Pour sa première sortie, Sven Goran a fait tourner 17 joueurs. Ce groupe, dans l'ensemble, a encore de gros efforts à faire dans la précision et la concentration.
Arrivé il y a seulement deux mois, Ericksson, au niveau tactique n'a pas encore réussi à changer le système traditionnel de la côte d'ivoire, le 4 - 3 - 3. Le seul fait notable, c'est le recul de Zokora au poste de libero. Avec une prestation moyenne, un groupe se dégage tout de même, et prend forme. On peut, sans crainte, dire que les 17 joueurs qui ont pris part à la rencontre feront le voyage au pays de Mandela. Les Eléphants ont de fortes potentialités mais il ne reste plus qu'à corriger certaines lacunes récurrentes. Surtout l’épineux problème des errements défensifs. Face au Paraguay, les Eléphants ont développé certes, des qualités mais qui leur semblaient pourtant étrangères depuis la CAN 2006 en Egypte. A Evian, pour le premier essai avec Ericksson à sa tête, la sélection ivoirienne n’a pas vraiment été perspicace. Cependant, le sélectionneur argentin et l’équipe paraguayenne, n’oublieront pas de si tôt leur deuxième confrontation avec les Eléphants. Car l’agressivité était bien le leitmotiv des Ivoiriens sur le porteur du ballon. Le milieu de terrain d’habitude lent et moins agressif, n’a cette fois ci pas laissé de répit aux Albirrojas. La solidarité du groupe n’a pas suffi pour sauver les acquis. Le bon point, c’est que les supporters ivoiriens ont vite effacé de leur esprit la lenteur, la lourdeur et la résignation des Eléphants lors de la défaite en quart de la CAN 2010 face à l’Algérie.
Inefficacité offensive, fébrilité défensive à corriger
Là où les boulons doivent et méritent d’être resserrés, c’est en défense. Très vite mise en difficulté surtout sur les balles aériennes, la base arrière des Eléphants perd toute sa sérénité et sa concentration à des moments importants. Telle que lors de cette partie contre le Paraguay dont ils avaient pourtant les clés. Cette fébrilité défensive est peut-être la conséquence de l’inefficacité offensive dont à fait preuve l’attaque ivoirienne. Ericksson qui n’a plus assez de temps, doit réagir afin de donner une âme à son équipe pour la suite. Les Ivoiriens attendent la deuxième sortie face au Japon, le vendredi prochain pour, peut être, le suivre dans son aventure avec les Eléphants en Afrique du Sud.
François NGORAN
Arrivé il y a seulement deux mois, Ericksson, au niveau tactique n'a pas encore réussi à changer le système traditionnel de la côte d'ivoire, le 4 - 3 - 3. Le seul fait notable, c'est le recul de Zokora au poste de libero. Avec une prestation moyenne, un groupe se dégage tout de même, et prend forme. On peut, sans crainte, dire que les 17 joueurs qui ont pris part à la rencontre feront le voyage au pays de Mandela. Les Eléphants ont de fortes potentialités mais il ne reste plus qu'à corriger certaines lacunes récurrentes. Surtout l’épineux problème des errements défensifs. Face au Paraguay, les Eléphants ont développé certes, des qualités mais qui leur semblaient pourtant étrangères depuis la CAN 2006 en Egypte. A Evian, pour le premier essai avec Ericksson à sa tête, la sélection ivoirienne n’a pas vraiment été perspicace. Cependant, le sélectionneur argentin et l’équipe paraguayenne, n’oublieront pas de si tôt leur deuxième confrontation avec les Eléphants. Car l’agressivité était bien le leitmotiv des Ivoiriens sur le porteur du ballon. Le milieu de terrain d’habitude lent et moins agressif, n’a cette fois ci pas laissé de répit aux Albirrojas. La solidarité du groupe n’a pas suffi pour sauver les acquis. Le bon point, c’est que les supporters ivoiriens ont vite effacé de leur esprit la lenteur, la lourdeur et la résignation des Eléphants lors de la défaite en quart de la CAN 2010 face à l’Algérie.
Inefficacité offensive, fébrilité défensive à corriger
Là où les boulons doivent et méritent d’être resserrés, c’est en défense. Très vite mise en difficulté surtout sur les balles aériennes, la base arrière des Eléphants perd toute sa sérénité et sa concentration à des moments importants. Telle que lors de cette partie contre le Paraguay dont ils avaient pourtant les clés. Cette fébrilité défensive est peut-être la conséquence de l’inefficacité offensive dont à fait preuve l’attaque ivoirienne. Ericksson qui n’a plus assez de temps, doit réagir afin de donner une âme à son équipe pour la suite. Les Ivoiriens attendent la deuxième sortie face au Japon, le vendredi prochain pour, peut être, le suivre dans son aventure avec les Eléphants en Afrique du Sud.
François NGORAN