L'un de nos amis est en train de perdre la voix pour avoir inhalé les déchets toxiques utilisés par les refondateurs qui en ont fait l'importation pour démoustiquer le district d'Abidjan.
Cela a commencé par des raclements de gorge réguliers dus au fait que notre ami ressentait comme un tapis dans la gorge qu'il cherchait désespérément à extirper et à rejeter.
Les radios qu'il a alors faites ne présentaient rien lorsqu'il les a présentées au médecin.
C'est alors que le médecin lui a demandé s'il n'avait pas respiré un produit nocif car tout laissait entrevoir qu'il s'agissait d'une allergie.
Notre ami s'est alors rappelé qu'il avait saigné du nez après la démoustication sévère de la ville d'Abidjan par les services du gouverneur de cette "province."
Rien de particulier ou d'alarmant ne s'étant manifesté par la suite, notre ami a pensé qu'il ne s'était agi que d'une fausse alerte et que son organisme avait pris le dessus.
Et puis voilà que depuis bientôt huit mois, ces raclements de gorge ont commencé et la voix, ces derniers temps, s'éteint progressivement.
Nous pensions qu'il s'agissait d'une angine ou d'une forte grippe suivie de maux de gorge.
Notre ami nous a fait savoir qu'il n'en était rien et qu'il ne ressentait aucune douleur dans la gorge.
Nous nous sommes alors rappelé la conversation que nous avons eue avec un médecin au sujet des conséquences dramatiques des déchets toxiques sur la gent féminine.
-les fausses couches
-les bébés à moitié formés
-les bébés difformes : gnomes et hydrocéphales
Ce sont ainsi des mères anéanties, des familles bouleversées qui quittent nos mouroirs d'hôpitaux après y avoir laissé le corps sans vie du monstre auquel elles ont failli donner vie.
Que dire de ces maladies et affections bizarres dont on ne connait pas l'origine et devant lesquelles les médecins sont impuissants ?
C'est là le quotidien de ces centaines de milliers d'intoxiqués qui ne savent plus à quel saint se vouer et à qui on dénie le droit de réclamer justice et réparation.
Lorsque les victimes désargentées demandent un dédommagement minimum pour tenter de se soigner ou du moins se donner l'illusion de se soigner, il se trouve quelqu'un pour dire que réclamer réparation des préjudices subis du fait des déchets toxiques "n'est pas un métier !"
Ainsi, celui qui se dit le premier des Ivoiriens mais qui a mis plus d'un mois avant de se rendre sur un des sites pollués demande donc à ces pauvres bougres de souffrir, de se taire, de ne rien réclamer surtout et de mourir en silence "sans déranger les gens", en particulier ceux qui se sont enrichis en faisant venir ces déchets toxiques sur notre sol et ceux qui ont empoché le dédommagement dérisoire de 100 milliards négociés à la hâte et payé par Trafigura.
On nous avait dit qu'on s'était empressé de négocier un tel dédommagement parce qu'on voulait soigner et dédommager en urgence les victimes de ce crime contre l'humanité commis par des personnes cupides dont l'enrichissement à tout prix est l'unique idéal dans la vie.
On nous avait même promis un hôpital qui allait s'occuper exclusivement des victimes des déchets toxiques cela pour justifier le rétrécissement comme peau de chagrin de la part réservée aux victimes, de la somme payée par Trafigura.
Tout le monde pensait en effet que les 100 milliards étaient entièrement destinés aux victimes. Que nenni ! On nous faisait savoir soudain que les victimes n'avaient que 25 milliards, les 75 milliards restants revenant à l'Etat qui allait dépolluer les sites et construire ce fameux hôpital.
A ce jour, aucun site n'a été dépollué et on attend que l'hôpital sorte de terre et fonctionne !
Que pouvait-on d'ailleurs attendre d'un régime pour qui la santé et le bien-être des populations sont le cadet des soucis ?
Monsieur Laurent Gbagbo et son régime ont plutôt refusé que les responsables présumés de ce crime horrible et odieux rendent compte de leurs actes.
Le général Mangou, celui-là qui a porté sa croix en 1999 et 2000, ses grands commandements et les Forces de Défense et de Sécurité ont alors posé un acte hautement républicain en réinstallant de force dans leurs fonctions ceux qui ont permis l'entrée "l'épandage" de ces déchets toxiques.
Nos ( ?) Forces de défense et de sécurité n'ont rien à foutre du sort du peuple qui les nourrit. Elles sont là pour protéger et défendre un régime même dans ses actes les plus répréhensibles. C'est là être républicain sous le régime de la refondation !
Une justice aux ordres s'est ensuite empressée de blanchir tous les gros bonnets, pontes du régime, pour condamner des sous lampistes et clôturer ainsi le dossier.
Notre ami peut donc perdre la voix, les femmes peuvent continuer à mettre au monde des monstres difformes, les gens peuvent continuer à mourir à petit feu et en silence, la justice des refondateurs a été rendue et l'autorité de la chose jugée a définitivement ( ?) clos ( ?) le dossier.
Ainsi va la Côte d'Ivoire déglinguée où n'est normal que ce qui est anormal !
Dans leur souffrance et dans leur détresse, les victimes des déchets toxiques continuent tout de même d'espérer qu'un jour viendra où on découvrira enfin ceux qui ont fait entrer ce poison dans notre pays alors que des pays amis nous avaient alertés et le pourquoi d'un acte aussi ignoble.
A défaut de guérir, elles auront au moins la consolation ( ?) de ne pas être toutes mortes dans l'ignorance des causes et la méconnaissance des vrais auteurs de leur mort !
Doubé Binty
Cela a commencé par des raclements de gorge réguliers dus au fait que notre ami ressentait comme un tapis dans la gorge qu'il cherchait désespérément à extirper et à rejeter.
Les radios qu'il a alors faites ne présentaient rien lorsqu'il les a présentées au médecin.
C'est alors que le médecin lui a demandé s'il n'avait pas respiré un produit nocif car tout laissait entrevoir qu'il s'agissait d'une allergie.
Notre ami s'est alors rappelé qu'il avait saigné du nez après la démoustication sévère de la ville d'Abidjan par les services du gouverneur de cette "province."
Rien de particulier ou d'alarmant ne s'étant manifesté par la suite, notre ami a pensé qu'il ne s'était agi que d'une fausse alerte et que son organisme avait pris le dessus.
Et puis voilà que depuis bientôt huit mois, ces raclements de gorge ont commencé et la voix, ces derniers temps, s'éteint progressivement.
Nous pensions qu'il s'agissait d'une angine ou d'une forte grippe suivie de maux de gorge.
Notre ami nous a fait savoir qu'il n'en était rien et qu'il ne ressentait aucune douleur dans la gorge.
Nous nous sommes alors rappelé la conversation que nous avons eue avec un médecin au sujet des conséquences dramatiques des déchets toxiques sur la gent féminine.
-les fausses couches
-les bébés à moitié formés
-les bébés difformes : gnomes et hydrocéphales
Ce sont ainsi des mères anéanties, des familles bouleversées qui quittent nos mouroirs d'hôpitaux après y avoir laissé le corps sans vie du monstre auquel elles ont failli donner vie.
Que dire de ces maladies et affections bizarres dont on ne connait pas l'origine et devant lesquelles les médecins sont impuissants ?
C'est là le quotidien de ces centaines de milliers d'intoxiqués qui ne savent plus à quel saint se vouer et à qui on dénie le droit de réclamer justice et réparation.
Lorsque les victimes désargentées demandent un dédommagement minimum pour tenter de se soigner ou du moins se donner l'illusion de se soigner, il se trouve quelqu'un pour dire que réclamer réparation des préjudices subis du fait des déchets toxiques "n'est pas un métier !"
Ainsi, celui qui se dit le premier des Ivoiriens mais qui a mis plus d'un mois avant de se rendre sur un des sites pollués demande donc à ces pauvres bougres de souffrir, de se taire, de ne rien réclamer surtout et de mourir en silence "sans déranger les gens", en particulier ceux qui se sont enrichis en faisant venir ces déchets toxiques sur notre sol et ceux qui ont empoché le dédommagement dérisoire de 100 milliards négociés à la hâte et payé par Trafigura.
On nous avait dit qu'on s'était empressé de négocier un tel dédommagement parce qu'on voulait soigner et dédommager en urgence les victimes de ce crime contre l'humanité commis par des personnes cupides dont l'enrichissement à tout prix est l'unique idéal dans la vie.
On nous avait même promis un hôpital qui allait s'occuper exclusivement des victimes des déchets toxiques cela pour justifier le rétrécissement comme peau de chagrin de la part réservée aux victimes, de la somme payée par Trafigura.
Tout le monde pensait en effet que les 100 milliards étaient entièrement destinés aux victimes. Que nenni ! On nous faisait savoir soudain que les victimes n'avaient que 25 milliards, les 75 milliards restants revenant à l'Etat qui allait dépolluer les sites et construire ce fameux hôpital.
A ce jour, aucun site n'a été dépollué et on attend que l'hôpital sorte de terre et fonctionne !
Que pouvait-on d'ailleurs attendre d'un régime pour qui la santé et le bien-être des populations sont le cadet des soucis ?
Monsieur Laurent Gbagbo et son régime ont plutôt refusé que les responsables présumés de ce crime horrible et odieux rendent compte de leurs actes.
Le général Mangou, celui-là qui a porté sa croix en 1999 et 2000, ses grands commandements et les Forces de Défense et de Sécurité ont alors posé un acte hautement républicain en réinstallant de force dans leurs fonctions ceux qui ont permis l'entrée "l'épandage" de ces déchets toxiques.
Nos ( ?) Forces de défense et de sécurité n'ont rien à foutre du sort du peuple qui les nourrit. Elles sont là pour protéger et défendre un régime même dans ses actes les plus répréhensibles. C'est là être républicain sous le régime de la refondation !
Une justice aux ordres s'est ensuite empressée de blanchir tous les gros bonnets, pontes du régime, pour condamner des sous lampistes et clôturer ainsi le dossier.
Notre ami peut donc perdre la voix, les femmes peuvent continuer à mettre au monde des monstres difformes, les gens peuvent continuer à mourir à petit feu et en silence, la justice des refondateurs a été rendue et l'autorité de la chose jugée a définitivement ( ?) clos ( ?) le dossier.
Ainsi va la Côte d'Ivoire déglinguée où n'est normal que ce qui est anormal !
Dans leur souffrance et dans leur détresse, les victimes des déchets toxiques continuent tout de même d'espérer qu'un jour viendra où on découvrira enfin ceux qui ont fait entrer ce poison dans notre pays alors que des pays amis nous avaient alertés et le pourquoi d'un acte aussi ignoble.
A défaut de guérir, elles auront au moins la consolation ( ?) de ne pas être toutes mortes dans l'ignorance des causes et la méconnaissance des vrais auteurs de leur mort !
Doubé Binty