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Société Publié le vendredi 16 juillet 2010 | L’expression

Protection de l’environnement/ Andoh Jacques, député - ‘’ Bassam risque de disparaître’’

Les parlementaires ivoiriens ont décidé de s’occuper plus sérieusement de la protection de l’environnement. La commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l’environnement de l’Assemblée nationale, en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), organise un atelier de formation des députés les 21, 22 et 23 juillet pour poser les bases d’une lutte contre le changement climatique.’’ Changements climatiques et impacts sur le développement de la Côte d’Ivoire ‘’ est le thème qui servira d’axe de réflexion et de formation des députés pendant ces 3 jours. En prélude à cet évènement, le président du comité scientifique, le député Andoh Jacques a animé une conférence de presse à la Rotonde de l’Assemblée nationale, hier, afin d’informer le public et inviter les départements techniques et l’ensemble des élus nationaux. Et leur demander de participer à ces travaux d’importance. Relevant l’opportunité de la lutte contre le changement climatique, l’ancien ministre de l’Environnement a fait savoir que si rien n’est fait dans le sens de cette protection, la Côte d’Ivoire risque de voir certaines de ses localités disparaitre sous la menace des eaux. Il a cité en exemple la première capitale Grand-Bassam et le site touristique de l’île Boulay. Pour Andoh Jacques, la lutte contre le changement climatique doit désormais occuper une place de choix dans les questions parlementaires étant donné qu’elle participe à la sauvegarde de la planète Terre. « Quand on parle de changement climatiques, il y a assez de dangers qui guettent l’humanité. Il faut donc faire quelque chose pour sauver la planète terre qui risque d’être invivable dans 10 ans », a fait savoir le conférencier avant d’indiquer qu’en parlant de changement climatiques, plusieurs secteurs qui sont concernés. Notamment le transport, l’énergie, l’agriculture etc. Selon lui, l’implication active des députés dans cette lutte est de leur permettre de mieux appréhender les difficultés environnementales et le budget pour la protection de l’espace humain. Dié Mamadou, co-animateur de la conférence a abondé dans le même sens. Puis il a annoncé que plusieurs experts seront présents à l’atelier pour apporter un éclairage utile aux Ivoiriens.
Sylvain Beugré
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