Le nouveau directeur local de campagne du président de la République, dans le canton Akoué Sud donne les raisons qui l’ont poussé à soutenir le chef de l’Etat, parle des dirigeants de son ancien parti politique, le PDCI et lève un coin de voile sur les stratégies qu’il compte mettre en œuvre pour permettre à son candidat de sortir victorieux de l’élection présidentielle à venir, dans la région des Lacs.
Notre Voie : Vous étiez aux côtés du Premier ministre Charles Banny. Aujourd’hui vous soutenez le président Laurent Gbagbo. Qu’est-ce qui a favorisé ce choix? Ballo Michel : Tous les candidats au niveau de la présidentielle disent qu’ils veulent arranger les populations. Il y en a qui se promènent pour partager des milliards et disent que les Baoulé de Yamoussoukro ont fait leur temps et que c’est fini pour eux. A côté de ceux-ci, Laurent Gbagbo nous montre constamment qu’il est prêt à se sacrifier pour son pays. Laurent Gbagbo est en train de poursuivre l’œuvre de Houphouët-Boigny. Il construit le sénat. Il a fini l’hôtel des députés. Il est en train de construire le parlement, le palais présidentiel. Et à partir de ces actes concrets, palpables, visibles, je me suis dit pourquoi continuer de le combattre. Je vais suivre Gbagbo Laurent parce qu’il est le continuateur de l’œuvre de Houphouët-Boigny. Et un grand homme a besoin de soutien parce qu’il est sur la voie de la vérité. C’est tout mon combat. J’ai été secrétaire général du PDCI pas pour aller soutenir quelqu’un. J’ai toujours refusé de me ranger au nombre des suiveurs de Bédié. Donc j’ai choisi quelqu’un d’autre. Je ne veux pas citer de nom, j’ai soutenu des gens. Mais aujourd’hui au lieu de continuer à chercher ailleurs ce que je cherchais s’est présenté à moi. C’est Laurent Gbagbo. Et c’est pourquoi je me retrouve aujourd’hui dans la majorité présidentielle.
N.V. : Vous avez de tout temps juré que vous n’allez pour rien au monde suivre Laurent Gbogbo. Est-ce que vous ne donnez pas raison à ceux qui disent que vous suivez Laurent Gbagbo pour de l’argent ? B.M. : Non, Je n’ai jamais reçu un centime du président Laurent Gbagbo. J’entends des gens dirent que le président de la République m`a acheté. Peut-être qu’il m’a acheté moralement. J’accepte que Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d’Ivoire m’ait acheté moralement. Moralement parce qu’on s’est senti orphelin à Yamoussoukro. Moralement parce qu’il est en train de poursuivre l’œuvre que Houphouët-Boignya commancée à Yamoussoukro avant sa mort en 1993. Laurent Gbagbo se soucie de l’amélioration du cadre de vie de mes parents et des populations de la région des Lacs. C’est en cela qu’il m’a acheté, mais pas avec des billets de banque. Ceux qui disent aussi que je les ai trahis, c’est ceux qui refusent de voir la vérité. Le président Houphouët-Boigny, c’est un grand Monsieur qui nous a beaucoup parlé. A l’époque Houphouët n’a jamais nommé son successeur. Pour ceux qui ont suivi l’histoire récente de notre pays, Houphouët a toujours dit qu’il a formé une équipe et que le capitaine sortirait de cette équipe. Et quand il parle d’équipe, il parle des cadres ivoiriens. Il n’a pas parlé des cadres d’un seul parti. Je vois en Laurent Gbagbo, l’un des capitaines que Houphouët a laissé sur le ring et qui est en train de poursuivre son action de développement pour nous.
N.V. : Est-ce qu’on peut dire que vous avez rompu avec le PDCI pour déposer vos valises aux cotés du président Laurent Gbagbo? B.M. : Pour le moment, c’est Gbagbo qui est là. Tant que Gbagbo continuera de poursuivre le travail que Houphouët-Boigny a laissé, moi je le soutiens. On ne vote pas un parti politique. On vote un être humain qui est dans un parti politique à partir des actes qu’il pose. On a vu récemment aux Etats-Unis des républicains qui ont voté Barak Obama qui est démocrate à partir du projet de société que celui-ci a présenté. Je crois que si nous nous inscrivons dans cette logique, nous devons porter notre choix sur le président Laurent Gbagbo au pouvoir au soir des élections prochaines parce que, c’est lui qui a des projets fiables pour notre pays. Je ne suis pas FPI. Je soutiens les bonnes actions de Gbagbo Laurent. J’encourage le président Laurent Gbagbo qui n’a jamais été rancunier. Regarder Yamoussoukro. Yamoussoukro était en marge du développement de la Côte d’Ivoire. On a vu des gens qui ont vendu le paquet de ciment à 1000 Fcfa dans leur village. On a vu le caveau de Houphouët- Boigny qui coulait. On a vu la maison de Houphouët- Boigny qui a été cassé à Abidjan. On a vu interdire le salon d’honneur à l’aéroport à la veuve de Houphouët- Boigny. On a tout vu. Qu’on laisse Gbagbo travailler pour Yamoussoukro. L’histoire retiendra ça, même si les hommes ne le reconnaissent pas. Est-ce que l’ingratitude est une qualité humaine ? Si c’est non, c’est que je suis sur la voie de la vérité. Il ne faut pas suivre les hommes parce qu’il faut les suivre. Je n’aime pas les alliances contre nature. Qui a lancé le mandat international contre Allassane Ouattara ? Ce n’est pas Bédié ? Qu’est-ce qu’il a vu ? Est-ce que c’est un autre Allassane ou bien c’est le même avec lequel il se retrouve dans un même mouvement à base d’intérêt personnel appelé RHDP? Je ne suis pas d’accord. Je suis jeune et je ne peux pas évoluer dans un système à base de mensonges. Ça n’engage que moi. Ceux-là mêmes qui étaient les héritiers d’Houphouët-Boigny ont fait quoi et vous ne voulez pas qu’on encourage celui qui malgré tout ce qui s’est passé est en train de réhabiliter Yamoussoukro?
N.V. : Pendant la campagne qu’est-ce que vous comptez faire pour la réélection de votre candidat? B.M. : C’est de parcourir les villages et campements de mon canton où je suis DLC pour dire la vérité. Rien que la vérité. La campagne sera très facile pour nous parce que ce sera le mensonge contre la vérité. Nous allons dire la vérité à nos parents, à nos mamans, à notre jeunesse. L’histoire d’un témoignage. On a vu Yamoussoukro dans un état de délabrement très avancé et Laurent Gbagbo est venu faire revivre Yamoussoukro. Et pour ça il est à soutenir. Interview réalisée par Gervais Amany gervaisamony@yahoo.fr
Notre Voie : Vous étiez aux côtés du Premier ministre Charles Banny. Aujourd’hui vous soutenez le président Laurent Gbagbo. Qu’est-ce qui a favorisé ce choix? Ballo Michel : Tous les candidats au niveau de la présidentielle disent qu’ils veulent arranger les populations. Il y en a qui se promènent pour partager des milliards et disent que les Baoulé de Yamoussoukro ont fait leur temps et que c’est fini pour eux. A côté de ceux-ci, Laurent Gbagbo nous montre constamment qu’il est prêt à se sacrifier pour son pays. Laurent Gbagbo est en train de poursuivre l’œuvre de Houphouët-Boigny. Il construit le sénat. Il a fini l’hôtel des députés. Il est en train de construire le parlement, le palais présidentiel. Et à partir de ces actes concrets, palpables, visibles, je me suis dit pourquoi continuer de le combattre. Je vais suivre Gbagbo Laurent parce qu’il est le continuateur de l’œuvre de Houphouët-Boigny. Et un grand homme a besoin de soutien parce qu’il est sur la voie de la vérité. C’est tout mon combat. J’ai été secrétaire général du PDCI pas pour aller soutenir quelqu’un. J’ai toujours refusé de me ranger au nombre des suiveurs de Bédié. Donc j’ai choisi quelqu’un d’autre. Je ne veux pas citer de nom, j’ai soutenu des gens. Mais aujourd’hui au lieu de continuer à chercher ailleurs ce que je cherchais s’est présenté à moi. C’est Laurent Gbagbo. Et c’est pourquoi je me retrouve aujourd’hui dans la majorité présidentielle.
