On l’a dit et redit, le président Laurent Gbagbo et son clan de la mouvance présidentielle ont plusieurs tours dans leur escarcelle pour briser les jambes au processus de paix, lorsqu’ils sentent que celui-ci va vers son terme. Après la double dissolution de la CEI et du Gouvernement, avec en toile de fond, le renvoi de Robert Mambé, voici le nouveau plan du camp présidentiel. Celui-ci s’articule autour de deux points tout juste nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
Remettre le processus électoral en cause
Dans la crise Tagro-Koulibaly qui défraie actuellement la chronique, le chef de l’Etat, son Excellence Laurent Gbagbo, a expressément choisi d’y inclure le Premier des Ministres ivoiriens, Soro Guillaume, gestionnaire no1 du processus électoral. Il est suspecté selon le camp présidentiel, de recevoir de la société SAGEM Security, la bagatelle de dix milliards de nos francs en termes de commission. Il est également reproché à SAGEM de tremper dans la corruption. Or, il n’est plus à rappeler que cette structure technique est celle qui a en charge, la confection des cartes nationales d’identité et les cartes d’électeurs, pièces absolument nécessaires pour le vote. En incluant la Primature et la SAGEM, deux acteurs particulièrement clés du processus de sortie de crise par des élections transparentes dans cette enquête, Koudou et ses affidés veulent les culpabiliser et leur faire subir le même sort que Mambé. L’’objectif visé, discréditer SAGEM et le Premier Ministre afin d’avoir des arguments nécessaires pour reprendre tout le processus. Etant entendu que le camp présidentiel, par l’opération inondation qu’il avait initiée et qui consistait à faire établir de nouveaux extraits de naissance à leurs partisans, leur a été gravement préjudiciable, au point où l’essentiel de leurs militants ne figurent pas sur la liste blanche. Le camp présidentiel veut donc se racheter, en faisant échouer ce qui est déjà fait, et qui n’est pas à leur avantage par leur propre faute et reprendre tout à zéro avec cette fois, de nouvelles dispositions.
Endormir l’opposition pour la surprendre
Pendant que l’opposition, dans son grand ensemble, passe son temps à se réunir et à exiger la démission et la mise aux arrêts de Tagro, la Direction nationale de campagne de Laurent Gbagbo s’active sur le terrain. Depuis quelques mois déjà, les différentes directions nationales de campagne des partis membres du RHDP sont plongées dans un profond sommeil. Bédié, ADO, Anaky et Mabri ont complètement déserté le terrain pour se contenter des réunions spontanées à l’effet de produire des déclarations. Alphonse Djédjé Mady, Alassane Salif N’diaye et tous les autres sont tombés dans le piège des refondateurs en pensant qu’ils n’ont, pour l’instant, plus rien à faire sur le terrain. Pendant qu’ils se tournent les pouces, Malick Koulibaly et Charles Blé Goudé ont investi Abidjan et l’intérieur du pays où ils multiplient meetings, conférences et autres parrainages. Et, comme l’opposition n’a plus rien à faire, alors le camp présidentiel lui donne du boulot avec des crises montées de toutes pièces dont elle semble raffoler. Comme par exemple, la crise Tagro-Koulibaly dont l’opposition veut faire son chou gras. Ni les structures spécialisées des partis du RHDP, ni les clubs de soutien, à part quelques uns qui sortent du lot par les activités, comme la fondation espoir du président Zié, encore moins, les directions nationales de campagne ne s’activent. On dirait aisément sans se tromper, que l’opposition dort alors que le camp présidentiel travaille. A l’intérieur du pays, le camp présidentiel ratisse large pour le compte de son candidat. Les informations qui nous parviennent font état de ce que les hommes de Gbagbo pêchent actuellement dans le camp de l’opposition qui ronfle dans les bras de la Morphée. Quand elle se réveillera, la cause sera alors entendue pour elle, et c’est à ce moment-là que Gbagbo précipitera les élections pour surprendre tout le monde. Si l’on n’entend plus Blé Goudé parler, c’est parce qu’il est au travail. Et les autres, que font-ils ? Voilà donc le nouveau plan conçu par Laurent Gbagbo et son clan pour vaincre l’opposition politique qui dort sur sa théorique majorité sociologique qu’elle oublie de transformer en majorité élective. C’est le combat que mène actuellement le camp présidentiel.
