Le projet de Sophia Immobilier relatif aux FDS de Côte d’Ivoire est enfin terminé, selon monsieur Touré Hamed Bouah que nous avons rencontré. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il dit avoir hâte de voir la cérémonie de remise des terrains se tenir…Entretien.
Touré Hamed Bouah, vous êtes le PCA de SOPHIA-Immobilier, promoteur du pôle urbain d’Abidjan. Qu’en est-il, à ce jour, de ce projet qui vous a fait connaitre à travers toute la République, sûrement celui des FDS ?
Il faut dire que, contrairement à quelques malintentionnés, le projet se porte très bien. Nous sommes à la phase finale. Nous avons très tôt fini le projet. Il s’agit aujourd’hui de la livraison des terrains et je vous informe que j’ai écrit à l’Etat-major de l’armée et au ministère de la défense pour les informer de la disponibilité des terrains. Nous sommes dans l’attente d’une cérémonie de remise de ces lots. Vivement que cette cérémonie ait lieu pour permettre à chacun des militaires d’entrer en possession de son terrain. Je suis même en train de penser que s’il n’y a pas un calendrier consensuel pour la cérémonie, je serais tenté d’inviter individuellement les FDS à venir récupérer leur terrain. C’est à cela que je m’attèle actuellement. Sinon je suis prêt.
Au niveau administratif, tout est donc bien en ordre. Les militaires pourraient à tout moment entrer en possession de leurs terrains. N’est-ce pas ?
Non, ce n’est pas qu’ils pourraient à tout moment entrer en possession de leur terrain. C’est maintenant qu’ils devraient le faire. Que ce soit la maîtrise de l’assiette foncière ou les nécessaires exigences administratives, tout est fini. Tout est fin prêt. Les six derniers mois qui restent, concernent la remise des terrains, la résolution de quelques problèmes mineurs qui accompagneront la remise. Je veux leur consacrer ses six mois pour qu’en 2011, on puisse entamer une autre phase du projet. N’oublions pas que mon projet de pôle urbain n’est pas le projet de fourniture de terrains. En réalité, c’est un projet de création de pôle urbain d’une ville nouvelle avec toutes les entités. Et que celui de la fourniture de terrains n’est que le volet social. Si nous perdons trop le temps et faisons beaucoup de discours autour du volet social, l’essentiel va finalement s’effriter et cela ne sera pas bon. C’est pourquoi, je veux me débarrasser du projet de la fourniture de terrains qui est en réalité substitué à mon projet. Le mien reste l’aménagement d’une assiette foncière de 12 000 hectares.
Est-ce à dire que vous lancez un appel aux autorités militaires afin que tout soit mis en œuvre pour que dans un bref délai, vous puissiez procéder à la remise de ces terrains aux militaires ?
Mon vœu le plus ardent actuellement est qu’ensemble, nous puissions remettre les terrains aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. Avec l’inestimable appui du ministre de la défense, Michel Amani N’Guessan, de celui du chef d’Etat-major des armées, Philippe Mangou, du général Kassaraté Edouard, du DG de la police, tous ont fédéré leur force autour du résultat que j’ai obtenu. C’est leur succès. Ce sont les actions de toutes ces personnalités qui ont pu aboutir à l’exécution de ce projet. Aujourd’hui, il faut qu’on leur retourne l’ascenseur en leur donnant le plaisir de voir les FDS disposer de leurs terrains. Mon plus grand souvenir cette année, serait de me voir en train de livrer les terrains. La communauté villageoise et nous-mêmes, sommes en phase et je pense qu’on ne devrait plus tarder. Puisque nous sommes dans une saison pluvieuse. Plus on met du temps, plus les herbes vont pousser sur le site et les uns et les autres ne pourront pas voir tout le beau travail que nous avons fait pour rendre ces lots disponibles.
Suite à certaines informations à notre possession, il s’avérerait que l’argent des policiers qui ont souscrit individuellement ou personnellement, a été mis sous scellé sous ordre du fonds de prévoyance de la police nationale. Est-ce que logiquement, le FPPN a quelque chose à y voir ?
Le cas de la police nationale est en réalité un cas particulier. Et je suis souvent surpris par les commentaires et les propos qui sont tenus autour du projet. Ce que beaucoup d’Ivoiriens ne savent peut être pas, c’est que nous sommes dans une dynamique de projet. Mais en prévision d’une situation qui serait ingérable, les sommes précomptés des FDS notamment de la police, ont été mises sous scellé. Ces fonds sont sous séquestre à la Bank Of Afrika ( BOA) pour les fonds de SOPHIA-Immobilier et à la Banque de Financement de l’Agriculture (BFA) pour Azuréenne de Promotion. Il faut que l’ensemble des Ivoiriens sache une bonne fois pour toute que l’argent des souscripteurs se trouve dans des comptes séquestres. On m’a souvent fait un procès inutile en me taxant même de disposer de l’argent des sociétaires. Mais je n’en veux à personne. C’est comme cela qu’ils ont compris la chose. Ce qui était le plus important, c’était de laisser le projet prospérer chaque jour. L’argent est sous séquestre. On ne le repétera jamais assez. C’est d’ailleurs pourquoi je me mets la pression pour que les uns et les autres aillent récupérer leurs terrains afin qu’on puisse nous remettre cet argent dont on nous accuse d’avoir déjà touché.
Dans tous les cas, c’est le promoteur immobilier, c’est le généreux, l’homme du show-biz ivoirien. Touré Hamed Bouah, quelle image voudriez-vous que la population, notamment la jeunesse ivoirienne retienne de vous ?
Moi, je me considère plutôt comme un acteur du développement. Et dans cette dynamique d’acteur de développement, je veux que l’espritsolidaire où la solidarité et de bien-être riment ensemble. C’est pourquoi, il faut retenir de moi, un acteur de développement qui, dans un esprit de développement, agit. Nous voulons être les acteurs de demain. Et il s’impose à nous d’esquisser d’autres schémas de développement dans une certaine solidarité.
Récemment, on a évoqué votre présence régulière à Kolia, votre ville natale pour mener des actions en faveur du président de la République Laurent Gbagbo. Qu’en est-il ?
Ecoutez ! Qui connaissez-vous qui ne mène pas une action en faveur du président Laurent Gbagbo ? Tous, nous menons une action pour lui. Qu’on soit avec lui ou pas, il faut aujourd’hui reconnaitre que le chef de l’Etat tient le bon bout. En toute objectivité, il faut aider ce grand monsieur à donner une autre image et une nouvelle dynamique à la Côte d’Ivoire. Une autre façon de voir notre pays. Je ne dis pas que les autres sont mauvais. Mais je soutiens que le meilleur reste Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, nous serons là pour l’accompagner vers la victoire finale.
Etes- vous prêt à aider le président Laurent Gbagbo jusqu’à la victoire finale ?
Moi, je suis un Houphouetiste. Je ne suis ni du RDR ni du PDCI encore moins du FPI. Je n’ai pas de carte de membre du FPI. Je ne connais personne au FPI. Aucun membre de ce parti ne peut dire qu’il m’a déjà vu à une quelconque réunion. Personne au RDR ne vous dira la même chose. Ça ne m’intéresse pas du tout. Peut être que c’est du côté du PDCI que je serais certainement allé à cause de l’esprit que nous a enseigné le président Houphouët Boigny. Mais j’avoue que je n’ai pas de repère dans aucun des trois partis. Pris individuellement, l’Houphouetiste que je suis, suivra le chef de l’Etat Laurent Gbagbo pour garantir une victoire. Et je suis sûr et certain qu’il sera élu.
Vu vos actions dans le département de Kolia, d’aucuns diront que vous êtes un potentiel candidat. Qu’en pensez-vous ?
Je le reconnais. Je serai l’un des acteurs de la bataille électorale. Je serai candidat au niveau local. Les raisons sont simples. Dans dix années, c’est notre génération qui sera au pouvoir. Aucun des trois candidats à savoir Bédié, Alassane et Gbagbo ne sera en cours e pour une élection. Si aucun d’entre eux, n’est plus là au-delà de 2020, c’est sûr qu’une génération convaincue d’une alternative, s’apprêtera à jouer sa partition au plan national. Mais bien avant d’y aller, il s’impose à nous de nous préparer déjà au plan local, départemental et régional. Ces nécessaires démarches de formation et de capitalisation des expériences doivent être menées dès maintenant et se réaliser sur les dix années à venir.
