La bataille pour instaurer ‘’l’âme’’ du Fpi est loin d’être terminée. Les aversions qu’ont les uns pour les autres ont été remises au goût du jour. Et ce, à l’occasion du conclave d’explications au domicile du président Pascal Affi N’Guessan. Où chaque camp a développé les arguments à l’effet de mieux faire comprendre sa démarche.
Les faits qui condamnent Tagro
De sources crédibles, le ministre aurait avoué qu’il fait la sélection à l’entrée à l’Ecole Nationale de Police pour renforcer, à la demande de la direction de son parti, le cordon sécuritaire du Fpi. Ainsi, Simone Gbagbo, Affi N’Guessan, Sokoury Bohui… bénéficieront d’un quota chacun, à chaque concours. Ces places sont gracieusement offertes pour renforcer les bases du pouvoir de Laurent Gbagbo. Tout le contraire des actes posés par M. Koulibaly. Des révélations de taille suivies de bien d’autres. A en croire nos sources, le ministre Tagro aurait soutenu mordicus qu’à son arrivée dans ce département, il aurait décidé de faire en sorte que son parti ait ses propres policiers. Ainsi, chaque année avant l’ouverture du concours, les deux tiers des 1000 ou 1300 places sont bloquées d’avance au bénéfice du Fpi » a révélé un confrère hier, qui rendait compte des propos tenus par le désormais frère ennemi de Koulibaly. Selon d’autres informations, ces recrutements à l’école de police se font par esprit tribaliste. Ne devient donc pas policier qui veut. Il faut être de la tribu, y mettre le prix. On comprend aisément pourquoi les résultats du concours d’entrée à la police nationale, une fois affichés la nuit, sont retirés au petit matin sur ordre du sommet.
Lida Kouassi Moïse sur le ring
Comme à la première rencontre, M. Lida Kouassi Moïse s’est opposé aux exigences des pro-Tagro dont Marie Odette Lourougnon. A ceux qui exigeaient de Koulibaly une excuse, l’ex-ministre de la Défense, M. Lida Kouassi Moïse, a dit niet à cette requête. Car pour lui, le mal ne serait pas imputable au président de l’Assemblée nationale. Argumentant ses propos, Lida a pris comme exemple son propre cas. Marquant son désaccord, il avait rappelé avoir été accusé à l’époque, d’avoir fait abattre son frère Boga Doudou. Et, bien qu’une enquête interne (Fpi) ait été ouverte et dont les conclusions ont prouvé son innocence, il (lui Lida) n’avait jamais reçu d’excuses de son parti. Donc, pas question qu’on torde le coup au ‘’principe’’. A la vérité, on voudrait par ses excuses, étouffer le recrutement que fait le parti sur la base de son népotisme, son clientélisme et autres maux qui rongent la refondation. Ce qui devrait être gardé sous silence s’est malheureusement répandu dans les grandes chancelleries comme une traînée de poudre. Et le régime Gbagbo l’apprendra à ses dépens.
R. Zéguédoua Tano
Les faits qui condamnent Tagro
De sources crédibles, le ministre aurait avoué qu’il fait la sélection à l’entrée à l’Ecole Nationale de Police pour renforcer, à la demande de la direction de son parti, le cordon sécuritaire du Fpi. Ainsi, Simone Gbagbo, Affi N’Guessan, Sokoury Bohui… bénéficieront d’un quota chacun, à chaque concours. Ces places sont gracieusement offertes pour renforcer les bases du pouvoir de Laurent Gbagbo. Tout le contraire des actes posés par M. Koulibaly. Des révélations de taille suivies de bien d’autres. A en croire nos sources, le ministre Tagro aurait soutenu mordicus qu’à son arrivée dans ce département, il aurait décidé de faire en sorte que son parti ait ses propres policiers. Ainsi, chaque année avant l’ouverture du concours, les deux tiers des 1000 ou 1300 places sont bloquées d’avance au bénéfice du Fpi » a révélé un confrère hier, qui rendait compte des propos tenus par le désormais frère ennemi de Koulibaly. Selon d’autres informations, ces recrutements à l’école de police se font par esprit tribaliste. Ne devient donc pas policier qui veut. Il faut être de la tribu, y mettre le prix. On comprend aisément pourquoi les résultats du concours d’entrée à la police nationale, une fois affichés la nuit, sont retirés au petit matin sur ordre du sommet.
Lida Kouassi Moïse sur le ring
Comme à la première rencontre, M. Lida Kouassi Moïse s’est opposé aux exigences des pro-Tagro dont Marie Odette Lourougnon. A ceux qui exigeaient de Koulibaly une excuse, l’ex-ministre de la Défense, M. Lida Kouassi Moïse, a dit niet à cette requête. Car pour lui, le mal ne serait pas imputable au président de l’Assemblée nationale. Argumentant ses propos, Lida a pris comme exemple son propre cas. Marquant son désaccord, il avait rappelé avoir été accusé à l’époque, d’avoir fait abattre son frère Boga Doudou. Et, bien qu’une enquête interne (Fpi) ait été ouverte et dont les conclusions ont prouvé son innocence, il (lui Lida) n’avait jamais reçu d’excuses de son parti. Donc, pas question qu’on torde le coup au ‘’principe’’. A la vérité, on voudrait par ses excuses, étouffer le recrutement que fait le parti sur la base de son népotisme, son clientélisme et autres maux qui rongent la refondation. Ce qui devrait être gardé sous silence s’est malheureusement répandu dans les grandes chancelleries comme une traînée de poudre. Et le régime Gbagbo l’apprendra à ses dépens.
R. Zéguédoua Tano