Les lauréats du concours national de journalistes en herbe, initié par la Maison de la presse d’Abidjan sont connus. Il s’agit de Yao Kouassi Marcel pour la catégorie juniors (lycées et collèges) et Diédri Manféi Anderson pour les seniors (grandes écoles et universités).
Hier, dans un centre de formation sis à la Riviera Palmeraie, ils ont reçu leurs différents prix : ordinateurs portables pour les premiers, dictaphones, diplômes et autres gadgets pour les deuxièmes et troisièmes, ainsi que des stages dans certaines entreprises de la place.
En outre, a été désigné vainqueur, par Zio Moussa, président du jury, pour le prix Nazaire Breka, dans la catégorie juniors, Yao Kouassi Bérenger, élève en 1ère D au collège Saint Emmanuel de Yopougon, avec 15,60/20 pour son article sur les «Lycées et collèges assiégés par les bars et maquis ». Il est suivi de Vanié Lou Blandine (14, 77/20 points), en Tle D au lycée Simone Ehivet Gbagbo de Niangon, pour son dossier sur «L’école ivoirienne». Puis vient en 3e position, avec 14/20, Yéboua Félicité en Tle A au lycée moderne d’Abengourou, qui a traité du «Recrutement parallèle».
Les lauréats du prix Pierre Ignace Tressia, catégorie seniors ont pour noms, par ordre de mérite : Diedri Manféi Anderson (15,33 pts) avec son article intitulé “Echec en milieu scolaire”. Il est en 1ère année de géographie à l’université de Cocody; Kouamé Ange Martial (14,50/20), avec «Les difficultés à l’Université de Bouaké, 4 000 étudiants dans la rue». Et Kouamé Kouadio (13,91/20) points, avec «Vih sida». Ils sont respectivement en Deug et licence à l’Université de Bouaké.
Le comité de direction a parcouru les villes d’Abengourou, de Daloa, Bouaké, Yamoussoukro, San Pedro et d’Abidjan pour détecter des talents. Cette première édition a enregistré 232 candidats et 25 lauréats.
Un des lauréats, ne répondant pas aux critères, a été disqualifié. Son cas s’est aggravé quand la jeune fille en question, en stage dans un organe de la place, a nié les faits. Une attitude que Zio Moussa a dénoncé vertement. Il a, à cet effet, intimé l’ordre aux organisateurs de veiller à ce qu’elle restitue son prix (elle a été la gagnante de la région sud (Abidjan).
Bien avant la proclamation des résultats, M. Alfred Dan Moussa, président de l’Union internationale de la presse francophone, a donné un véritable cours à chacun des lauréats. «Tu veux devenir journaliste, cher ami, les voies sont largement dégagées et ouvertes, emprunte-les … Un journaliste n’est pas égoïste, égocentrique. Il faut toujours se demander pour qui on écrit. Ai-je le niveau pour me faire comprendre des chauffeurs de taxis, des universitaires et autres, et interpeller les gouvernants ? Etc. ».
Pour celui qui est aussi directeur du développement des rédactions et conseiller du directeur général de Fraternité Matin, il faut avoir la maîtrise de la langue pour véhiculer son message. C’est pourquoi, dira-t-il, pour être journaliste, il faut désormais avoir le niveau Bac + 4. Il a également fait remarquer que, comme tout métier, le journalisme a ses règles, ses devoirs et ses droits. Il faut donc respecter l’éthique et la déontologie de la corporation.
Marie-Chantal Obindé
Hier, dans un centre de formation sis à la Riviera Palmeraie, ils ont reçu leurs différents prix : ordinateurs portables pour les premiers, dictaphones, diplômes et autres gadgets pour les deuxièmes et troisièmes, ainsi que des stages dans certaines entreprises de la place.
En outre, a été désigné vainqueur, par Zio Moussa, président du jury, pour le prix Nazaire Breka, dans la catégorie juniors, Yao Kouassi Bérenger, élève en 1ère D au collège Saint Emmanuel de Yopougon, avec 15,60/20 pour son article sur les «Lycées et collèges assiégés par les bars et maquis ». Il est suivi de Vanié Lou Blandine (14, 77/20 points), en Tle D au lycée Simone Ehivet Gbagbo de Niangon, pour son dossier sur «L’école ivoirienne». Puis vient en 3e position, avec 14/20, Yéboua Félicité en Tle A au lycée moderne d’Abengourou, qui a traité du «Recrutement parallèle».
Les lauréats du prix Pierre Ignace Tressia, catégorie seniors ont pour noms, par ordre de mérite : Diedri Manféi Anderson (15,33 pts) avec son article intitulé “Echec en milieu scolaire”. Il est en 1ère année de géographie à l’université de Cocody; Kouamé Ange Martial (14,50/20), avec «Les difficultés à l’Université de Bouaké, 4 000 étudiants dans la rue». Et Kouamé Kouadio (13,91/20) points, avec «Vih sida». Ils sont respectivement en Deug et licence à l’Université de Bouaké.
Le comité de direction a parcouru les villes d’Abengourou, de Daloa, Bouaké, Yamoussoukro, San Pedro et d’Abidjan pour détecter des talents. Cette première édition a enregistré 232 candidats et 25 lauréats.
Un des lauréats, ne répondant pas aux critères, a été disqualifié. Son cas s’est aggravé quand la jeune fille en question, en stage dans un organe de la place, a nié les faits. Une attitude que Zio Moussa a dénoncé vertement. Il a, à cet effet, intimé l’ordre aux organisateurs de veiller à ce qu’elle restitue son prix (elle a été la gagnante de la région sud (Abidjan).
Bien avant la proclamation des résultats, M. Alfred Dan Moussa, président de l’Union internationale de la presse francophone, a donné un véritable cours à chacun des lauréats. «Tu veux devenir journaliste, cher ami, les voies sont largement dégagées et ouvertes, emprunte-les … Un journaliste n’est pas égoïste, égocentrique. Il faut toujours se demander pour qui on écrit. Ai-je le niveau pour me faire comprendre des chauffeurs de taxis, des universitaires et autres, et interpeller les gouvernants ? Etc. ».
Pour celui qui est aussi directeur du développement des rédactions et conseiller du directeur général de Fraternité Matin, il faut avoir la maîtrise de la langue pour véhiculer son message. C’est pourquoi, dira-t-il, pour être journaliste, il faut désormais avoir le niveau Bac + 4. Il a également fait remarquer que, comme tout métier, le journalisme a ses règles, ses devoirs et ses droits. Il faut donc respecter l’éthique et la déontologie de la corporation.
Marie-Chantal Obindé