Installé à la tête des Eléphants il y a bientôt deux mois, le technicien suédois, Göran Ericksson, et les Eléphants n’ont pas pu conserver leurs acquis de deux (2) buts durant les 16 dernières minutes face aux Paraguayens .
Hier, à Evian, sous la houlette de leur nouvel entraîneur, les Eléphants de Côte d’Ivoire, on présenté les mêmes signes de fébrilité en défense qu’on leur reproche depuis belle lurette. Le premier de ses deux matches de préparation avant les phases finales du Mondial sud-africain n’a pas produit les effets attendus. Pour ce rendez-vous important, la sélection ivoirienne face à son homologue paraguayenne, elle aussi Mondialiste, a montré pendant 73 minutes, des signes de résistance relativement rassurant avant de céder sous la grosse pression des paraguayens. Les Ivoiriens étaient impatients de voir le visage de leur équipe nationale après dix jours de stage en Suisse. Mais ils sont restés sur leur faim. Car après avoir pris l’avance sur deux buts à la 54è mn (coup franc de Drogba) et à la 73è mn (jaillissement de Bamba Souleymane dans le dos de la défense du Paraguay), les adversaires des Eléphants ont rétabli la parité au score en 14 minutes. Les Ivoiriens attendent avec une certaine impatience, les grands débuts de Sven-Göran Eriksson sur le banc des Pachydermes ivoiriens. Il n’a pas donné satisfaction. L’ancien sélectionneur de l’Angleterre et du Mexique a essayé de remodeler la défense ivoirienne, mais il est tombé sur une bonne habitude des compétitions mondiales qui a huit participations aux phases finales dont deux d’affilés (2006-2010). Les sportifs Ivoiriens attendaient de voir la mayonnaise concoctée depuis le début de leur stage de préparation en Suisse; mais rien n’y fit. Les Eléphants ont contenu les paraguayens en milieu de terrain et ont même réussi à scorer avant de se faire rejoindre par les Sud-Américains avec des buts de Barrios (75è minute) et Torres (88è minute). Contrairement au président Jacques Anouma qui expliquait le week-end dernier, que le technicien suédois « ne fera pas de magie », l’intéressé est lui-même convaincu qu’il est tenu de rassurer les Ivoiriens à quelques encablures de l’ouverture du rendez-vous mondial.
Ericksson obligé de faire le miracle
Même si dix jours ne suffisent pas pour bâtir une équipe de compétition, Sven-Göran Eriksson devra imprimer de par son expérience, sa griffe et apporter quelques satisfactions aux exigeants inconditionnels des Eléphants. Cela ne relève pas de la magie, mais il peut pousser ses Eléphants à se transcender et à faire de la magie à sa place. Ce baptême du feu de Sven-Göran Eriksson a permis d’ailleurs, d’avoir une idée nette sur le projet de jeu qu’il compte appliquer avec les Eléphants. Et en cela, le portier Rusto Villar, Barrios et autres Torres, ont opposé une réplique telle que le technicien suédois est obligé de revoir sa copie s’il ne veut pas connaître le même sort que Stielike, Gerard Gili, Vahid Halilhodzic…L’euphorie de la recherche de poste de titulaire et d’être parmi les 23 élus pour le mondial, a fait perdre toute lucidité à l’équipe ivoirienne qui se fait surprendre dans les ultimes moments de la rencontre. Les Eléphants qui avaient le jeu en main, peuvent avoir des regrets à l’issue de ce premier test grandeur nature.
François NGORAN
Hier, à Evian, sous la houlette de leur nouvel entraîneur, les Eléphants de Côte d’Ivoire, on présenté les mêmes signes de fébrilité en défense qu’on leur reproche depuis belle lurette. Le premier de ses deux matches de préparation avant les phases finales du Mondial sud-africain n’a pas produit les effets attendus. Pour ce rendez-vous important, la sélection ivoirienne face à son homologue paraguayenne, elle aussi Mondialiste, a montré pendant 73 minutes, des signes de résistance relativement rassurant avant de céder sous la grosse pression des paraguayens. Les Ivoiriens étaient impatients de voir le visage de leur équipe nationale après dix jours de stage en Suisse. Mais ils sont restés sur leur faim. Car après avoir pris l’avance sur deux buts à la 54è mn (coup franc de Drogba) et à la 73è mn (jaillissement de Bamba Souleymane dans le dos de la défense du Paraguay), les adversaires des Eléphants ont rétabli la parité au score en 14 minutes. Les Ivoiriens attendent avec une certaine impatience, les grands débuts de Sven-Göran Eriksson sur le banc des Pachydermes ivoiriens. Il n’a pas donné satisfaction. L’ancien sélectionneur de l’Angleterre et du Mexique a essayé de remodeler la défense ivoirienne, mais il est tombé sur une bonne habitude des compétitions mondiales qui a huit participations aux phases finales dont deux d’affilés (2006-2010). Les sportifs Ivoiriens attendaient de voir la mayonnaise concoctée depuis le début de leur stage de préparation en Suisse; mais rien n’y fit. Les Eléphants ont contenu les paraguayens en milieu de terrain et ont même réussi à scorer avant de se faire rejoindre par les Sud-Américains avec des buts de Barrios (75è minute) et Torres (88è minute). Contrairement au président Jacques Anouma qui expliquait le week-end dernier, que le technicien suédois « ne fera pas de magie », l’intéressé est lui-même convaincu qu’il est tenu de rassurer les Ivoiriens à quelques encablures de l’ouverture du rendez-vous mondial.
Ericksson obligé de faire le miracle
Même si dix jours ne suffisent pas pour bâtir une équipe de compétition, Sven-Göran Eriksson devra imprimer de par son expérience, sa griffe et apporter quelques satisfactions aux exigeants inconditionnels des Eléphants. Cela ne relève pas de la magie, mais il peut pousser ses Eléphants à se transcender et à faire de la magie à sa place. Ce baptême du feu de Sven-Göran Eriksson a permis d’ailleurs, d’avoir une idée nette sur le projet de jeu qu’il compte appliquer avec les Eléphants. Et en cela, le portier Rusto Villar, Barrios et autres Torres, ont opposé une réplique telle que le technicien suédois est obligé de revoir sa copie s’il ne veut pas connaître le même sort que Stielike, Gerard Gili, Vahid Halilhodzic…L’euphorie de la recherche de poste de titulaire et d’être parmi les 23 élus pour le mondial, a fait perdre toute lucidité à l’équipe ivoirienne qui se fait surprendre dans les ultimes moments de la rencontre. Les Eléphants qui avaient le jeu en main, peuvent avoir des regrets à l’issue de ce premier test grandeur nature.
François NGORAN
