L’installation fulgurante des sites de prostitution à Abidjan devrait interpeller plus d’un. A la vérité personne n’a tiré sur la sonnette d’alarme au cours de ces dix dernières années qui ont marqué la crise en Côte d’Ivoire. Ni l’Etat de Côte d’Ivoire, ni les organisations spécialisées, ni les confessions religieuses n’en font cas. Pourtant seulement en 10 ans c’est -a- dire de 2000 à 2010, selon des sources concordantes le nombre de prostituées est passé de 10.000 a plus de 50.000. Un chiffre record qui ternit l’image de la nation ivoirienne et à la limite dévalorise la femme dans notre société moderne. Que reste-il à la femme si elle voue à la traîne une nature vénale ? Maillon fragile et pourtant important, la femme mérite une attention particulière de la part de nos responsables des affaires sociales. Les programmes établis pour la promotion de la femme ne connaissent –ils pas leur exécution ? Pendant ce temps, les familles réduites à la portion congrue assistent impuissants leurs filles courir la prétentaine, les exposant aux maladies pandémiques .En tout cas les nouvelles sur le terrain sont honteuses. Si l’Eta ne prend pas des mesures drastiques pour pallier ce phénomène la gent féminine sera en perdition pour une jeune nation comme la Côte d’Ivoire qui aspire au développement
G.R
G.R