Mediamosaique.com - La Côte d’Ivoire rêve de redevenir la nation phare du continent africain, tel est le vœu formulé par son ambassadeur accrédité dans la capitale fédérale canadienne. Louis L.B. Bony rassure que le processus qui a débuté dans son pays est définitivement irréversible.
Les planètes sont-elles alignées?
Interrogé par l’Agence de presse «Média Mosaïque», alors qu’il venait de lancer officiellement les activités devant commémorer le cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire à la Maison de l’Afrique à Montréal, M. Bony a soutenu que les autorités ivoiriennes, la classe politique, de même que la population, sont sur la même longueur d’ondes.
Évoquant le récent passé douloureux qui a endeuillé et morcelé le pays, le diplomate se réjouit de l’embellie retrouvée qui a pavé la voie au processus électoral en cours. «Cela avance bien, il fallait tourner la page, on est en train de transformer l’essai en passant par les élections, en 2010, comme le président de la République l’a dit, comme le souhaitent l’ensemble des partis politiques et surtout les populations de l’Ouest que nous nous devons servir pour l’unité de notre continent», a-t-il mis de l’avant.
Avancées ivoiriennes : le Canada sous le charme
L’écho de ces progrès réalisés par la Côte d’Ivoire est parvenu jusqu’au Canada qui vient, selon l’ambassadeur, d’annuler en totalité la dette de la Côte d’Ivoire (65 milliards de francs CFA). Estimant que «le Canada est l’un des pays les plus exigeants du point de vue démocratique», Bony se félicite de la note de passage d’Ottawa envers la politique menée par Abidjan «en matière de lutte contre la pauvreté et de bonne gouvernance».
Même si la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Canada est pour le moment suspendue en raison de la crise, l’ambassadeur capitalise sur les signaux annonciateurs d’une reprise certaine de la coopération bilatérale entre les deux pays une fois bouclée avec succès la course électorale.
Vers un Sommet Canada-Afrique
Louis L.B. Bony est par ailleurs ravi de la percée du groupe des ambassadeurs africains au Canada qui fait preuve d’activisme diplomatique auprès d’Ottawa. Objectif : convaincre le gouvernement Harper de revenir sur sa décision de prioriser d’autres pays du monde (Afghanistan-Haïti) dans le cadre de ses différents programmes d’aide au développement au détriment de l’Afrique.
«La Côte d’ivoire aujourd’hui, hier la République Démocratique du Congo (RDC), avec l’annulation totale de la dette de ces deux pays : ce sont des signes qui montrent que le Canada a compris le message de l’Afrique. Il s’agira maintenant de monter des plans d’action pour avoir une plateforme véritable de relations et de discussions Canada-Afrique. Nous voulons avoir des sommets Canada-Afrique de façon institutionnelle tous les ans ou tous les deux ans», a projeté le diplomate.
Le chef de la diplomatie ivoirienne au Canada, d’ajouter, «nous nous concertons, nous avons un groupe très dynamique et nous sommes en train de pousser très fort les relations entre le Canada et l’Afrique en une sorte de réunion annuelle ou biannuelle. C’est pour vous dire que nous avons une très bonne unité au niveau du groupe africain avec le doyen. Aujourd’hui, l’Afrique doit s’unir pour relever tous les défis auxquels nous faisons face».
Les débuts de la «Nouvelle Afrique»
Résolument tournée vers «la démocratie, les droits de l’homme, mais aussi la bonne gouvernance», la Côte d’Ivoire entend se saisir de l’opportunité du Cinquantenaire, s’appesantir sur «ses richesses, ses talents», non pas «pour redorer l’image de l’Afrique», mais «pour dire à chaque Africain, à chaque Africaine de prendre ses responsabilités», a scandé le représentant de Laurent Gbagbo au Canada.
«Je crois que les pères de l’indépendance ont fait ce qu’ils ont pu. Ils l’ont fait avec plus ou moins de bonheur, et l’erreur est humaine, mais nous devons réfléchir sur ce qui a été fait parce qu’aujourd’hui, nous avons des diasporas. Nous en avons au Canada, aux USA, en Europe, même en Asie. Nous avons des élites, nous devons conjuguer tous ces efforts, à commencer par les autorités, pour bâtir la Nouvelle Afrique, par d’autres choix que de se mettre au travail. C’est le sens de ces commémorations : cinquante ans sont passés, nous devons bâtir la nouvelle Afrique», a conclu l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire.
