Cinquante ans d’indépendance en Côte d’Ivoire, politique de protection de l’enfance : planification, analyse budgétaire et perspectives ». Tel est le thème du colloque qui s’est tenu lundi, à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), à l’initiative du ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales. En collaboration avec l’Unicef et des organisations de la société civile spécialisées dans les questions relatives aux enfants.
Cette manifestation qui intervient en prélude à la célébration nationale, le 16 juin, de la journée de l’enfant africain, a donné lieu à 6 communications.
Intervenant au nom du Forum des Ong qu’il préside, Désiré Kokui, a indiqué que le thème général retenu en Côte d’Ivoire est en adéquation avec celui du comité des experts de l’Union africaine pour les droits et le bien-être de l’enfant qui est : «Planification et budgétisation pour le bien-être de l’enfant africain, une responsabilité collective». Il a appelé de tous ses vœux la sortie de crise pour que l’Etat planifie et budgétise les politiques de protection de l’enfance et surtout, qu’il rende disponible les ressources pour garantir le bien-être des enfants. Le président du Forum a invité la société civile à s’inscrire dans la dynamique des réflexions prospectives qu’impose la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Boukéi Aude, la présidente du parlement des enfants, elle, a requis leur participation à la vie nationale pour la prise en compte des besoins spécifiques des 9 millions et demi d’enfants (dont l’âge est compris entre 0 et18 ans) que compte la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, elle a insisté sur la nécessité et l’urgence pour l’Etat d’institutionnaliser le parlement des enfants. Cela sera, selon elle, la concrétisation d’une promesse faite en 2003 par le Chef de l’Etat, alors qu’il recevait une délégation dudit parlement au palais présidentiel, à la faveur de la Journée de l’enfant africain. Une fois institué, selon elle, il jouera un rôle consultatif sur les questions liées aux enfants au sein du Conseil économique et social.
Dans la communication présentée par Laetitia Brazzi de l’Unicef, elle a noté la centralisation du budget et des mécanismes de financement de l’Etat. Toute chose qui interagit sur le financement des activités de protection des enfants. Mme Brazzi a relevé, en outre, que les enfants sont réduits à la portion congrue en ce qui concerne le budget de l’Etat. 97,8% des dépenses des enfants sont consacrées à l’éducation, 2% à la santé et 0,2% aux secteurs sociaux.
Cissé Mamadou
Auteur de cet article: Cissé Mamadou
Cette manifestation qui intervient en prélude à la célébration nationale, le 16 juin, de la journée de l’enfant africain, a donné lieu à 6 communications.
Intervenant au nom du Forum des Ong qu’il préside, Désiré Kokui, a indiqué que le thème général retenu en Côte d’Ivoire est en adéquation avec celui du comité des experts de l’Union africaine pour les droits et le bien-être de l’enfant qui est : «Planification et budgétisation pour le bien-être de l’enfant africain, une responsabilité collective». Il a appelé de tous ses vœux la sortie de crise pour que l’Etat planifie et budgétise les politiques de protection de l’enfance et surtout, qu’il rende disponible les ressources pour garantir le bien-être des enfants. Le président du Forum a invité la société civile à s’inscrire dans la dynamique des réflexions prospectives qu’impose la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Boukéi Aude, la présidente du parlement des enfants, elle, a requis leur participation à la vie nationale pour la prise en compte des besoins spécifiques des 9 millions et demi d’enfants (dont l’âge est compris entre 0 et18 ans) que compte la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, elle a insisté sur la nécessité et l’urgence pour l’Etat d’institutionnaliser le parlement des enfants. Cela sera, selon elle, la concrétisation d’une promesse faite en 2003 par le Chef de l’Etat, alors qu’il recevait une délégation dudit parlement au palais présidentiel, à la faveur de la Journée de l’enfant africain. Une fois institué, selon elle, il jouera un rôle consultatif sur les questions liées aux enfants au sein du Conseil économique et social.
Dans la communication présentée par Laetitia Brazzi de l’Unicef, elle a noté la centralisation du budget et des mécanismes de financement de l’Etat. Toute chose qui interagit sur le financement des activités de protection des enfants. Mme Brazzi a relevé, en outre, que les enfants sont réduits à la portion congrue en ce qui concerne le budget de l’Etat. 97,8% des dépenses des enfants sont consacrées à l’éducation, 2% à la santé et 0,2% aux secteurs sociaux.
Cissé Mamadou
Auteur de cet article: Cissé Mamadou