finances. Parce que les « payeurs » n’avaient plus confiance aux Eléphants. Mais que l’argent avait été déboursé après le nul de la Côte d’Ivoire face au Portugal. Si tel a été le cas, pourquoi les primes des Eléphants ne sont-elles pas payées à ce jour ? Simple interrogation.
Tibet Kipré
La Coupe du monde 2010 a rangé ses habits au placard le 11 juillet. Mais, toutes les affaires y afférant n’ont pas encore été liquidées à la Fédération ivoirienne de football(Fif). Les primes de sélection et de matches des joueurs ne sont pas encore payées. La prime de sélection s’élève à 50 millions de Fcfa par joueur. Pour les 23 mondialistes, il faut compter 1.150.000.000de Fcfa. A cela il faut ajouter les primes des matches (nul et victoire) contre le Portugal et sur la Corée du Nord. Si tous les 23 athlètes devraient percevoir les 15 millions de Fcfa de prime de ces deux rencontres, c’est une rallonge de 345 millions cfa. Il faut donc estimer à 1.495.000.000 de Fcfa le total de ce qui est dû aux Eléphants après le Mondial. Les joueurs ne sont pas les seuls à toucher les primes. L’encadrement technique, médical, l’intendance, les chargés de mission et plusieurs autres personnes de l’encadrement de la sélection nationale sont également concernés par ces indemités. C’est dire que la FIF a du pain sur la planche. Mais ce qui est bon de savoir, c’est qu’il y a une telle confiance entre les joueurs et le président de l’instance fédérale qu’il serait incompréhensible qu’ils se mettent en grève pour une affaire de prime de matches en retard. Pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, la Fédération et les joueurs se sont entendus concernant les primes. Le capitaine, Didier Drogba, et ses camarades, après concertation, ont convenu de ne pas fixer leurs primes par objectif, mais par match gagné. C’est ce qui a été retenu comme principe. C’est vrai que les Eléphants n’ont pas encore reçu leur argent. Mais il est aussi bon de se demander pourquoi ce retard, là il n’y avait aucun problème auparavant. Est-ce la Fédération elle-même qui a du mal à décaisser ou alors c’est parce qu’elle n’a pas encore été approvisionnée par le ministère des Sports ? Parce qu’après la signature de la communication, l’argent passe par le régisseur via le ministère avant que la Fédération y ait accès. Toutes ces étapes ont-elles été suivies ? Sinon, pourquoi ? Autant de questions auxquelles il faut trouver réponse.
La promesse de la FIF
Ce n’est plus un secret. Plus d’un mois après la Coupe du monde, les joueurs ont fini par perdre patience. Normal. Ils ont fait leur devoir envers leur pays. Ils sont donc en droit de réclamer et attendre ce qui leur revient. Mais comme l’affaire commence à prendre des proportions assez importantes, l’instance fédérale a décidé de mettre la main à la pâte. Préfinancer, sans doute, avant de se faire rembourser par l’Etat. « La Fédération a décidé de payer les primes d’ici la semaine prochaine. C’est vrai qu’il n’y a pas de problème d’argent entre les joueurs et nous, parce qu’on est lié par une confiance mutuelle, mais il faut quand même que ces primes soient payées, c’est normal. Pour éviter de petits problèmes inutiles », rassure un membre de la maison de verre de Treichville. Le ministre des sports, Mel Théodore, lors d’une conférence de presse à Johannesburg, avait révélé que la communication de la Coupe du monde avait du mal à passer au ministère des finances. Parce que les « payeurs » n’avaient plus confiance aux Eléphants. Mais que l’argent avait été déboursé après le nul de la Côte d’Ivoire face au Portugal. Si tel a été le cas, pourquoi les primes des Eléphants ne sont-elles pas payées à ce jour ? Simple interrogation.
Tibet Kipré