N.V. : Vous avez de tout temps juré que vous n’allez pour rien au monde suivre Laurent Gbogbo. Est-ce que vous ne donnez pas raison à ceux qui disent que vous suivez Laurent Gbagbo pour de l’argent ? B.M. : Non, Je n’ai jamais reçu un centime du président Laurent Gbagbo. J’entends des gens dirent que le président de la République m`a acheté. Peut-être qu’il m’a acheté moralement. J’accepte que Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d’Ivoire m’ait acheté moralement. Moralement parce qu’on s’est senti orphelin à Yamoussoukro. Moralement parce qu’il est en train de poursuivre l’œuvre que Houphouët-Boignya commancée à Yamoussoukro avant sa mort en 1993. Laurent Gbagbo se soucie de l’amélioration du cadre de vie de mes parents et des populations de la région des Lacs. C’est en cela qu’il m’a acheté, mais pas avec des billets de banque. Ceux qui disent aussi que je les ai trahis, c’est ceux qui refusent de voir la vérité. Le président Houphouët-Boigny, c’est un grand Monsieur qui nous a beaucoup parlé. A l’époque Houphouët n’a jamais nommé son successeur. Pour ceux qui ont suivi l’histoire récente de notre pays, Houphouët a toujours dit qu’il a formé une équipe et que le capitaine sortirait de cette équipe. Et quand il parle d’équipe, il parle des cadres ivoiriens. Il n’a pas parlé des cadres d’un seul parti. Je vois en Laurent Gbagbo, l’un des capitaines que Houphouët a laissé sur le ring et qui est en train de poursuivre son action de développement pour nous.
N.V. : Est-ce qu’on peut dire que vous avez rompu avec le PDCI pour déposer vos valises aux cotés du président Laurent Gbagbo? B.M. : Pour le moment, c’est Gbagbo qui est là. Tant que Gbagbo continuera de poursuivre le travail que Houphouët-Boigny a laissé, moi je le soutiens. On ne vote pas un parti politique. On vote un être humain qui est dans un parti politique à partir des actes qu’il pose. On a vu récemment aux Etats-Unis des républicains qui ont voté Barak Obama qui est démocrate à partir du projet de société que celui-ci a présenté. Je crois que si nous nous inscrivons dans cette logique, nous devons porter notre choix sur le président Laurent Gbagbo au pouvoir au soir des élections prochaines parce que, c’est lui qui a des projets fiables pour notre pays. Je ne suis pas FPI. Je soutiens les bonnes actions de Gbagbo Laurent. J’encourage le président Laurent Gbagbo qui n’a jamais été rancunier. Regarder Yamoussoukro. Yamoussoukro était en marge du développement de la Côte d’Ivoire. On a vu des gens qui ont vendu le paquet de ciment à 1000 Fcfa dans leur village. On a vu le caveau de Houphouët- Boigny qui coulait. On a vu la maison de Houphouët- Boigny qui a été cassé à Abidjan. On a vu interdire le salon d’honneur à l’aéroport à la veuve de Houphouët- Boigny. On a tout vu. Qu’on laisse Gbagbo travailler pour Yamoussoukro. L’histoire retiendra ça, même si les hommes ne le reconnaissent pas. Est-ce que l’ingratitude est une qualité humaine ? Si c’est non, c’est que je suis sur la voie de la vérité. Il ne faut pas suivre les hommes parce qu’il faut les suivre. Je n’aime pas les alliances contre nature. Qui a lancé le mandat international contre Allassane Ouattara ? Ce n’est pas Bédié ? Qu’est-ce qu’il a vu ? Est-ce que c’est un autre Allassane ou bien c’est le même avec lequel il se retrouve dans un même mouvement à base d’intérêt personnel appelé RHDP? Je ne suis pas d’accord. Je suis jeune et je ne peux pas évoluer dans un système à base de mensonges. Ça n’engage que moi. Ceux-là mêmes qui étaient les héritiers d’Houphouët-Boigny ont fait quoi et vous ne voulez pas qu’on encourage celui qui malgré tout ce qui s’est passé est en train de réhabiliter Yamoussoukro?
N.V. : Pendant la campagne qu’est-ce que vous comptez faire pour la réélection de votre candidat? B.M. : C’est de parcourir les villages et campements de mon canton où je suis DLC pour dire la vérité. Rien que la vérité. La campagne sera très facile pour nous parce que ce sera le mensonge contre la vérité. Nous allons dire la vérité à nos parents, à nos mamans, à notre jeunesse. L’histoire d’un témoignage. On a vu Yamoussoukro dans un état de délabrement très avancé et Laurent Gbagbo est venu faire revivre Yamoussoukro. Et pour ça il est à soutenir. Interview réalisée par Gervais Amany gervaisamony@yahoo.fr
