Créée depuis le 19 décembre dernier, l’Union des mouvements akan de Soubré mobilise pour la réélection du président Laurent Gbagbo. Dans cet entretien, son président Kouassi oi Kouassi Beness explique pourquoi.
Les Akan de Soubré reçoivent demain le Dr. Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne de Gbagbo. Qu’est- ce qui est prévu à cette occasion ?
Ecoutez, nous sommes dans une période pré électorale et les Akan de Soubré que je représente ont décidé de voter massivement pour Gbagbo. Le DNC vient donc logiquement prendre part à la journée d’hommage au chef de l’Etat. Ce sera l’occasion pour nous de lui montrer ce qui a été fait, lui faire part de nos attentes et bénéficier de ses conseils. J’invite donc tous les Akan et particulièrement les militants de l’UMAS à se mobiliser demain pour accueillir l’envoyé du chef de l’Etat. Faisons bloc autour de l’Umas pour la réélection du président Laurent Gbagbo. Je demande aux camarades de ne pas penser immédiatement à ce qu’on va gagner. Notre objectif est la réélection du président Laurent Gbagbo. Dans la région de Soubré, 70% de l’électorat est le peuple Akan. Notre récompense viendra de la victoire du président Laurent Gbagbo.
Qu’avez-vous déjà fait sur le terrain ?
Nous avons déjà installé 14 coordinations dans tout le département. Nous installerons 360 sections qui auront pour mission d’être présentes dans les bureaux de vote. Malgré nos modestes moyens, nous en avons déjà installé 100. Nous espérons ainsi atteindre notre objectif qui n’est autre que la réélection du président Gbagbo.
Les Akan en général et les Baoulé en particulier sont taxés de militants du PDCI
En tout cas, si c’était vrai par le passé, il faut dire que les choses ont beaucoup changé. La crise nous a permis de savoir qui aime vraiment son pays. Voilà pourquoi nous sommes engagés aux côtés du président Gbagbo.
On présente Soubré comme un bastion du PDCI. N’êtes-vous pas en train de prêcher dans le désert?
Nous respectons le PDCI. Mais, souffrez que nous parlions de ce que nous sommes en train de faire pour notre candidat. Les résultats des élections nous diront qui a la réalité du terrain. Je voudrais vous dire simplement que les chefs centraux des Baoulé et des Agni sont engagés à nos côtés. Chez nous, la parole des chefs comptent beaucoup. Par exemple, lors des élections de 2000, le PDCI n’a eu que deux postes électifs.
Qu’avez-vous fait concrètement pour amener les parents de vos côtés ?
Nous sommes allés auprès de nos parents à travers des réunions éclatées, des meetings. Nous avons animé un meeting en 2007 où il y avait près de 40 mille personnes. Nous faisons du porte à porte et c’est cela qu’on appelle l’opération Côcô. Nous avons visité toutes les sous-préfectures de la localité
Où trouvez-vous les moyens ?
Nous fonctionnons avec nos propres moyens. Mais nous avons le soutien de nos cadres. Notamment Mme Angèle Sibaï, le vice-président du Conseil général, Koné Léon Fréderic, Anoi Bruno, Jean François Sibaï…. Le secrétaire général du Fpi Miaka Ouréto, le DDC, le fédéral, Anoi Castro ont promis de nous aider également. Nous souhaitons que cette aide se matérialise dans notre programme d’activité qui est beaucoup apprécié par nos aînés.
Que fait Jean François Sibailly au sein de l’UMAS alors que visiblement il n’est pas akans?
Jean François Sibailly est notre neveu de part sa mère qui est baoulé de Djabo. En plus, il est le fils de feu Sibailly Triffo Honoré, celui qui a implanté le FPI dans le département de Soubré. Jean François est donc le secrétaire chargé des relations extérieures de l’Umas. C’est celui-là même qui fait la publicité de l’Umas et avant de trouver un carnet d’adresse consistant. A Abidjan, il exerce bien sa mission. Car chaque mois, il peut venir nous rendre visite au moins deux fois dans le mois. Il le fait avec ses propres moyens.
Quel est votre message à l’endroit des parents?
Le président Laurent Gbagbo est le seul espoir des planteurs. Leur préoccupation était le prix du café et du cacao. Avec le président Laurent Gbagbo, c’est réglé. Donc le peuple akan de la région de Soubré est beaucoup engagé à le voter. Le chef de Baoulé de Soubré, Nanan Konan Kouassi, le chef des Agni Nanan N’Zi, Nanan Michel et tous les autres chefs akan de cette région sont unis derrière le président Laurent Gbagbo.
Quels sont vos rapports avec ceux qui dirigent la campagne du président Laurent Gbagbo ?
Nous travaillons en parfaite harmonie avec la DDC de Soubré. Et, nous pensons que Gbagbo gagnera dans le département de Soubré.
Réalisé par F.Y.K
Les Akan de Soubré reçoivent demain le Dr. Issa Malick Coulibaly, directeur national de campagne de Gbagbo. Qu’est- ce qui est prévu à cette occasion ?
Ecoutez, nous sommes dans une période pré électorale et les Akan de Soubré que je représente ont décidé de voter massivement pour Gbagbo. Le DNC vient donc logiquement prendre part à la journée d’hommage au chef de l’Etat. Ce sera l’occasion pour nous de lui montrer ce qui a été fait, lui faire part de nos attentes et bénéficier de ses conseils. J’invite donc tous les Akan et particulièrement les militants de l’UMAS à se mobiliser demain pour accueillir l’envoyé du chef de l’Etat. Faisons bloc autour de l’Umas pour la réélection du président Laurent Gbagbo. Je demande aux camarades de ne pas penser immédiatement à ce qu’on va gagner. Notre objectif est la réélection du président Laurent Gbagbo. Dans la région de Soubré, 70% de l’électorat est le peuple Akan. Notre récompense viendra de la victoire du président Laurent Gbagbo.
Qu’avez-vous déjà fait sur le terrain ?
Nous avons déjà installé 14 coordinations dans tout le département. Nous installerons 360 sections qui auront pour mission d’être présentes dans les bureaux de vote. Malgré nos modestes moyens, nous en avons déjà installé 100. Nous espérons ainsi atteindre notre objectif qui n’est autre que la réélection du président Gbagbo.
Les Akan en général et les Baoulé en particulier sont taxés de militants du PDCI
En tout cas, si c’était vrai par le passé, il faut dire que les choses ont beaucoup changé. La crise nous a permis de savoir qui aime vraiment son pays. Voilà pourquoi nous sommes engagés aux côtés du président Gbagbo.
On présente Soubré comme un bastion du PDCI. N’êtes-vous pas en train de prêcher dans le désert?
Nous respectons le PDCI. Mais, souffrez que nous parlions de ce que nous sommes en train de faire pour notre candidat. Les résultats des élections nous diront qui a la réalité du terrain. Je voudrais vous dire simplement que les chefs centraux des Baoulé et des Agni sont engagés à nos côtés. Chez nous, la parole des chefs comptent beaucoup. Par exemple, lors des élections de 2000, le PDCI n’a eu que deux postes électifs.
Qu’avez-vous fait concrètement pour amener les parents de vos côtés ?
Nous sommes allés auprès de nos parents à travers des réunions éclatées, des meetings. Nous avons animé un meeting en 2007 où il y avait près de 40 mille personnes. Nous faisons du porte à porte et c’est cela qu’on appelle l’opération Côcô. Nous avons visité toutes les sous-préfectures de la localité
Où trouvez-vous les moyens ?
Nous fonctionnons avec nos propres moyens. Mais nous avons le soutien de nos cadres. Notamment Mme Angèle Sibaï, le vice-président du Conseil général, Koné Léon Fréderic, Anoi Bruno, Jean François Sibaï…. Le secrétaire général du Fpi Miaka Ouréto, le DDC, le fédéral, Anoi Castro ont promis de nous aider également. Nous souhaitons que cette aide se matérialise dans notre programme d’activité qui est beaucoup apprécié par nos aînés.
Que fait Jean François Sibailly au sein de l’UMAS alors que visiblement il n’est pas akans?
Jean François Sibailly est notre neveu de part sa mère qui est baoulé de Djabo. En plus, il est le fils de feu Sibailly Triffo Honoré, celui qui a implanté le FPI dans le département de Soubré. Jean François est donc le secrétaire chargé des relations extérieures de l’Umas. C’est celui-là même qui fait la publicité de l’Umas et avant de trouver un carnet d’adresse consistant. A Abidjan, il exerce bien sa mission. Car chaque mois, il peut venir nous rendre visite au moins deux fois dans le mois. Il le fait avec ses propres moyens.
Quel est votre message à l’endroit des parents?
Le président Laurent Gbagbo est le seul espoir des planteurs. Leur préoccupation était le prix du café et du cacao. Avec le président Laurent Gbagbo, c’est réglé. Donc le peuple akan de la région de Soubré est beaucoup engagé à le voter. Le chef de Baoulé de Soubré, Nanan Konan Kouassi, le chef des Agni Nanan N’Zi, Nanan Michel et tous les autres chefs akan de cette région sont unis derrière le président Laurent Gbagbo.
Quels sont vos rapports avec ceux qui dirigent la campagne du président Laurent Gbagbo ?
Nous travaillons en parfaite harmonie avec la DDC de Soubré. Et, nous pensons que Gbagbo gagnera dans le département de Soubré.
Réalisé par F.Y.K