Pour revenir à SOPHIA-Immobilier, les terrains seront donc remis dans quelques jours. Après le pôle urbain, Touré Hamed Bouah SOPHIA-Immobiler, qu’est ce que cela veut dire ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le projet de fourniture de terrains nus, n’est vraiment pas un projet en réalité. C’est une action sociale de M. Touré envers les FDS. Mon projet n’est pas celui de fourniture de terrains nu. C’est le volet social qui est mon projet. Et mon projet demeure la création d’une nouvelle ville ‘’Akwaba City’’. Je peux vous dire aujourd’hui que tous les acteurs et les ingrédients sont réunis au plan financier, technique et organisationnel pour que nous allions au démarrage effectif du pôle urbain. Cette année, nous allons constater l’aspect réel du pôle urbain. Il faudra encore répéter ce même projet dans chacune des principales villes de la Côte d’Ivoire afin de faire face à la grave crise de logement que connait notre pays. De toute façon, ce n’est plus avec les petites promotions immobilières classiques que les petits et les grands promoteurs trouveront une solution à la grave crise de logement que nous vivons. Mais, c’est plutôt un projet novateur pris sous un angle global qui est la solution crédible pour juguler le problème de l’habitat de qualité. On n’a plus besoin de bidonvilles de luxe. On n’a pas non plus besoin de ces promotions immobilières pour donner une ville sans visage. On a plutôt besoin d’une maîtrise de la planification urbaine pour garantir l’habitat de qualité.
L’année dernière, vos ‘’enfants ‘’ ont participé à varietoscope et Wozo vacances. Selon nos sources, la même chose va se répéter cette année. En même temps, on entend votre nom dans le grand évènement organisé le 7 Août au bar Eclat de Yopougon avec Pablo De Gokra …
Je suis le parrain de Pablo De Gokra. Etant le parrain, je suis le centre de cet évènement. Nous allons en faire une fête nationale au sens de la technologie, de l’économie et de la science. C’est une analyse globale qui intègre la culture. En ce qui me concerne, j’ai personnellement écrit un livre qui va sortir pendant le cinquantenaire. Il s’agit du chômage des jeunes diplômés en Afrique Nord francophone : le cas de la Côte d’Ivoire. Et j’ai fait un diagnostic et proposé même des solutions prospectives. Mais au-delà de toutes ces données économiques et financières, nous nous considérons d’abord comme des hommes de culture et intégrons la culture dans l’analyse globale qui doit accompagner le cinquantenaire. En associant ce festival à celui de Pablo De Gokra, nous voulons montrer au monde entier que la culture doit être prise comme une entité au même titre que la géographie, l’économie, l’urbanisme, l’habitat, etc. Ce pan de développement doit aussi se faire à travers la culture. Pour nous donc, il faut nécessairement l’intégrer et notre préoccupation reste cet évènement de grande portée.
Au cours de cet évènement, qu’est ce que SOPHIA-Immobilier compte faire concrètement ? Est-ce une occasion pour parler de ses activités ou, au-delà, apporter quelque chose de salvateur à toute cette jeunesse qui entend parler de vous ?
C’est un secret. Et je le garde pour moi seul. Vous savez, je me considère comme un grand homme de culture. C’est dire que ce sera l’occasion pour nous, parce que l’année 2010 s’annonce comme une année de culture. Car, pour tout ce qui est cinquantenaire, culturellement, on est obligé de cultiver l’ère du temps. Il y a Wozo vacances où mes petits vont encore démontrer leur talent et, certainement remporter le trophée cette année. Il y a également Varietoscope où nous serons sur deux fronts puisque Kolia et Boundiali vont présenter chacun un groupe.
Nous sommes à la fin de notre entretien. Quel message voudriez-vous lancer à toute cette Côte d’Ivoire qui frémit lorsqu’on parle de Touré H. Bouah. Vous faites désormais partie des cinq hommes les plus aimés de ce pays.
(Rires). J’en suis flatté. Je ne savais pas que je faisais partie des cinq hommes les plus aimés de la Côte d’Ivoire. Peut être, c’est une lourde responsabilité parce qu’il s’agira de ne pas décevoir. Or, aujourd’hui, comme Houphouët Boigny l’a dit, il est difficile de vivre mieux. Si de par mes faits et gestes, quelqu’un s’est senti frustré, qu’il m’en excuse. Comme l’a dit le sage de Yamoussoukro :’’la paix, ce n’est pas un vain mot, mais un comportement’’. Cette paix, nous devons la rechercher. Les hommes politiques aussi.
Entretien réalisé par Lignon Béalé Alexise
Touré Hamed Bouah, vous êtes le PCA de SOPHIA-Immobilier, promoteur du pôle urbain d’Abidjan. Qu’en est-il, à ce jour, de ce projet qui vous a fait connaitre à travers toute la République, sûrement celui des FDS ?
Il faut dire que, contrairement à quelques malintentionnés, le projet se porte très bien. Nous sommes à la phase finale. Nous avons très tôt fini le projet. Il s’agit aujourd’hui de la livraison des terrains et je vous informe que j’ai écrit à l’Etat-major de l’armée et au ministère de la défense pour les informer de la disponibilité des terrains. Nous sommes dans l’attente d’une cérémonie de remise de ces lots. Vivement que cette cérémonie ait lieu pour permettre à chacun des militaires d’entrer en possession de son terrain. Je suis même en train de penser que s’il n’y a pas un calendrier consensuel pour la cérémonie, je serais tenté d’inviter individuellement les FDS à venir récupérer leur terrain. C’est à cela que je m’attèle actuellement. Sinon je suis prêt.
Au niveau administratif, tout est donc bien en ordre. Les militaires pourraient à tout moment entrer en possession de leurs terrains. N’est-ce pas ?
Non, ce n’est pas qu’ils pourraient à tout moment entrer en possession de leur terrain. C’est maintenant qu’ils devraient le faire. Que ce soit la maîtrise de l’assiette foncière ou les nécessaires exigences administratives, tout est fini. Tout est fin prêt. Les six derniers mois qui restent, concernent la remise des terrains, la résolution de quelques problèmes mineurs qui accompagneront la remise. Je veux leur consacrer ses six mois pour qu’en 2011, on puisse entamer une autre phase du projet. N’oublions pas que mon projet de pôle urbain n’est pas le projet de fourniture de terrains. En réalité, c’est un projet de création de pôle urbain d’une ville nouvelle avec toutes les entités. Et que celui de la fourniture de terrains n’est que le volet social. Si nous perdons trop le temps et faisons beaucoup de discours autour du volet social, l’essentiel va finalement s’effriter et cela ne sera pas bon. C’est pourquoi, je veux me débarrasser du projet de la fourniture de terrains qui est en réalité substitué à mon projet. Le mien reste l’aménagement d’une assiette foncière de 12 000 hectares.
Est-ce à dire que vous lancez un appel aux autorités militaires afin que tout soit mis en œuvre pour que dans un bref délai, vous puissiez procéder à la remise de ces terrains aux militaires ?
Mon vœu le plus ardent actuellement est qu’ensemble, nous puissions remettre les terrains aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. Avec l’inestimable appui du ministre de la défense, Michel Amani N’Guessan, de celui du chef d’Etat-major des armées, Philippe Mangou, du général Kassaraté Edouard, du DG de la police, tous ont fédéré leur force autour du résultat que j’ai obtenu. C’est leur succès. Ce sont les actions de toutes ces personnalités qui ont pu aboutir à l’exécution de ce projet. Aujourd’hui, il faut qu’on leur retourne l’ascenseur en leur donnant le plaisir de voir les FDS disposer de leurs terrains. Mon plus grand souvenir cette année, serait de me voir en train de livrer les terrains. La communauté villageoise et nous-mêmes, sommes en phase et je pense qu’on ne devrait plus tarder. Puisque nous sommes dans une saison pluvieuse. Plus on met du temps, plus les herbes vont pousser sur le site et les uns et les autres ne pourront pas voir tout le beau travail que nous avons fait pour rendre ces lots disponibles.
Suite à certaines informations à notre possession, il s’avérerait que l’argent des policiers qui ont souscrit individuellement ou personnellement, a été mis sous scellé sous ordre du fonds de prévoyance de la police nationale. Est-ce que logiquement, le FPPN a quelque chose à y voir ?
