Les Etats côtiers veulent désormais surveiller leurs eaux pour lutter contre la pêche illicite.
Une évaluation récente du ministère de la production animale et des ressources halieutiques de la Côte d'Ivoire fait apparaître que 52% des navires de pêches trouvés sur les eaux maritimes sont non enregistrés et non déclarés dans les registres. Ils sont donc considérés comme des pirates qui pêchent illégalement dans les eaux ivoiriennes. Cette même étude montre que sur 50000 tonnes enregistrées il y a quinze ans, chaque année, cette production se retrouve aujourd'hui à 20000 tonnes par an. Cette situation est identique dans tous les pays côtiers. Ces différents Etats, notamment la Côte d'Ivoire, le Sénégal, l'Angola, Sao Tomé et Principe ont décidé de prendre des solutions draconiennes pour mettre fin à ces pratiques. Qui, empêchent au développement halieutique. Un atelier de formation et d'information sur la surveillance satellitaire des bateaux de pêche se tient depuis hier, à Abidjan avec les experts des différents pays. A l'ouverture de cette rencontre, Dr Alphonse Douati, ministre de la production animale et des ressources halieutiques a fait savoir que cette vilaine pratiques qui prospère malheureusement dans les pays à faibles capacités doit prendre fin. Parce que, fait-il remarquer, elle constitue une nouvelle forme d'affaiblissement pour ces pays économiquement faibles. C'est pourquoi, il a salué la surveillance par satellite qu'entend utiliser ces pays à travers la société Collecte localisation satellites (Cls), une structure française qui, grâce à ses matériels de pointe, permet d'identifier et de détecter les bateaux de pêches illégaux. La surveillance par satellite dit-il, intervient sûrement comme une bonne partie des bonnes réponses qu'on doit attendre pour faire face à ce fléau. En ce qui concerne la Côte d'Ivoire, le ministre de la production animale et des ressources halieutiques a fait savoir que le Président de la République, Laurent Gbagbo, a instruit le Chef du gouvernement, Guillaume Soro à l'effet de mettre en place un groupe de travail qui a livré ses conclusions. Cependant, fait-il remarquer, en attendant de se doter des moyens sophistiqués de surveillance des eaux évalués à des dizaines de milliards de Fcfa, l'Etat, selon Douati, a fait un abonnement des appareils satellitaires à hauteur de 30 millions de Fcfa par an, pour la surveillance de ses eaux. Avant le ministre, M. David Bellon, responsable commercial Afrique de l'ouest et de l'est de la société Cls a fait indiquer pour sa part que le choix d'Abidjan pour la tenue de cette rencontre sous- régionale n'est pas fortuite à cause de sa position stratégique. Tout en espérant que le gouvernement ivoirien va s'impliquer dans le processus de la surveillance de ses eaux à travers ce système.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Une évaluation récente du ministère de la production animale et des ressources halieutiques de la Côte d'Ivoire fait apparaître que 52% des navires de pêches trouvés sur les eaux maritimes sont non enregistrés et non déclarés dans les registres. Ils sont donc considérés comme des pirates qui pêchent illégalement dans les eaux ivoiriennes. Cette même étude montre que sur 50000 tonnes enregistrées il y a quinze ans, chaque année, cette production se retrouve aujourd'hui à 20000 tonnes par an. Cette situation est identique dans tous les pays côtiers. Ces différents Etats, notamment la Côte d'Ivoire, le Sénégal, l'Angola, Sao Tomé et Principe ont décidé de prendre des solutions draconiennes pour mettre fin à ces pratiques. Qui, empêchent au développement halieutique. Un atelier de formation et d'information sur la surveillance satellitaire des bateaux de pêche se tient depuis hier, à Abidjan avec les experts des différents pays. A l'ouverture de cette rencontre, Dr Alphonse Douati, ministre de la production animale et des ressources halieutiques a fait savoir que cette vilaine pratiques qui prospère malheureusement dans les pays à faibles capacités doit prendre fin. Parce que, fait-il remarquer, elle constitue une nouvelle forme d'affaiblissement pour ces pays économiquement faibles. C'est pourquoi, il a salué la surveillance par satellite qu'entend utiliser ces pays à travers la société Collecte localisation satellites (Cls), une structure française qui, grâce à ses matériels de pointe, permet d'identifier et de détecter les bateaux de pêches illégaux. La surveillance par satellite dit-il, intervient sûrement comme une bonne partie des bonnes réponses qu'on doit attendre pour faire face à ce fléau. En ce qui concerne la Côte d'Ivoire, le ministre de la production animale et des ressources halieutiques a fait savoir que le Président de la République, Laurent Gbagbo, a instruit le Chef du gouvernement, Guillaume Soro à l'effet de mettre en place un groupe de travail qui a livré ses conclusions. Cependant, fait-il remarquer, en attendant de se doter des moyens sophistiqués de surveillance des eaux évalués à des dizaines de milliards de Fcfa, l'Etat, selon Douati, a fait un abonnement des appareils satellitaires à hauteur de 30 millions de Fcfa par an, pour la surveillance de ses eaux. Avant le ministre, M. David Bellon, responsable commercial Afrique de l'ouest et de l'est de la société Cls a fait indiquer pour sa part que le choix d'Abidjan pour la tenue de cette rencontre sous- régionale n'est pas fortuite à cause de sa position stratégique. Tout en espérant que le gouvernement ivoirien va s'impliquer dans le processus de la surveillance de ses eaux à travers ce système.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr