L’Hôtel du Golf d’Abidjan abrite depuis hier lundi 19 juillet 2010 et ce jusqu’au mercredi 21 juillet prochain, la Conférence de lancement sur les Pôles Qualité Inter-Pays (PQIP) dans le Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP). Ouverte à l’initiative de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA), cette conférence a enregistré la présence de 13 ministres africains sur 24 délégations.
C’est M. Benjamin Yapo Atsé, ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle dont le département assure l’organisation de ladite Conférence qui en a situé les enjeux. Le Pôle selon lui, permettra de créer au niveau continental, un espace inédit de partage d’expériences, de réflexions et d’analyse du DCTP entre les pays participants. Il a rappelé que les ministres en charge de l’Enseignement Technique et Professionnel des Etats de l’UEMOA et le Cap Vert, avaient décidé en octobre 2009 à Abidjan entre autres d’adapter les systèmes de formation aux mutations technologiques et sociales et aux besoins économiques pour relever les défis du développement dans leurs pays ; de mettre en place des standards de formation, des opportunités d’insertion durable dans le tissu socio-économique, de réussite sociale en vue de participer au développement intégral de leur pays respectifs ; de bâtir des programmes communs de développement et de redéfinir les grands axes de changement susceptibles de propulser leurs régions sur les chantiers du futur. M Benjamin Atsé a souligné que tous ces défis ne peuvent être relevés qu’en partenariat avec le secteur privé. Le Pôle en question devra, nécessairement construire un partenariat dynamique et structuré s’appuyant sur le secteur privé. M. Bohoun Bouabré, ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement représentant le Président Laurent Gbagbo a, dans son discours, partagé quelques réflexions sur le sujet du jour. Selon le ministre ivoirien du Plan et du Développement, la Conférence sur le PQIP porte sur une préoccupation essentielle concernant le développement du continent, à savoir la nécessité d’avoir en nombre et en qualité des travailleurs qualifiés disponibles pour la mise en œuvre des politiques de développement. Pour lui, même si des efforts ont été faits en Afrique pour structurer le développement économique et social, des insuffisances en matière de création d’emploi durable continuent de miner son développement. « L’Afrique doit donc sans tarder trouver une solution à ce problème majeur. L’intégration africaine est une chance pour elle de s’en sortir », a professé M. Bohoun Bouabré. Il a, pour finir, invité les africains à s’approprier les résultats issus des travaux car, en mettant ensemble leur force, les Etats donneront plus de chances à cette aventure qui commence dans le domaine de la Formation technique et professionnelle
Olivier Guédé
C’est M. Benjamin Yapo Atsé, ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle dont le département assure l’organisation de ladite Conférence qui en a situé les enjeux. Le Pôle selon lui, permettra de créer au niveau continental, un espace inédit de partage d’expériences, de réflexions et d’analyse du DCTP entre les pays participants. Il a rappelé que les ministres en charge de l’Enseignement Technique et Professionnel des Etats de l’UEMOA et le Cap Vert, avaient décidé en octobre 2009 à Abidjan entre autres d’adapter les systèmes de formation aux mutations technologiques et sociales et aux besoins économiques pour relever les défis du développement dans leurs pays ; de mettre en place des standards de formation, des opportunités d’insertion durable dans le tissu socio-économique, de réussite sociale en vue de participer au développement intégral de leur pays respectifs ; de bâtir des programmes communs de développement et de redéfinir les grands axes de changement susceptibles de propulser leurs régions sur les chantiers du futur. M Benjamin Atsé a souligné que tous ces défis ne peuvent être relevés qu’en partenariat avec le secteur privé. Le Pôle en question devra, nécessairement construire un partenariat dynamique et structuré s’appuyant sur le secteur privé. M. Bohoun Bouabré, ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement représentant le Président Laurent Gbagbo a, dans son discours, partagé quelques réflexions sur le sujet du jour. Selon le ministre ivoirien du Plan et du Développement, la Conférence sur le PQIP porte sur une préoccupation essentielle concernant le développement du continent, à savoir la nécessité d’avoir en nombre et en qualité des travailleurs qualifiés disponibles pour la mise en œuvre des politiques de développement. Pour lui, même si des efforts ont été faits en Afrique pour structurer le développement économique et social, des insuffisances en matière de création d’emploi durable continuent de miner son développement. « L’Afrique doit donc sans tarder trouver une solution à ce problème majeur. L’intégration africaine est une chance pour elle de s’en sortir », a professé M. Bohoun Bouabré. Il a, pour finir, invité les africains à s’approprier les résultats issus des travaux car, en mettant ensemble leur force, les Etats donneront plus de chances à cette aventure qui commence dans le domaine de la Formation technique et professionnelle
Olivier Guédé