L’Etat de Côte d’Ivoire doit 90 millions de Fcfa aux joueurs de l’équipe nationale. La somme comprend les primes de qualification (40 millions) et de participation à la Coupe du monde (50 millions de Fcfa). Et si rien n’était fait, les vieux démons que l’on croyait enterrés pourraient resurgir. Puisque certains menacent déjà de boycotter le match amical que l’équipe va livrer, le 10 août prochain, contre l’Italie. Sans compter que les éliminatoires de la Can 2010 débutent en septembre.
Ce que l’on ne comprend pas, c’est que le ministre de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité urbaine confiait, dans une interview exclusive accordée à notre magazine tri-hebdomadaire Stades d’Afrique, que les joueurs avaient commencé à percevoir leurs primes. «Le montant global des primes qui tourne autour de 1,100 milliard de franc Cfa a été calculé sur la base de ce que les autres pays paient à leurs joueurs, à quelques différences près…Il y a eu d’abord, le volet préparation, qui comprend les honoraires des médecins, et ceux des encadreurs, ainsi que l’hébergement et le transport. Tout cela a été fixé au prix juste et payé. Concernant les primes des joueurs, elles sont de l’ordre de 50 millions de Fcfa…Nous restons leur devoir un solde», déclarait Mel Eg Théodore. Les propos du successeur de Banzio Dagobert ont aussitôt déplu aux joueurs et surtout à la Fédération ivoirienne de football (Fif) qui s’est sentie livrée à ceux-ci. «Nous n’avons rien perçu encore. Nous savons que ce n’est pas au niveau de la Fédération. Ils sont réglo là-bas», confie un joueur sous le sceau de l’anonymat. C’est le moment d’évoquer le budget (4 milliards de Fcfa) confectionné pour le Mondial, qui comprenait toutes ses dépenses. Etait-il opportun de distraire au dernier moment, une partie de ce budget (plus de 2 milliards) pour faire du tourisme avec des supporters, sachant que le Cnse avait déjà un beau plan pour ce douzième homme?
C’est dommage, parce que la Fédération ivoirienne de football était devenue un modèle depuis l’arrivée du président Anouma à sa tête. Cette attitude de l’Etat pourrait entacher le crédit que les joueurs ont vis-à-vis de sa personne.
Paul Bagnini
Ce que l’on ne comprend pas, c’est que le ministre de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité urbaine confiait, dans une interview exclusive accordée à notre magazine tri-hebdomadaire Stades d’Afrique, que les joueurs avaient commencé à percevoir leurs primes. «Le montant global des primes qui tourne autour de 1,100 milliard de franc Cfa a été calculé sur la base de ce que les autres pays paient à leurs joueurs, à quelques différences près…Il y a eu d’abord, le volet préparation, qui comprend les honoraires des médecins, et ceux des encadreurs, ainsi que l’hébergement et le transport. Tout cela a été fixé au prix juste et payé. Concernant les primes des joueurs, elles sont de l’ordre de 50 millions de Fcfa…Nous restons leur devoir un solde», déclarait Mel Eg Théodore. Les propos du successeur de Banzio Dagobert ont aussitôt déplu aux joueurs et surtout à la Fédération ivoirienne de football (Fif) qui s’est sentie livrée à ceux-ci. «Nous n’avons rien perçu encore. Nous savons que ce n’est pas au niveau de la Fédération. Ils sont réglo là-bas», confie un joueur sous le sceau de l’anonymat. C’est le moment d’évoquer le budget (4 milliards de Fcfa) confectionné pour le Mondial, qui comprenait toutes ses dépenses. Etait-il opportun de distraire au dernier moment, une partie de ce budget (plus de 2 milliards) pour faire du tourisme avec des supporters, sachant que le Cnse avait déjà un beau plan pour ce douzième homme?
C’est dommage, parce que la Fédération ivoirienne de football était devenue un modèle depuis l’arrivée du président Anouma à sa tête. Cette attitude de l’Etat pourrait entacher le crédit que les joueurs ont vis-à-vis de sa personne.
Paul Bagnini