Le football est devenu une industrie. Avec de grosses sommes d’argent qui y circulent. Les athlètes ne sont plus liés aux couleurs de clubs. Il n’y a plus de « footballeurs supporters ». Ils s’offrent au plus offrant. Sans véritable calcul. Les footballeurs ivoiriens qui s’exilent en Afrique du Sud n’ont pas tort. La différence de traitement entre la Côte d’Ivoire et ce pays émergent est nette. Les clubs ivoiriens payent aujourd’hui entre 50.000 et 400.000 cfa au maximum. Avec des conditions de travail souvent inappropriées. Au pays de Jacob Zuma, les footballeurs ont des émoluments qui oscillent entre 300.000 et 10.000.000 de Fcfa. Mais ces salaires dépendent des clubs. Et de l’importance du joueur. Les revenus des pensionnaires de Sundowns, Kaizer Chiefs, Orlando Pirates n’ont rien à avoir avec ceux de United FC, Batau FC ou Dynamos, des clubs de seconde division. En plus ces grandes écuries offrent de meilleures conditions de travail. Qui permettent aux athlètes de progresser.
T.K
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