Processus de paix : Blé Goudé et Gervais Coulibaly félicitent Bédié et Ouattara

Le président de la Conférence «Cap unir pour la réélection de Laurent Gbagbo», Gervais Coulibaly, a procédé, hier, au palais de la Culture de Treichville, à l’investiture de plusieurs coordinations de son mouvement. Mission confiée aux membres de ces différentes coordinations de la jeunesse du District d’Abidjan, celle des régions du Haut- Sassandra et du Bas- Sassandra : «La réélection du Président Laurent Gbagbo, au premier tour». Animant un meeting, Gervais Coulibaly, par ailleurs porte-parole du Président de la République et directeur national adjoint du candidat, a livré un message de paix : «Nous demandons aux Forces nouvelles de déposer les armes. Nous demandons aux leaders politiques de leur demander de déposer les armes pour que nous allions aux élections dans un climat apaisé».

Cette cérémonie de mobilisation des troupes a permis au patron du «Cap- ur- Lg» de féliciter les présidents du Pdci et Rdr, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara qui, en acceptant de dialoguer avec Laurent Gbagbo, à la veille de l’assemblée annuelle de la Banque africaine de développement, «ont compris que ce qui compte, c’est l’intérêt de la Côte d’Ivoire».

Tout comme lui, le président du Cojep, Charles Blé Goudé a adressé ses vifs remerciements aux deux leaders de l’opposition précités pour l’acte républicain qu’ils ont posé.Parlant des élections, surtout de la présidentielle, Blé Goudé, prudent, a indiqué «qu’il ne fait pas partie de ceux qui disent que la victoire est acquise». Certes, poursuit-il, «on doit gagner, mais il faut bien gagner : écraser l’adversaire pour nous faire respecter».

Aussi, invite-t-il les uns et les autres à la mobilisation autour du candidat Laurent Gbagbo qui, dira-t-il «mène un combat non seulement pour libérer la Côte d’Ivoire mais aussi toute l’Afrique». Contrairement à ce qu’ont écrit certains journaux de la place, Blé Goudé affirme n’avoir jamais été arrêté. «On ne m’a pas arrêté. Je me suis imposé un silence volontaire parce que j’estime que je n’ai rien à dire».


Emmanuel Kouassi