Après la grande première du 31 mai 2010, le long métrage documentaire « Un homme, une vision » de la réalisatrice Hanny Tchelley-Etibou a été projeté le mercredi 9 juin 2010, à la salle Lougah François du palais de la culture de Treichville à Abidjan. Le film qui est d’une durée de 100 minutes, « doit, selon le regard porté par le professeur Dedi Séry, être vu au moins deux fois parce qu’il renferme des choses extraordinaires dont la jeunesse doit s’inspirer ». En plus de n’avoir pas fait une œuvre « unijambiste », la réalisatrice, explique le professeur Dédi Séry, ne s’est pas basée sur une unique source. « Le travail qu’elle a réalisé est un travail de professionnel parce qu’elle s’est appuyée sur des faits et a cherché plusieurs sources. Elle a parcouru le monde entier – au moins deux continents – et a rencontré des gens de couleurs différentes », a-t-il commenté. Pour lui, la réalisatrice Hanny Tchelley-Etibou a cherché à respecter les faits pour les confronter. « C’est la première des choses qui m’a interpellé. Car, c’est la démarche de tout chercheur : il faut d’abord les faits ensuite, l’ordre », a-t-il apprécié. Et d’ajouter : « c’est un film de recherche sur la base duquel tout le monde doit fonctionner ». ‘’Un homme, une vision’’ est, pour le professeur Dédi Séry, une « démonstration de méthodologie et d’approche ». Sur les interventions des personnes ressources du film, Dédi Séry fait remarquer une convergence et concordance au point où chacun est « interpellé par ce film ». « Tous ceux qui sont intervenus ne se sont pas concertés. Mais, les conclusions auxquelles ils sont parvenus, c’est exactement la vision politique, sociale et culturelle du Président Laurent Gbagbo et son action. Il y a une convergence extraordinaire entre la vision que le Président Laurent Gbagbo a, sa conviction de la société et son action. C’est une situation exceptionnelle qui fait dire que le subconscient de l’homme, de l’humanité, c’est de vouloir tirer celui qui se lève par le bas. Il y a un processus de nivèlement par le bas », explique Dédy Séry. Parlant du personnage Laurent Gbagbo et de son combat, Dédi Séry dit : « Il a voulu se lever et, parce qu’il l’a voulu, il a eu contre lui toute la conscience exaltante, cette volonté de la réduire à néant. Donc, sa popularité, son prestige – aujourd’hui – national et international, est lié à sa volonté, à sa vision. Il y a très peu de gens qui ont cette volonté et cette vision »
Koné Saydoo
Koné Saydoo