ABIDJAN - Des associations de victimes des déchets toxiques déversés en 2006 à Abidjan ont salué vendredi la condamnation de la multinationale Trafigura, affréteur du cargo Probo Koala, à verser un million d`euros, mais ont réclamé un procès sur les faits survenus en Côte d`Ivoire.
Le verdict rendu vendredi par la justice néerlandaise concernant l`escale aux Pays-Bas est "une satisfaction morale", a déclaré à l`AFP Claude Gohourou, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (CNVDT-CI).
Mais, pour lui, il faut "aller au-delà" et juger "le déversement à Abidjan de résidus toxiques". "Si la société est condamnée pour une escale, nous croyons que pour des personnes décédées la justice sera rendue", a-t-il affirmé.
"C`est la première fois, quatre ans après, qu`un verdict condamne Trafigura", s`est également réjoui Denis Yao Pipira, président de la Fédération nationale des victimes des déchets toxiques (Fenavidet-CI), saluant "une décision courageuse".
Mais il a aussi jugé "insuffisante" cette condamnation. "Il faut qu`un procès sur le déversement des déchets toxiques à Abidjan ait lieu", a-t-il insisté. "Tant que ce n`est pas fait, nous victimes, nous resterons sur notre faim".
Trafigura a été condamnée à une amende d`un million d`euros vendredi dans le procès sur l`escale en juillet 2006 aux Pays-Bas du cargo Probo Koala, dont la cargaison de déchets toxiques avait été épandue plus tard en Côte d`Ivoire.
Des accords sur des indemnisations de 33 et 152 millions d`euros à Londres et à Abidjan avaient entraîné l`abandon de poursuites pour le déversement en Côte d`Ivoire, qui avait fait selon la justice ivoirienne 17 morts et des milliers d`intoxications, ce que Trafigura a toujours nié.
Le verdict rendu vendredi par la justice néerlandaise concernant l`escale aux Pays-Bas est "une satisfaction morale", a déclaré à l`AFP Claude Gohourou, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (CNVDT-CI).
Mais, pour lui, il faut "aller au-delà" et juger "le déversement à Abidjan de résidus toxiques". "Si la société est condamnée pour une escale, nous croyons que pour des personnes décédées la justice sera rendue", a-t-il affirmé.
"C`est la première fois, quatre ans après, qu`un verdict condamne Trafigura", s`est également réjoui Denis Yao Pipira, président de la Fédération nationale des victimes des déchets toxiques (Fenavidet-CI), saluant "une décision courageuse".
Mais il a aussi jugé "insuffisante" cette condamnation. "Il faut qu`un procès sur le déversement des déchets toxiques à Abidjan ait lieu", a-t-il insisté. "Tant que ce n`est pas fait, nous victimes, nous resterons sur notre faim".
Trafigura a été condamnée à une amende d`un million d`euros vendredi dans le procès sur l`escale en juillet 2006 aux Pays-Bas du cargo Probo Koala, dont la cargaison de déchets toxiques avait été épandue plus tard en Côte d`Ivoire.
Des accords sur des indemnisations de 33 et 152 millions d`euros à Londres et à Abidjan avaient entraîné l`abandon de poursuites pour le déversement en Côte d`Ivoire, qui avait fait selon la justice ivoirienne 17 morts et des milliers d`intoxications, ce que Trafigura a toujours nié.