Les planètes sont-elles alignées?
Interrogé par l’Agence de presse «Média Mosaïque», alors qu’il venait de lancer officiellement les activités devant commémorer le cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire à la Maison de l’Afrique à Montréal, M. Bony a soutenu que les autorités ivoiriennes, la classe politique, de même que la population, sont sur la même longueur d’ondes.
Évoquant le récent passé douloureux qui a endeuillé et morcelé le pays, le diplomate se réjouit de l’embellie retrouvée qui a pavé la voie au processus électoral en cours. «Cela avance bien, il fallait tourner la page, on est en train de transformer l’essai en passant par les élections, en 2010, comme le président de la République l’a dit, comme le souhaitent l’ensemble des partis politiques et surtout les populations de l’Ouest que nous nous devons servir pour l’unité de notre continent», a-t-il mis de l’avant.
Avancées ivoiriennes : le Canada sous le charme
L’écho de ces progrès réalisés par la Côte d’Ivoire est parvenu jusqu’au Canada qui vient, selon l’ambassadeur, d’annuler en totalité la dette de la Côte d’Ivoire (65 milliards de francs CFA). Estimant que «le Canada est l’un des pays les plus exigeants du point de vue démocratique», Bony se félicite de la note de passage d’Ottawa envers la politique menée par Abidjan «en matière de lutte contre la pauvreté et de bonne gouvernance».
Même si la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Canada est pour le moment suspendue en raison de la crise, l’ambassadeur capitalise sur les signaux annonciateurs d’une reprise certaine de la coopération bilatérale entre les deux pays une fois bouclée avec succès la course électorale.
Vers un Sommet Canada-Afrique
Louis L.B. Bony est par ailleurs ravi de la percée du groupe des ambassadeurs africains au Canada qui fait preuve d’activisme diplomatique auprès d’Ottawa. Objectif : convaincre le gouvernement Harper de revenir sur sa décision de prioriser d’autres pays du monde (Afghanistan-Haïti) dans le cadre de ses différents programmes d’aide au développement au détriment de l’Afrique.
«La Côte d’ivoire aujourd’hui, hier la République Démocratique du Congo (RDC), avec l’annulation totale de la dette de ces deux pays : ce sont des signes qui montrent que le Canada a compris le message de l’Afrique. Il s’agira maintenant de monter des plans d’action pour avoir une plateforme véritable de relations et de discussions Canada-Afrique. Nous voulons avoir des sommets Canada-Afrique de façon institutionnelle tous les ans ou tous les deux ans», a projeté le diplomate.
Le chef de la diplomatie ivoirienne au Canada, d’ajouter, «nous nous concertons, nous avons un groupe très dynamique et nous sommes en train de pousser très fort les relations entre le Canada et l’Afrique en une sorte de réunion annuelle ou biannuelle. C’est pour vous dire que nous avons une très bonne unité au niveau du groupe africain avec le doyen. Aujourd’hui, l’Afrique doit s’unir pour relever tous les défis auxquels nous faisons face».
Les débuts de la «Nouvelle Afrique»
Résolument tournée vers «la démocratie, les droits de l’homme, mais aussi la bonne gouvernance», la Côte d’Ivoire entend se saisir de l’opportunité du Cinquantenaire, s’appesantir sur «ses richesses, ses talents», non pas «pour redorer l’image de l’Afrique», mais «pour dire à chaque Africain, à chaque Africaine de prendre ses responsabilités», a scandé le représentant de Laurent Gbagbo au Canada.
«Je crois que les pères de l’indépendance ont fait ce qu’ils ont pu. Ils l’ont fait avec plus ou moins de bonheur, et l’erreur est humaine, mais nous devons réfléchir sur ce qui a été fait parce qu’aujourd’hui, nous avons des diasporas. Nous en avons au Canada, aux USA, en Europe, même en Asie. Nous avons des élites, nous devons conjuguer tous ces efforts, à commencer par les autorités, pour bâtir la Nouvelle Afrique, par d’autres choix que de se mettre au travail. C’est le sens de ces commémorations : cinquante ans sont passés, nous devons bâtir la nouvelle Afrique», a conclu l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire.