Les monuments à travers la ville d`Abidjan ne se comptent plus. S`il y a une chose que le régime en place a réussi à travers le District que contrôle Djédji Amondji Pierre, l`ancien maire d`Adjamé, c`est d`avoir réussi à doter la capitale économique de monuments. Ces œuvres d`art qui sont visibles aux différents carrefours de la ville et qui ont certainement coûté très cher aux contribuables commencent à tomber en décrépitude pour certains quand d`autres ne font plus l`objet d`attention de la part de leur " créateur ". Le monument de rochers au carrefour Akwaba à Port-Bouet dont les Ivoiriens s`interrogent sur la signification réelle, est envahi par la broussaille et les eaux de pluie. La barrière métallique qui sert de clôture a été détruite sur un côté certainement par un automobiliste. A Yopougon, l`arc de triomphe, tant décrié par les usagers de la route parce qu`il occupe, selon eux, inutilement de l`espace au carrefour Siporex, n`est pas en meilleur état. Les barrières métalliques détruites en partie ont tout simplement été enlevées. Faisant le bonheur des fous qui s`abritent à cet endroit. Au Plateau, les " éléphants " symbole de la République, sont en danger. Ces mastodontes risquent de s`écrouler un beau matin si rien n`est fait pour réhabiliter le piédestal sur lequel, ils ont été bâtis. En effet, de grosses fissures notamment sur le côté arrière dudit piédestal sont visibles. La preuve que le travail qui a coûté plusieurs millions n`a pas été fait avec le matériel adéquat, sinon qu`il a été réalisé avec légèreté.
Concernant singulièrement ce symbole de la Côte d`Ivoire en plein Plateau, centre des affaires, vitrine de la Côte d`Ivoire, les promoteurs doivent maintenant parer au plus pressé pour éviter que ce symbole " l`éléphant " si cher à la Côte d` Ivoire ne s`écroule.
Des millions investis pour rien ?
La construction de monuments coûte cher. La preuve, selon le tableau de construction de monuments à Abidjan tiré du " Repertoris 2002-2007 " du District d`Abidjan, c`est la bagatelle de 119 461 188 f qui a été engloutie en 2004 dans la réalisation ou l`aménagement de ces œuvres. En 2005, il y a eu une hausse, car ce sont 295 748 146 f qui ont été investis. En 2006, 74 503 447 f sont sortis des caisses de l`Etat pour la cause de ces monuments. En 2007, 29 662 807 f ont été dépensés. Ce qui fait un total de 519 375 588 f. Soit plus d`un demi- milliard sur les quatre années. Le monument " Tabouret éléphant-attouglan " à l`aéroport, a nécessité un investissement de 161 556 557 f, à lui seul. Dans un pays en crise où les populations ont du mal à se nourrir, à se soigner, à scolariser leurs enfants, à circuler pour cause de routes dégradées, il est déplorable qu`une attention particulière ne soit portée à ces monuments budgétivores qui sont soit délaissés ou qui tombent en décrépitude. Les refondateurs qui ont choisi cette option de construire des monuments au lieu de veiller à l`amélioration du bien-être des populations font dire à certains Ivoiriens qu` " ils ont jeté l`argent… ".
Diarrassouba Sory et Jean Prisca
Concernant singulièrement ce symbole de la Côte d`Ivoire en plein Plateau, centre des affaires, vitrine de la Côte d`Ivoire, les promoteurs doivent maintenant parer au plus pressé pour éviter que ce symbole " l`éléphant " si cher à la Côte d` Ivoire ne s`écroule.
Des millions investis pour rien ?
La construction de monuments coûte cher. La preuve, selon le tableau de construction de monuments à Abidjan tiré du " Repertoris 2002-2007 " du District d`Abidjan, c`est la bagatelle de 119 461 188 f qui a été engloutie en 2004 dans la réalisation ou l`aménagement de ces œuvres. En 2005, il y a eu une hausse, car ce sont 295 748 146 f qui ont été investis. En 2006, 74 503 447 f sont sortis des caisses de l`Etat pour la cause de ces monuments. En 2007, 29 662 807 f ont été dépensés. Ce qui fait un total de 519 375 588 f. Soit plus d`un demi- milliard sur les quatre années. Le monument " Tabouret éléphant-attouglan " à l`aéroport, a nécessité un investissement de 161 556 557 f, à lui seul. Dans un pays en crise où les populations ont du mal à se nourrir, à se soigner, à scolariser leurs enfants, à circuler pour cause de routes dégradées, il est déplorable qu`une attention particulière ne soit portée à ces monuments budgétivores qui sont soit délaissés ou qui tombent en décrépitude. Les refondateurs qui ont choisi cette option de construire des monuments au lieu de veiller à l`amélioration du bien-être des populations font dire à certains Ivoiriens qu` " ils ont jeté l`argent… ".
Diarrassouba Sory et Jean Prisca