Vivement que le RHDP minimise le problème Tagro qui n’est que pure distraction pour se consacrer à l’essentiel qui reste les élections et les campagnes qui les accompagnent.
Rodolphe Flaha
Remettre le processus électoral en cause
Dans la crise Tagro-Koulibaly qui défraie actuellement la chronique, le chef de l’Etat, son Excellence Laurent Gbagbo, a expressément choisi d’y inclure le Premier des Ministres ivoiriens, Soro Guillaume, gestionnaire no1 du processus électoral. Il est suspecté selon le camp présidentiel, de recevoir de la société SAGEM Security, la bagatelle de dix milliards de nos francs en termes de commission. Il est également reproché à SAGEM de tremper dans la corruption. Or, il n’est plus à rappeler que cette structure technique est celle qui a en charge, la confection des cartes nationales d’identité et les cartes d’électeurs, pièces absolument nécessaires pour le vote. En incluant la Primature et la SAGEM, deux acteurs particulièrement clés du processus de sortie de crise par des élections transparentes dans cette enquête, Koudou et ses affidés veulent les culpabiliser et leur faire subir le même sort que Mambé. L’’objectif visé, discréditer SAGEM et le Premier Ministre afin d’avoir des arguments nécessaires pour reprendre tout le processus. Etant entendu que le camp présidentiel, par l’opération inondation qu’il avait initiée et qui consistait à faire établir de nouveaux extraits de naissance à leurs partisans, leur a été gravement préjudiciable, au point où l’essentiel de leurs militants ne figurent pas sur la liste blanche. Le camp présidentiel veut donc se racheter, en faisant échouer ce qui est déjà fait, et qui n’est pas à leur avantage par leur propre faute et reprendre tout à zéro avec cette fois, de nouvelles dispositions.
Endormir l’opposition pour la surprendre
Pendant que l’opposition, dans son grand ensemble, passe son temps à se réunir et à exiger la démission et la mise aux arrêts de Tagro, la Direction nationale de campagne de Laurent Gbagbo s’active sur le terrain. Depuis quelques mois déjà, les différentes directions nationales de campagne des partis membres du RHDP sont plongées dans un profond sommeil. Bédié, ADO, Anaky et Mabri ont complètement déserté le terrain pour se contenter des réunions spontanées à l’effet de produire des déclarations. Alphonse Djédjé Mady, Alassane Salif N’diaye et tous les autres sont tombés dans le piège des refondateurs en pensant qu’ils n’ont, pour l’instant, plus rien à faire sur le terrain. Pendant qu’ils se tournent les pouces, Malick Koulibaly et Charles Blé Goudé ont investi Abidjan et l’intérieur du pays où ils multiplient meetings, conférences et autres parrainages. Et, comme l’opposition n’a plus rien à faire, alors le camp présidentiel lui donne du boulot avec des crises montées de toutes pièces dont elle semble raffoler. Comme par exemple, la crise Tagro-Koulibaly dont l’opposition veut faire son chou gras. Ni les structures spécialisées des partis du RHDP, ni les clubs de soutien, à part quelques uns qui sortent du lot par les activités, comme la fondation espoir du président Zié, encore moins, les directions nationales de campagne ne s’activent. On dirait aisément sans se tromper, que l’opposition dort alors que le camp présidentiel travaille. A l’intérieur du pays, le camp présidentiel ratisse large pour le compte de son candidat. Les informations qui nous parviennent font état de ce que les hommes de Gbagbo pêchent actuellement dans le camp de l’opposition qui ronfle dans les bras de la Morphée. Quand elle se réveillera, la cause sera alors entendue pour elle, et c’est à ce moment-là que Gbagbo précipitera les élections pour surprendre tout le monde. Si l’on n’entend plus Blé Goudé parler, c’est parce qu’il est au travail. Et les autres, que font-ils ? Voilà donc le nouveau plan conçu par Laurent Gbagbo et son clan pour vaincre l’opposition politique qui dort sur sa théorique majorité sociologique qu’elle oublie de transformer en majorité élective. C’est le combat que mène actuellement le camp présidentiel.
Vivement que le RHDP minimise le problème Tagro qui n’est que pure distraction pour se consacrer à l’essentiel qui reste les élections et les campagnes qui les accompagnent.
Rodolphe Flaha