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Politique Publié le mardi 15 juin 2010 | Notre Voie

Journée d’hommage au chef de l’Etat à Ligrohouin (Lakota) / Bohoun Bouabré, samedi dernier : “Dans ce pays, personne ne peut faire mieux que Gbagbo”

© Notre Voie Par DR
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Photo d`archives. Le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré (FPI)
Les populations de la nouvelle commune de Ligrohouin, dans le département de Lakota, ont organisé, le samedi 12 juin, une journée d’hommage au chef de l’Etat ivoirien. Le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, qui en était le parrain, a déclaré : “Dans ce pays, personne ne peut faire mieux que Gbagbo”.

Paul Antoine Bohoun Bouabré ne l’a pas dit de façon fortuite. Il a expliqué aux populations que le président Laurent Gbagbo était tellement bien parti dans la mise en œuvre de sa politique que ses adversaires, qui n’étaient pas contents, ont eu recours aux armes pour briser son élan.

Quelle est cette politique? Selon Bohoun Bouabré, déjà en 2001, le chef de l’Etat a débuté l’électrification des villages. En plus, a-t-il poursuivi, le budget de chaque conseil général serait au minimum d’un milliard de FCFA. Ce qui ferait, en guise d’illustration, un total de 8 milliards pour le département de Lakota en 8 ans d’existence de son Conseil général.

Pour le parrain, le chef de l’Etat a porté à 1000 le nombre des communes ivoiriennes. Rattachant ainsi chaque village du pays à une commune afin d’être pris en compte dans le développement local.

Au-delà des communes, des conseils généraux, a-t-il indiqué, Laurent Gbagbo prévoyait la création des conseils régionaux. Selon Bohoun Bouabré, dans cette chaîne de collectivités, si chaque entité consacre le minimum de son budget au développement de son territoire, c’est toute la Côte d’Ivoire qui se développera dans son ensemble. A ce rythme, a-t-il fait remarquer, le président Gbagbo solutionne à la base les questions de l’eau, d’électricité, de santé, d’école et de route, sans avoir recours à l’Etat central.

Pour le parrain, c’est contre cette vision efficace du développement de la Côte d’Ivoire que les adversaires de Laurent Gbagbo se sont dressés en prenant les armes.

Répondant aux différents intervenants qui ont plaidé pour la réduction du coût de branchement pour permettre aux populations villageoises d’avoir l’électricité dans les maisons, Bohoun Bouabré a indiqué que des négociations sont en cours avec la Banque mondiale et la Bad afin d’obtenir un financement à ce niveau. Il a, par ailleurs, fait savoir que l’Etat a joué sa partition en portant l’électricité aux villages.

Sur la requête concernant la construction d’un centre de santé à Ligrohouin, le parrain a promis d’aider le conseil général à le réaliser. Aussi s’est-il prononcé sur la vente des terres et l’exploitation illégale et abusive des forêts classées de Lakota. Un fait qui engendre des conflits fonciers selon des intervenants.

Sur cette question, le ministre du Plan et du Développement a déclaré : “La forêt, c’est la vie. La terre, c’est la vie; c’est notre principale richesse. Ce n’est pas normal que nos parents vendent la terre. Cessez de vendre les terres”.

Il a, en outre, souligné qu’il est inadmissible de détruire les forêts classées qui sont un sacrifice des Ivoiriens pour permettre aux générations futures un mieux-être. Bohoun Bouabré a fait la promesse de soumettre cette question à la réflexion nationale afin de limiter les dégâts.

Il était accompagné dans cette sortie par des fils de Lakota, notamment l’ancien ministre de la Défense, Moïse Lida Kouassi; Ernest Dally Zabo, directeur départemental de campagne du candidat-président Gbagbo à Lakota; le président du conseil général, Jean-Claude Gnagra, et le député Dakouri Djaléga, fils du village. Bohoun Bouabré en a profité pour les exhorter à plus de cohésion et d’union. Invitant aussi ces parents à éviter la division de leurs fils. “Je suis fier de mes frères Lida, Zabo et Djaléga. Vous mes parents, soutenez-les, car ceux qui divisent les cadres creusent leur propre tombe. Restez soudés”, a-t-il rappelé. Avant de faire une recommandation au directeur départemental de campagne de Gbagbo. “Zabo, je ne te demande pas grand- chose. Un peu seulement, 100%, c’est bon pour Gbagbo”, a-t-il conclu sur fond d’ironie pour faire comprendre qu’à Lakota, le candidat Gbagbo n’a pas d’adversaire.

Prenant la parole avant le parrain, Moïse Lida Kouassi a ressorti les valeurs de Bohoun Bouabré. Le qualifiant de joker, de pilier en béton de la 2ème République et de la colonne vertébrale qui a permis à la Côte d’Ivoire de résister. Pour Lida Kouassi, une journée d’hommage au président Gbagbo a tout son sens, parce qu’avec lui, le pays fait un saut qualitatif dans l’avenir. Il a donné l’assurance qu’il ne peut y avoir de blocage politique à Lakota, parce que tous les fils ont le même point d’origine. Avant de dire que, pour les élections à venir, le candidat Laurent Gbagbo n’a pas d’adversaire à Lakota. “Ici à Lakota, nous cherchons avec une torche l’adversaire de Gbagbo. Moi je conduis la campagne de Gbagbo à Marcory, mais je viendrai soutenir mes frères Zabo, Gnagra et Djaléga”.

Le chef central, Me Dago Djiriga a remis les attributs de chef au ministre Bohoun Bouabré.

Notons que Ligrohouin est un village de plus de 6000 âmes qui fait partie des nombreux villages érigés en chef-lieu de commune par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo.


Benjamin Koré
(envoyé spécial à Lakota)

benjaminkore@yahoo.fr
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