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Société Publié le jeudi 15 juillet 2010 | Le Nouveau Réveil

Atteinte à la liberté de la presse : Les journalistes de “Le Nouveau Courrier” toujours détenus à la police criminelle

Théophile Kouamouo, Stéphane Bahi et Saint-Claver Oula, respectivement directeur des rédactions, directeur de publication et rédacteur en chef de " Le Nouveau Courrier " vont passer leur 2ème nuit à la police criminelle. Ces trois (03) journalistes ont été interpellés le 12 juillet dernier pour avoir publié une partie des conclusions du juge d'instruction et des réquisitions du parquet sur l'affaire de la filière café-cacao. Après une première audition le même jour, les confrères ont été à nouveau entendus hier de 10 heures 30 minutes à 15 heures 30 minutes soit 5 heures d'horloge. Pour cette seconde partie de l'audition, curieuse du reste, puisque portants sur les mêmes questions, c'est Théophile Kouamouo qui a ouvert le bal. De 10 heures 30 minutes à 13 heures 39 minutes, il a été assailli de questions du genre, qui lui a remis le fameux document, quand, sous quelle forme et à quel moment. Mais selon l'avocat des confrères, Me Gueu Désiré, son client est resté constant dans sa déclaration. En plus qu'il n'a pas dévoilé sa source comme il lui a été exigé, Théophile Kouamouo, à en croire son conseil juridique, a fait savoir à qui veut l'entendre qu'il n'a aucunement volé le document contrairement à ce qu'on veut lui coller. Les mêmes questions ont été posées à Saint-Claver Oula qui, lui aussi, a donné des réponses précises. Seul Stéphane Bahi n'a pas été cuisiné pour la journée d'hier. Son tour est programmé pour aujourd'hui. Tous jusqu’ici sereins passeront donc leur 2ème nuit au violon de la police criminelle où pour l'heure, ils sont poursuivis pour " vol de document". Mais la question est de savoir si Théophile Kouamouo et ses collèges seront déférés ou non devant le parquet. Tout se décide donc aujourd'hui puisque tout détenu, selon la loi, ne peut rester au-delà de 48 heures au violon.
DJE KM



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