Le cas de la police nationale est en réalité un cas particulier. Et je suis souvent surpris par les commentaires et les propos qui sont tenus autour du projet. Ce que beaucoup d’Ivoiriens ne savent peut être pas, c’est que nous sommes dans une dynamique de projet. Mais en prévision d’une situation qui serait ingérable, les sommes précomptés des FDS notamment de la police, ont été mises sous scellé. Ces fonds sont sous séquestre à la Bank Of Afrika ( BOA) pour les fonds de SOPHIA-Immobilier et à la Banque de Financement de l’Agriculture (BFA) pour Azuréenne de Promotion. Il faut que l’ensemble des Ivoiriens sache une bonne fois pour toute que l’argent des souscripteurs se trouve dans des comptes séquestres. On m’a souvent fait un procès inutile en me taxant même de disposer de l’argent des sociétaires. Mais je n’en veux à personne. C’est comme cela qu’ils ont compris la chose. Ce qui était le plus important, c’était de laisser le projet prospérer chaque jour. L’argent est sous séquestre. On ne le repétera jamais assez. C’est d’ailleurs pourquoi je me mets la pression pour que les uns et les autres aillent récupérer leurs terrains afin qu’on puisse nous remettre cet argent dont on nous accuse d’avoir déjà touché.
Dans tous les cas, c’est le promoteur immobilier, c’est le généreux, l’homme du show-biz ivoirien. Touré Hamed Bouah, quelle image voudriez-vous que la population, notamment la jeunesse ivoirienne retienne de vous ?
Moi, je me considère plutôt comme un acteur du développement. Et dans cette dynamique d’acteur de développement, je veux que l’espritsolidaire où la solidarité et de bien-être riment ensemble. C’est pourquoi, il faut retenir de moi, un acteur de développement qui, dans un esprit de développement, agit. Nous voulons être les acteurs de demain. Et il s’impose à nous d’esquisser d’autres schémas de développement dans une certaine solidarité.
Récemment, on a évoqué votre présence régulière à Kolia, votre ville natale pour mener des actions en faveur du président de la République Laurent Gbagbo. Qu’en est-il ?
Ecoutez ! Qui connaissez-vous qui ne mène pas une action en faveur du président Laurent Gbagbo ? Tous, nous menons une action pour lui. Qu’on soit avec lui ou pas, il faut aujourd’hui reconnaitre que le chef de l’Etat tient le bon bout. En toute objectivité, il faut aider ce grand monsieur à donner une autre image et une nouvelle dynamique à la Côte d’Ivoire. Une autre façon de voir notre pays. Je ne dis pas que les autres sont mauvais. Mais je soutiens que le meilleur reste Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, nous serons là pour l’accompagner vers la victoire finale.
Etes- vous prêt à aider le président Laurent Gbagbo jusqu’à la victoire finale ?
Moi, je suis un Houphouetiste. Je ne suis ni du RDR ni du PDCI encore moins du FPI. Je n’ai pas de carte de membre du FPI. Je ne connais personne au FPI. Aucun membre de ce parti ne peut dire qu’il m’a déjà vu à une quelconque réunion. Personne au RDR ne vous dira la même chose. Ça ne m’intéresse pas du tout. Peut être que c’est du côté du PDCI que je serais certainement allé à cause de l’esprit que nous a enseigné le président Houphouët Boigny. Mais j’avoue que je n’ai pas de repère dans aucun des trois partis. Pris individuellement, l’Houphouetiste que je suis, suivra le chef de l’Etat Laurent Gbagbo pour garantir une victoire. Et je suis sûr et certain qu’il sera élu.
Vu vos actions dans le département de Kolia, d’aucuns diront que vous êtes un potentiel candidat. Qu’en pensez-vous ?
Je le reconnais. Je serai l’un des acteurs de la bataille électorale. Je serai candidat au niveau local. Les raisons sont simples. Dans dix années, c’est notre génération qui sera au pouvoir. Aucun des trois candidats à savoir Bédié, Alassane et Gbagbo ne sera en cours e pour une élection. Si aucun d’entre eux, n’est plus là au-delà de 2020, c’est sûr qu’une génération convaincue d’une alternative, s’apprêtera à jouer sa partition au plan national. Mais bien avant d’y aller, il s’impose à nous de nous préparer déjà au plan local, départemental et régional. Ces nécessaires démarches de formation et de capitalisation des expériences doivent être menées dès maintenant et se réaliser sur les dix années à venir.
Pour revenir à SOPHIA-Immobilier, les terrains seront donc remis dans quelques jours. Après le pôle urbain, Touré Hamed Bouah SOPHIA-Immobiler, qu’est ce que cela veut dire ?
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le projet de fourniture de terrains nus, n’est vraiment pas un projet en réalité. C’est une action sociale de M. Touré envers les FDS. Mon projet n’est pas celui de fourniture de terrains nu. C’est le volet social qui est mon projet. Et mon projet demeure la création d’une nouvelle ville ‘’Akwaba City’’. Je peux vous dire aujourd’hui que tous les acteurs et les ingrédients sont réunis au plan financier, technique et organisationnel pour que nous allions au démarrage effectif du pôle urbain. Cette année, nous allons constater l’aspect réel du pôle urbain. Il faudra encore répéter ce même projet dans chacune des principales villes de la Côte d’Ivoire afin de faire face à la grave crise de logement que connait notre pays. De toute façon, ce n’est plus avec les petites promotions immobilières classiques que les petits et les grands promoteurs trouveront une solution à la grave crise de logement que nous vivons. Mais, c’est plutôt un projet novateur pris sous un angle global qui est la solution crédible pour juguler le problème de l’habitat de qualité. On n’a plus besoin de bidonvilles de luxe. On n’a pas non plus besoin de ces promotions immobilières pour donner une ville sans visage. On a plutôt besoin d’une maîtrise de la planification urbaine pour garantir l’habitat de qualité.
L’année dernière, vos ‘’enfants ‘’ ont participé à varietoscope et Wozo vacances. Selon nos sources, la même chose va se répéter cette année. En même temps, on entend votre nom dans le grand évènement organisé le 7 Août au bar Eclat de Yopougon avec Pablo De Gokra …
Je suis le parrain de Pablo De Gokra. Etant le parrain, je suis le centre de cet évènement. Nous allons en faire une fête nationale au sens de la technologie, de l’économie et de la science. C’est une analyse globale qui intègre la culture. En ce qui me concerne, j’ai personnellement écrit un livre qui va sortir pendant le cinquantenaire. Il s’agit du chômage des jeunes diplômés en Afrique Nord francophone : le cas de la Côte d’Ivoire. Et j’ai fait un diagnostic et proposé même des solutions prospectives. Mais au-delà de toutes ces données économiques et financières, nous nous considérons d’abord comme des hommes de culture et intégrons la culture dans l’analyse globale qui doit accompagner le cinquantenaire. En associant ce festival à celui de Pablo De Gokra, nous voulons montrer au monde entier que la culture doit être prise comme une entité au même titre que la géographie, l’économie, l’urbanisme, l’habitat, etc. Ce pan de développement doit aussi se faire à travers la culture. Pour nous donc, il faut nécessairement l’intégrer et notre préoccupation reste cet évènement de grande portée.
Au cours de cet évènement, qu’est ce que SOPHIA-Immobilier compte faire concrètement ? Est-ce une occasion pour parler de ses activités ou, au-delà, apporter quelque chose de salvateur à toute cette jeunesse qui entend parler de vous ?
C’est un secret. Et je le garde pour moi seul. Vous savez, je me considère comme un grand homme de culture. C’est dire que ce sera l’occasion pour nous, parce que l’année 2010 s’annonce comme une année de culture. Car, pour tout ce qui est cinquantenaire, culturellement, on est obligé de cultiver l’ère du temps. Il y a Wozo vacances où mes petits vont encore démontrer leur talent et, certainement remporter le trophée cette année. Il y a également Varietoscope où nous serons sur deux fronts puisque Kolia et Boundiali vont présenter chacun un groupe.
Nous sommes à la fin de notre entretien. Quel message voudriez-vous lancer à toute cette Côte d’Ivoire qui frémit lorsqu’on parle de Touré H. Bouah. Vous faites désormais partie des cinq hommes les plus aimés de ce pays.
(Rires). J’en suis flatté. Je ne savais pas que je faisais partie des cinq hommes les plus aimés de la Côte d’Ivoire. Peut être, c’est une lourde responsabilité parce qu’il s’agira de ne pas décevoir. Or, aujourd’hui, comme Houphouët Boigny l’a dit, il est difficile de vivre mieux. Si de par mes faits et gestes, quelqu’un s’est senti frustré, qu’il m’en excuse. Comme l’a dit le sage de Yamoussoukro :’’la paix, ce n’est pas un vain mot, mais un comportement’’. Cette paix, nous devons la rechercher. Les hommes politiques aussi.
Entretien réalisé par Lignon Béalé Alexise