ABIDJAN - Des victimes ivoiriennes des affrontements meurtriers entre les "patriotes" (partisans du Président Laurent Gbagbo) et l`armée française en novembre 2004, ont manifesté mercredi devant l`ambassade de France à Abidjan, pour réclamer "réparation", a constaté l`AFP.
A l`appel du Collectif des patriotes victimes de la licorne (CO.PA.VI.L), quelque 200 personnes se sont rassemblées dans le calme, pendant une heure, devant l`ambassade, dans le quartier des affaires d`Abidjan, gardée par des policiers ivoiriens.
Les manifestants brandissaient des pancartes avec les inscriptions: "On veut une réparation dans l`immédiat" ou "France il est temps d`assumer tes massacres en Côte d`Ivoire".
"Aujourd`hui (14 juillet, ndlr), la France célèbre sa libération, en novembre 2004, nous sommes sortis pour exprimer notre souveraineté et notre liberté (...) nous avons essuyé les balles de l`armée française", a déclaré Bernard Touré, l`un des responsables de l`association.
Les tensions entre la France et la Côte d`Ivoire, pays en crise depuis le coup d`Etat manqué de septembre 2002, avaient atteint en novembre 2004 leur paroxysme avec des affrontements meurtriers entre l`armée française et des manifestants ivoiriens.
Entre les 6 et 9 novembre 2004, 57 civils ivoiriens sont tués et plus de 2.000 blessés par l`armée française, selon Abidjan. Victimes de pillages et d`exactions, 8.000 Français quittent précipitamment le pays.
Depuis lors, les relations se sont peu à peu réchauffées, jusqu`à ce que sonne officiellement l`heure de la "normalisation" avec l`élection de Nicolas Sarkozy en 2007.
Conviée, aux festivités du 14 juillet, la Côte d`Ivoire a été représentée par son ministre de la Défense, Michel Amani N`guessan, mais ses troupes n`ont pas participé au traditionnel défilé militaire à Paris sur les Champs-Elysées.
A l`appel du Collectif des patriotes victimes de la licorne (CO.PA.VI.L), quelque 200 personnes se sont rassemblées dans le calme, pendant une heure, devant l`ambassade, dans le quartier des affaires d`Abidjan, gardée par des policiers ivoiriens.
Les manifestants brandissaient des pancartes avec les inscriptions: "On veut une réparation dans l`immédiat" ou "France il est temps d`assumer tes massacres en Côte d`Ivoire".
"Aujourd`hui (14 juillet, ndlr), la France célèbre sa libération, en novembre 2004, nous sommes sortis pour exprimer notre souveraineté et notre liberté (...) nous avons essuyé les balles de l`armée française", a déclaré Bernard Touré, l`un des responsables de l`association.
Les tensions entre la France et la Côte d`Ivoire, pays en crise depuis le coup d`Etat manqué de septembre 2002, avaient atteint en novembre 2004 leur paroxysme avec des affrontements meurtriers entre l`armée française et des manifestants ivoiriens.
Entre les 6 et 9 novembre 2004, 57 civils ivoiriens sont tués et plus de 2.000 blessés par l`armée française, selon Abidjan. Victimes de pillages et d`exactions, 8.000 Français quittent précipitamment le pays.
Depuis lors, les relations se sont peu à peu réchauffées, jusqu`à ce que sonne officiellement l`heure de la "normalisation" avec l`élection de Nicolas Sarkozy en 2007.
Conviée, aux festivités du 14 juillet, la Côte d`Ivoire a été représentée par son ministre de la Défense, Michel Amani N`guessan, mais ses troupes n`ont pas participé au traditionnel défilé militaire à Paris sur les Champs-Elysées.