Les militants du parti au pouvoir étaient, samedi, en séminaire de formation. Le ministre Amani Michel a expliqué à l’ouverture qu’un militant qui n’est pas formé est un militant dangereux.
Les cadres et responsables de structures de base de La majorité présidentielle de la Vallée du Bandama étaient, le week-end dernier, en séminaire au Ranhotel de Bouaké. Pour Amani N’Guessan, chef de file du parti de Laurent Gbagbo dans la région de Bouaké, ces assises visent à doter les militants d’enseignements politiques, en vue de mettre définitivement un terme aux querelles fratricides et autres maux qui minent le parti dans le ‘‘V’’ baoulé. «Ce séminaire est là pour examiner l’avenir. Et surtout c’est un moment de formation. Aujourd’hui, je dirai que dans tous les partis, les Ivoiriens ont besoin de formation. Faire de la politique, c’est n’est pas le fait du hasard, il faut incarner un certain nombre de valeurs. Or, on se rend compte que les gens viennent à la politique par ce qu’on y gagne un peu d’argent peut-être. On fait la connaissance de personnalités. Non! La politique est un idéal qui repose sur des principes qu’il faut cultiver. Beaucoup n’ont pas ces principes en eux. Je crois que ce séminaire vient à son heure », croit le ministre de la Défense. Et de poursuivre : «Je ne peux pas vous dire que tout va bien dans la vallée du Bandama. Ce serait mentir. Je vous ai dit tout à l’heure que les militants ont besoin de formation. Je ne suis pas sûr que la formation soit au top chez tous les militants. Donc les militants dangereux, il y en a à Bouaké aussi. Oui, il en existe qui créent des problèmes. C’est pourquoi il nous faut envoyer la formation, pour mettre les militants au même niveau et éviter les problèmes. S’il n’y a pas de formation, les partis sont menacés d’implosion». Pour l’initiatrice de cette séance de formation, la Dlc-fédérale d’Ahougnassou, Adjoua Hémos, ledit séminaire n’a pas la prétention de résoudre tous les problèmes. L’objectif, selon elle, consiste à en sortir plus forts, pour terrasser l’adversaire au soir des élections. Au terme d’un huis clos de six heures, les 150 participants sous la férule de Maître André Kouassi et Dr Augustin Guéhoun, ont fait des recommandations majeures sur la discipline dans le parti. Ils demandent à tous de privilégier le dialogue et la concertation pour une émulation saine et apaisée dans les fédérations. Demandent également à tous les militants de rester fidèles à la ligne du parti et d’observer la discipline dans les structures.
Marcel Konan
Correspondant régional
Les cadres et responsables de structures de base de La majorité présidentielle de la Vallée du Bandama étaient, le week-end dernier, en séminaire au Ranhotel de Bouaké. Pour Amani N’Guessan, chef de file du parti de Laurent Gbagbo dans la région de Bouaké, ces assises visent à doter les militants d’enseignements politiques, en vue de mettre définitivement un terme aux querelles fratricides et autres maux qui minent le parti dans le ‘‘V’’ baoulé. «Ce séminaire est là pour examiner l’avenir. Et surtout c’est un moment de formation. Aujourd’hui, je dirai que dans tous les partis, les Ivoiriens ont besoin de formation. Faire de la politique, c’est n’est pas le fait du hasard, il faut incarner un certain nombre de valeurs. Or, on se rend compte que les gens viennent à la politique par ce qu’on y gagne un peu d’argent peut-être. On fait la connaissance de personnalités. Non! La politique est un idéal qui repose sur des principes qu’il faut cultiver. Beaucoup n’ont pas ces principes en eux. Je crois que ce séminaire vient à son heure », croit le ministre de la Défense. Et de poursuivre : «Je ne peux pas vous dire que tout va bien dans la vallée du Bandama. Ce serait mentir. Je vous ai dit tout à l’heure que les militants ont besoin de formation. Je ne suis pas sûr que la formation soit au top chez tous les militants. Donc les militants dangereux, il y en a à Bouaké aussi. Oui, il en existe qui créent des problèmes. C’est pourquoi il nous faut envoyer la formation, pour mettre les militants au même niveau et éviter les problèmes. S’il n’y a pas de formation, les partis sont menacés d’implosion». Pour l’initiatrice de cette séance de formation, la Dlc-fédérale d’Ahougnassou, Adjoua Hémos, ledit séminaire n’a pas la prétention de résoudre tous les problèmes. L’objectif, selon elle, consiste à en sortir plus forts, pour terrasser l’adversaire au soir des élections. Au terme d’un huis clos de six heures, les 150 participants sous la férule de Maître André Kouassi et Dr Augustin Guéhoun, ont fait des recommandations majeures sur la discipline dans le parti. Ils demandent à tous de privilégier le dialogue et la concertation pour une émulation saine et apaisée dans les fédérations. Demandent également à tous les militants de rester fidèles à la ligne du parti et d’observer la discipline dans les structures.
Marcel Konan
Correspondant régional