Ils voulaient savoir ce que le conseil général de Soubré leur a apporté depuis sa mise en place en 2002. Les cadres, sous l’égide de la mutuelle pour le développement de Buyo (Mudeb) présidée par le magistrat Sébastien Zagbaï, ont invité, pour ce faire, Miaka Ouretto Sylvain, président du Conseil général et fils de Buyo. C’était dans le cadre des traditionnels débats de la Mudeb, tenus le week end dernier au mess du camp Galiéni au Plateau.
Ils sont venus de Tchétaly, Logbozoa, Monsialy, Belleville et des autres villages de la sous-préfecture de Buyo pour non seulement exposer leurs préoccupations mais également écouter le président Miaka Ouretto. En tant que président du conseil général, il a en charge le développement du département de Soubré qui compte en son sein les sous-préfectures de Okrouyo, Méagui, Oupoyo, Liliyo, Soubré et Buyo. S’agissant des investissements, le président Miaka a indiqué que, pour Buyo, ce sont 670 millions de FCFA qui ont été injectés pour le financement de 53 projets sur les 61 qui ont été ciblés de 2002 à ce jour. Ces investissements, a-t-il relevé, ont surtout concerné les secteurs sociaux avec la construction ou la réhabilitation de centres de santé, d’écoles, de routes et de prêts aux femmes. Les échanges qui ont suivi ont été l’occasion pour les représentants des différents villages de relever les difficultés qui sont les leurs. Elles se résument en dégradation de routes, insuffisance de la couverture sanitaire, tracasseries routières, insécurité et électrification rurale. Miaka Ouretto qui dit avoir pris bonne note des doléances a invité ses frères a regardé l’avenir avec optimisme. ‘’Avec la sortie de crise qui pointe, l’Etat de Côte d’Ivoire aura plus de moyens à consacrer aux départements. Nous serons au-delà des 290 millions qui sont notre dotation actuelle’’, a rassuré le président du conseil général. Sur la principale doléance des populations qui souhaitent l’érection de Buyo en chef-lieu de département, le conférencier a rassuré que le dossier est bien avancé et le décret ne tardera pas. Leur expliquant le rôle du conseil général, le président de la commission des affaires économiques et financières de l’assemblée nationale, a fait savoir à son auditoire que cet instrument de développement local, même s’il jouit d’une autonomie, n’est pas pour autant indépendant. D’où l’espoir qu’il place dans les futurs décrets qui donneront aux conseils généraux plus d’autorité dans le prélèvement de certaines taxes. Toute chose qui leur permettra d’avoir plus de moyens financiers. A ceux qui pensent que le conseil général ne fait pas assez pour Buyo, le député de Buyo a dit que cela relève d’une stratégie qui tient compte de la spécificité sociologique du département de Soubré. ‘’Pour une certaine opinion, quand on dit Soubré, ce sont d’abord les tribus bété. Tous les soubresauts qu’il y a eu au conseil général relèvent de cette assertion. Nous intégrons donc dans notre gestion tous ces paramètres en vue de ménager tout le monde’’ a souligné Miaka Ouretto avant de lancer un appel à l’abandon des pratiques rétrogrades qui ne font pas avancer Buyo
S. Débailly
Ils sont venus de Tchétaly, Logbozoa, Monsialy, Belleville et des autres villages de la sous-préfecture de Buyo pour non seulement exposer leurs préoccupations mais également écouter le président Miaka Ouretto. En tant que président du conseil général, il a en charge le développement du département de Soubré qui compte en son sein les sous-préfectures de Okrouyo, Méagui, Oupoyo, Liliyo, Soubré et Buyo. S’agissant des investissements, le président Miaka a indiqué que, pour Buyo, ce sont 670 millions de FCFA qui ont été injectés pour le financement de 53 projets sur les 61 qui ont été ciblés de 2002 à ce jour. Ces investissements, a-t-il relevé, ont surtout concerné les secteurs sociaux avec la construction ou la réhabilitation de centres de santé, d’écoles, de routes et de prêts aux femmes. Les échanges qui ont suivi ont été l’occasion pour les représentants des différents villages de relever les difficultés qui sont les leurs. Elles se résument en dégradation de routes, insuffisance de la couverture sanitaire, tracasseries routières, insécurité et électrification rurale. Miaka Ouretto qui dit avoir pris bonne note des doléances a invité ses frères a regardé l’avenir avec optimisme. ‘’Avec la sortie de crise qui pointe, l’Etat de Côte d’Ivoire aura plus de moyens à consacrer aux départements. Nous serons au-delà des 290 millions qui sont notre dotation actuelle’’, a rassuré le président du conseil général. Sur la principale doléance des populations qui souhaitent l’érection de Buyo en chef-lieu de département, le conférencier a rassuré que le dossier est bien avancé et le décret ne tardera pas. Leur expliquant le rôle du conseil général, le président de la commission des affaires économiques et financières de l’assemblée nationale, a fait savoir à son auditoire que cet instrument de développement local, même s’il jouit d’une autonomie, n’est pas pour autant indépendant. D’où l’espoir qu’il place dans les futurs décrets qui donneront aux conseils généraux plus d’autorité dans le prélèvement de certaines taxes. Toute chose qui leur permettra d’avoir plus de moyens financiers. A ceux qui pensent que le conseil général ne fait pas assez pour Buyo, le député de Buyo a dit que cela relève d’une stratégie qui tient compte de la spécificité sociologique du département de Soubré. ‘’Pour une certaine opinion, quand on dit Soubré, ce sont d’abord les tribus bété. Tous les soubresauts qu’il y a eu au conseil général relèvent de cette assertion. Nous intégrons donc dans notre gestion tous ces paramètres en vue de ménager tout le monde’’ a souligné Miaka Ouretto avant de lancer un appel à l’abandon des pratiques rétrogrades qui ne font pas avancer Buyo
S. Débailly
