Les députés membres du Front populaire ivoirien, sous la houlette du ministre Dano Djédjé, ont planché, hier, sur l’avenir des institutions ivoiriennes à l’orée de la célébration des 50 ans de la Côte d’Ivoire. A cette occasion, la marraine de cet atelier, Simone Gbagbo, a apporté des précisions sur la célébration des noces d’or du pays.
Le groupe parlementaire Fpi, en dépit de l’absence des députés du Rhdp et ceux de la mouvance solidarité, a organisé hier, à la rotonde de l’Assemblée nationale, son atelier de réflexion et d’échanges sur le fonctionnement des institutions de la République en prélude à la célébration du Cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. Excédée par les mauvais procès faits à sa formation sur la question de l’organisation de ces noces d’or, la marraine de cet atelier, la Première dame Simone Gbagbo, est montée au créneau pour recadrer les choses. Selon la présidente du groupe parlementaire Fpi, la célébration des 50 ans de la Côte d’Ivoire a des fondements bibliques et n’est pas, selon elle, l’apanage du parti au pouvoir. « Dans la Bible, quand quelqu’un doit à son prochain et qu’il n’arrive pas à payer sa dette, son créancier peut le maintenir en esclavage jusqu’à se faire rembourser. Si, au terme de 49 ans, c`est-à-dire 7x7 ans, l’esclave n’arrive toujours pas à payer sa dette, son maître a l’obligation de lui concéder sa liberté. L’esclave affranchi organise à la 50ème année, une grande fête appelée jubilée pour célébrer son affranchissement et sa liberté. Le Cinquantenaire est inscrit depuis la nuit des temps dans la Bible. Ce n’est pas une perte de temps, ni du gaspillage encore moins une fête du Fpi », a indiqué la Première dame avant d’ajouter que les Ivoiriens ont une indépendance « d’oreilles percées ». Emboîtant le pas à la Première dame, Adolphe Kadjo Djidji, vice-président de la Commission nationale d’organisation du Cinquantenaire, a relevé que le budget des festivités est loin d’être réuni contrairement aux rumeurs répandues par, dit-il, les pourfendeurs de cette fête. « Quand on a parlé d’un budget de 20 milliards de Fcfa, les gens ont cru qu’on avait déjà l’argent liquide entre nos mains. Jusqu’à présent, je peux vous dire qu’on n’a même pas encore réuni 20% de ce budget. Les colloques que nous organisons, c’est grâce à l’entreprise qui confectionne les pagnes que nous les faisons », a précisé l’adjoint à Pierre Kipré. Dans son déroulement, cet atelier a connu deux moments forts. Dr Yao Diassié Basile, dans un premier temps, a animé une conférence sur le thème « Rôle des institutions de la République dans la consolidation d’un Etat : le cas de la Côte d’Ivoire ». Dr Gaudji Koudou Désiré, qui est intervenu en deuxième position, a fait une communication sur « L’évolution du parlement ivoirien depuis 1958 et perspectives ». Au terme des échanges qui ont suivi ces deux conférences, les participants, venus d’horizons divers, sont parvenus à la conclusion selon laquelle il faut un parlement fort pour une nation forte en vue de relancer le développement de la Côte d’Ivoire, 50 années après son indépendance.
Kra Bernard
Le groupe parlementaire Fpi, en dépit de l’absence des députés du Rhdp et ceux de la mouvance solidarité, a organisé hier, à la rotonde de l’Assemblée nationale, son atelier de réflexion et d’échanges sur le fonctionnement des institutions de la République en prélude à la célébration du Cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. Excédée par les mauvais procès faits à sa formation sur la question de l’organisation de ces noces d’or, la marraine de cet atelier, la Première dame Simone Gbagbo, est montée au créneau pour recadrer les choses. Selon la présidente du groupe parlementaire Fpi, la célébration des 50 ans de la Côte d’Ivoire a des fondements bibliques et n’est pas, selon elle, l’apanage du parti au pouvoir. « Dans la Bible, quand quelqu’un doit à son prochain et qu’il n’arrive pas à payer sa dette, son créancier peut le maintenir en esclavage jusqu’à se faire rembourser. Si, au terme de 49 ans, c`est-à-dire 7x7 ans, l’esclave n’arrive toujours pas à payer sa dette, son maître a l’obligation de lui concéder sa liberté. L’esclave affranchi organise à la 50ème année, une grande fête appelée jubilée pour célébrer son affranchissement et sa liberté. Le Cinquantenaire est inscrit depuis la nuit des temps dans la Bible. Ce n’est pas une perte de temps, ni du gaspillage encore moins une fête du Fpi », a indiqué la Première dame avant d’ajouter que les Ivoiriens ont une indépendance « d’oreilles percées ». Emboîtant le pas à la Première dame, Adolphe Kadjo Djidji, vice-président de la Commission nationale d’organisation du Cinquantenaire, a relevé que le budget des festivités est loin d’être réuni contrairement aux rumeurs répandues par, dit-il, les pourfendeurs de cette fête. « Quand on a parlé d’un budget de 20 milliards de Fcfa, les gens ont cru qu’on avait déjà l’argent liquide entre nos mains. Jusqu’à présent, je peux vous dire qu’on n’a même pas encore réuni 20% de ce budget. Les colloques que nous organisons, c’est grâce à l’entreprise qui confectionne les pagnes que nous les faisons », a précisé l’adjoint à Pierre Kipré. Dans son déroulement, cet atelier a connu deux moments forts. Dr Yao Diassié Basile, dans un premier temps, a animé une conférence sur le thème « Rôle des institutions de la République dans la consolidation d’un Etat : le cas de la Côte d’Ivoire ». Dr Gaudji Koudou Désiré, qui est intervenu en deuxième position, a fait une communication sur « L’évolution du parlement ivoirien depuis 1958 et perspectives ». Au terme des échanges qui ont suivi ces deux conférences, les participants, venus d’horizons divers, sont parvenus à la conclusion selon laquelle il faut un parlement fort pour une nation forte en vue de relancer le développement de la Côte d’Ivoire, 50 années après son indépendance.
Kra Bernard