Avant la Coupe du monde, le problème de l’encadrement technique des Eléphants a longtemps alimenté les débats. Après la compétition, la même question du banc reste d’actualité, le contrat de Sven-Göran Eriksson, le sélectionneur-entraîneur, ayant pris fin. Sera-t-il reconduit ? Le peut-il dans le contexte actuel ? A quel prix ? Eriksson en questions.
La Coupe du monde 2010 est rangée dans le tiroir à souvenir. L’avenir immédiat des Eléphants, c’est le match amical contre l’Italie en août, et surtout les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012 en septembre. Le bail d’Eriksson ayant expiré après l’Afrique du Sud, la sélection nationale se retrouve sans entraîneur. Mais pour le travail de qualité qu’il a effectué au Mondial, la Fédération a fait du technicien suédois sa priorité dans le choix du prochain sélectionneur. Mais toutes les conditions sont-elles réunies pour embaucher, à nouveau, Sven-Göran Eriksson ?
La FIF a-elle les moyens de garder Eriksson ?
Si la reconduction du contrat de Sven-Göran Eriksson traine en longueur pour l’heure, c’est bien pour des raisons financières. L’instance fédérale et l’ancien patron du banc de l’Angleterre n’ont pas trouvé un accord. Des proportions salariales sont avancées ça et là. Mais la FIF sait ce qu’elle veut, et peut lui donner. Les tractations continuent entre les deux parties. De source bien introduite, la Fédération est à mesure de lui verser un salaire qui avoisine les 40 millions de Fcfa.
Lui, serait dans une proportion qui touche les 60 millions. N’y a-t-il pas possibilité de trouver le manque à gagner par le biais des sponsors ? Dans le cas contraire, le président de la FIF qui est sur d’autres pistes d’entraîneurs ne devrait plus se tirer les cheveux pour s’attacher les services d’un autre technicien européen.
Quelles missions pour Eriksson ?
« Je compte prendre un entraîneur qui est prêt à s’engager sur la durée et qui a un projet sur le long terme. Je prendrai un entraîneur qui travaille jusqu’en 2014 au moins. Il y a beaucoup de challenges. Ainsi l’entraîneur qui sera élu, aura d’autres occasions pour se faire valoir. Il faut qu’on arrête de sacrifier les entraîneurs après un seul échec ». Jacques Anouma, le patron de la FIF, est clair. Si un entraîneur doit travailler sur au moins quatre ans, il n’aura pas que la sélection nationale A en charge. C’est un vrai projet de développement du football ivoirien qu’il devra élaborer. En collaboration avec la Direction technique nationale. Logiquement. C’est clair qu’un travail a été amorcé de la base au sommet. Il doit être poursuivi et amélioré par ce nouveau guide technique. Un travail qui va nécessiter qu’Eriksson réside désormais en Côte d’Ivoire. Pour qu’il s’imprègne des réalités nationales voire africaines. Afin qu’il se fasse une réelle idée des joueurs locaux susceptibles d’intégrer la sélection A. Parce qu’il en existe. Le langage du football étant universel, la barrière de la langue ne devrait pas être un obstacle. Surtout que son agent parle couramment la langue de Platini.
Quels objectifs pour Eriksson ?
Les objectifs assignés au Suédois ne sont pas superflus. Ils sont clairs. Très clairs. Il s’agit dans un premier temps de se qualifier pour la CAN 2012 et 2013. Avant de mettre le cap sur la Coupe du monde 2014 qui reste l’objectif majeur de la Fédération et même de la Côte d’Ivoire. Les moyens pour travailler n’ont jamais constitué un obstacle pour les entraîneurs depuis 2002. Aux techniciens de s’arranger pour offrir, enfin, aux Ivoiriens un deuxième trophée après 1992. La génération Drogba ne devrait pas passer sans la moindre gloire. Ce serait un gros gâchis avec tout le talent dont elle regorge.
Tibet Kipré
La Coupe du monde 2010 est rangée dans le tiroir à souvenir. L’avenir immédiat des Eléphants, c’est le match amical contre l’Italie en août, et surtout les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012 en septembre. Le bail d’Eriksson ayant expiré après l’Afrique du Sud, la sélection nationale se retrouve sans entraîneur. Mais pour le travail de qualité qu’il a effectué au Mondial, la Fédération a fait du technicien suédois sa priorité dans le choix du prochain sélectionneur. Mais toutes les conditions sont-elles réunies pour embaucher, à nouveau, Sven-Göran Eriksson ?
La FIF a-elle les moyens de garder Eriksson ?
Si la reconduction du contrat de Sven-Göran Eriksson traine en longueur pour l’heure, c’est bien pour des raisons financières. L’instance fédérale et l’ancien patron du banc de l’Angleterre n’ont pas trouvé un accord. Des proportions salariales sont avancées ça et là. Mais la FIF sait ce qu’elle veut, et peut lui donner. Les tractations continuent entre les deux parties. De source bien introduite, la Fédération est à mesure de lui verser un salaire qui avoisine les 40 millions de Fcfa.
Lui, serait dans une proportion qui touche les 60 millions. N’y a-t-il pas possibilité de trouver le manque à gagner par le biais des sponsors ? Dans le cas contraire, le président de la FIF qui est sur d’autres pistes d’entraîneurs ne devrait plus se tirer les cheveux pour s’attacher les services d’un autre technicien européen.
Quelles missions pour Eriksson ?
« Je compte prendre un entraîneur qui est prêt à s’engager sur la durée et qui a un projet sur le long terme. Je prendrai un entraîneur qui travaille jusqu’en 2014 au moins. Il y a beaucoup de challenges. Ainsi l’entraîneur qui sera élu, aura d’autres occasions pour se faire valoir. Il faut qu’on arrête de sacrifier les entraîneurs après un seul échec ». Jacques Anouma, le patron de la FIF, est clair. Si un entraîneur doit travailler sur au moins quatre ans, il n’aura pas que la sélection nationale A en charge. C’est un vrai projet de développement du football ivoirien qu’il devra élaborer. En collaboration avec la Direction technique nationale. Logiquement. C’est clair qu’un travail a été amorcé de la base au sommet. Il doit être poursuivi et amélioré par ce nouveau guide technique. Un travail qui va nécessiter qu’Eriksson réside désormais en Côte d’Ivoire. Pour qu’il s’imprègne des réalités nationales voire africaines. Afin qu’il se fasse une réelle idée des joueurs locaux susceptibles d’intégrer la sélection A. Parce qu’il en existe. Le langage du football étant universel, la barrière de la langue ne devrait pas être un obstacle. Surtout que son agent parle couramment la langue de Platini.
Quels objectifs pour Eriksson ?
Les objectifs assignés au Suédois ne sont pas superflus. Ils sont clairs. Très clairs. Il s’agit dans un premier temps de se qualifier pour la CAN 2012 et 2013. Avant de mettre le cap sur la Coupe du monde 2014 qui reste l’objectif majeur de la Fédération et même de la Côte d’Ivoire. Les moyens pour travailler n’ont jamais constitué un obstacle pour les entraîneurs depuis 2002. Aux techniciens de s’arranger pour offrir, enfin, aux Ivoiriens un deuxième trophée après 1992. La génération Drogba ne devrait pas passer sans la moindre gloire. Ce serait un gros gâchis avec tout le talent dont elle regorge.
Tibet Kipré