«Des associations, coordinations ou groupements qui naissent, n’ont pas le même destin, ni les mêmes dirigeants. Il y a des grugeurs et ceux à qui on peut faire confiance, comme le collectif des présidents des Associations des victimes des déchets toxiques de C.I (Cpavdt-ci) dirigé par Mme Guidan Lobo Hortense». Tels sont les propos de M. Sidibé Salif, président des victimes des déchets toxiques de la section d’Abobo Anador. Il les a tenus, le samedi 12 juin dernier, à Abobo Anador, lors de l’installation officielle du bureau de ladite section. Selon lui, ils sont 1265 victimes recensées dans ce sous quartier d’Abobo. « Pour que notre indemnisation ne souffre d’aucun doute, nous avons décidé de nous affilier à la structure de Mme Guidan Lobo Hortense » a-t-il témoigné. Expliquant le choix de M Sidibé Salif comme leur président, les 1265 victimes d’Abobo Anador ont dit qu’il est un homme de devoir et de conviction. Il est donc la personne qu’il faut auprès de la présidente du Cpavdt-ci, pour continuer le combat de l’indemnisation de toutes les 42 000 victimes que revendique le Cpavdt-ci. Cette rencontre a servi de cadre à la présidente du Cpavdt-ci, Mme Guidan Lobo Hortense qui, a éclairé la lanterne des victimes sur le processus d’indemnisation. « Je suis venue vous dire que vous serez indemnisés. Des gens veulent vous décourager en vous faisant croire qu’une fois indemnisés vous ne pourrez plus voyager. C’est faux, il n’en est rien. Je vous rassure ; non seulement vous serez indemnisé sans problème mais vous serez suivis médicalement »a rassuré Mme Guidan avant de poursuivre en ces termes : « Il est demandé à chacun de nous de produire un certificat de résidence afin de pouvoir toucher son chèque. Ceci, dans le but de prouver qu’au moment du déversement des déchets à Abidjan en 2006, nous y étions effectivement, » a-t-elle conclue.
Jean Tigane kouika
Jean Tigane kouika
