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Art et Culture Publié le jeudi 17 juin 2010 | Le Patriote

Hamed Bakayoko (Parrain) : « L’avenir se trouve dans la qualité »

© Le Patriote Par Emma
Rassemblement des républicains - Hamed Bakayoko, directeur central de campagne d’ADO, chargé de la jeunesse
Heureux, le ministre Hamed Bakayoko l’était hier. Fier d’avoir créé, un journal qui près de 20 ans après tient, non seulement la route, mais vient de récolter un laurier. Parrain de la cérémonie de célébration d’Alexandre Lebel, prix CNN du meilleur journaliste africain francophone pour la presse écrite 2010, le ministre Hamed Bakayoko n’a pas caché sa joie de se retrouver encore dans les locaux du Patriote. « Cher frère Charles Sanga, je voudrais vous saluer et saluer avec vous tout le personnel du Patriote pour le travail abattu depuis près de 20 ans », a-t-il souligné, avant de poursuivre : « Je suis très fier du Patriote parce qu’il a une constance. Il est le seul survivant des journaux de sa génération. Il n’y en a pas un autre. Les autres ont changé de titre, de nom. C’est le seul journal qui s’est maintenu. Les équipes ont progressé mais l’esprit et la ligne sont restés. Le journal a une âme, qu’il garde jalousement. Je voudrais saluer cette constance ». Ensuite, il a rappelé qu’on ne peut maintenir une entreprise de presse en vie durant toutes ces années sans un minimum de sérieux. « Je voudrais saluer tous ceux qui l’on animé et celui qui le tient de haute main aujourd’hui », a ajouté le fondateur du Patriote. Ce prix, confessera Hamed Bakayoko, est une fierté pour lui car, au plan national, le journal a du mal à remporter un prix, singulièrement l’Ebony. « Il me semble qu’il y a une ‘’fatwa’’ sur le Patriote. Dès qu’un journaliste, quitte le Patriote, il remporte ce prix. Je veux citer le cas de Touré Moussa, qui a fait les beaux jours du Patriote, qui est devenu super Ebony dès qu’il a quitté le Patriote », a-t-il fait remarquer. Pour le ministre Bakayoko, les prix doivent être crédibles et acceptés par tous. « Dans les grandes démocraties, se sont les meilleurs qui sont célébrés et non le contraire, comme on le voit chez nous », a-t-il regretté, tout en invitant les initiateurs des prix en Côte d’Ivoire, à donner de la crédibilité à ces distinctions. Pour cela, a-t-il conseillé, « il faut mettre l’accent sur la qualité car l’avenir se trouve dans la qualité ».

Thiery Latt
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