Organisateurs officiel, du séjour des supporters lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, Jean Marcel Tapé et sa tour opérateur agréé par la Fifa ont fait le point hier. Dans une salle Emmanuel Dioulo prise d’assaut par la presse, Tapé a éclairé les lanternes. «J’ai perçu 1,208 milliard de Fcfa de la part du ministère de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité urbaine pour tout le voyage de la délégation ivoirienne et nous avons honoré notre part de contrat», a expliqué le responsable d’African village, qui n’a pas manqué de revenir sur les accusations dont sa structure a été l’objet. «Le ministère ne s’y est pas pris tôt. Pour une campagne qui a débuté quelques années plus tôt, c’est seulement à trois semaines du coup d’envoi de la Coupe du monde que nous avons été approchés par le ministère des sports. Ils avaient 460 invités à convoyer sur l’Afrique du Sud. Mais, ils nous ont, dans un premier temps proposé 240 personnes. Ensuite, ils sont revenus avec 200 autres, des supporters professionnels qui étaient enregistrés avec le Cnse. Cette structure de l’Etat de Côte d’Ivoire nous a ignorés au profit d’un opérateur nigérian et elle s’est fourvoyée. C’est là l’origine des problèmes…», a indiqué le promoteur. Avant de faire la précision suivante:
«Nous n’avions jamais dit que nous donnerions les trois repas aux supporters une fois en Afrique du sud. Notre package comportait le transport, l’hébergement, l’entrée au stade et le petit déjeuner. Puisque dans notre village, les espaces étaient mis en location par des restaurateurs. Donc on ne pouvait pas mentionner de repas dans ce package», selon Jean-Marcel Tapé, qui avait, dit-il, à sa disposition 1500 chambres.
Pour lui, le problème se trouve ailleurs, «chez ceux qui ont divisé les Ivoiriens en deux en Afrique du Sud. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons annulé les prestations d’artistes. Il y avait une vive tension entre ivoiriens», a révélé Tapé, qui ne comprend pas cette méchanceté gratuite.
Paul Bagnini
«Nous n’avions jamais dit que nous donnerions les trois repas aux supporters une fois en Afrique du sud. Notre package comportait le transport, l’hébergement, l’entrée au stade et le petit déjeuner. Puisque dans notre village, les espaces étaient mis en location par des restaurateurs. Donc on ne pouvait pas mentionner de repas dans ce package», selon Jean-Marcel Tapé, qui avait, dit-il, à sa disposition 1500 chambres.
Pour lui, le problème se trouve ailleurs, «chez ceux qui ont divisé les Ivoiriens en deux en Afrique du Sud. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons annulé les prestations d’artistes. Il y avait une vive tension entre ivoiriens», a révélé Tapé, qui ne comprend pas cette méchanceté gratuite.
Paul Bagnini