Les journées de réflexion du Forum des jeunes pour le cinquantenaire sont rentrées dans leur phase active, hier, à l’Ecole nationale d’administration (Ena). Les travaux ont été soutenus par des communications dont celle du Directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), Ahoua Don Mello. «Quel citoyen ivoirien pour une nouvelle Côte d’Ivoire ?». Tel est le thème de la communication qu’il a faite à la tribune du Forum des jeunes pour le cinquantenaire. Son exposé a été fort apprécié par les jeunes qu’à la fin, ils l’ont salué par un standing ovation. En fait, il a expliqué que la crise que vit la Côte d’Ivoire, aujourd’hui, est une crise d’indépendance.
«La Côte d'Ivoire de demain doit être une Côte d'Ivoire in-dé-pen-dan-te, une Côte d'Ivoire res-pon-sa-ble. A l'entendre, l'esprit d'indépendance est un élément important de la citoyenneté. « L'indépendance ne veut pas dire qu'on ne coopère plus avec la France, mais qu'on coopérera avec qui ont veut, comment on veut, et selon que l'intérêt de la nation soit sauvegardé», a indiqué Ahoua Don Mello.
Notre développement, a-t-il souligné, a été véritablement sous traité. La Côte d'Ivoire s'est développée, selon lui, en empruntant massivement. «La Côte d'Ivoire s'est développée en empruntant des compétences et des ressources extérieures », a-t-il regretté.
Pour l’ancien président du comité de contrôle du Fpi, le citoyen, c’est celui qui paie ses impôts et qui travaille.
«Si chaque année, tous les propriétaires de maison payaient leurs impôts fonciers, la Côte d'Ivoire gagnerait 2 000 milliards de Fcfa par an. Alors que l'apport des bailleurs de fonds confondus fait 200 milliards de Fcfa par an. Pendant que l'Asiatique travaille pendant 1.800 h par an, l'Africain travaille 600 h par an », a révélé l'invité de Damana Adia Pikass, président du forum.
Il a également présenté l'éducation comme la condition sine qua non pour être citoyen. M. Don Melo a fait l'historique de la notion de citoyenneté. «C'est à nous Ivoiriens de créer le type de citoyen pour développer notre pays, pour développer notre continent, pour participer à la mondialisation », a fait remarquer Ahoua Don Mello. Les assises du forum prennent fin aujourd’hui. Les résultats des travaux, a soutenu Damana Adia Pikass, seront remis au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
K. M. D
«La Côte d'Ivoire de demain doit être une Côte d'Ivoire in-dé-pen-dan-te, une Côte d'Ivoire res-pon-sa-ble. A l'entendre, l'esprit d'indépendance est un élément important de la citoyenneté. « L'indépendance ne veut pas dire qu'on ne coopère plus avec la France, mais qu'on coopérera avec qui ont veut, comment on veut, et selon que l'intérêt de la nation soit sauvegardé», a indiqué Ahoua Don Mello.
Notre développement, a-t-il souligné, a été véritablement sous traité. La Côte d'Ivoire s'est développée, selon lui, en empruntant massivement. «La Côte d'Ivoire s'est développée en empruntant des compétences et des ressources extérieures », a-t-il regretté.
Pour l’ancien président du comité de contrôle du Fpi, le citoyen, c’est celui qui paie ses impôts et qui travaille.
«Si chaque année, tous les propriétaires de maison payaient leurs impôts fonciers, la Côte d'Ivoire gagnerait 2 000 milliards de Fcfa par an. Alors que l'apport des bailleurs de fonds confondus fait 200 milliards de Fcfa par an. Pendant que l'Asiatique travaille pendant 1.800 h par an, l'Africain travaille 600 h par an », a révélé l'invité de Damana Adia Pikass, président du forum.
Il a également présenté l'éducation comme la condition sine qua non pour être citoyen. M. Don Melo a fait l'historique de la notion de citoyenneté. «C'est à nous Ivoiriens de créer le type de citoyen pour développer notre pays, pour développer notre continent, pour participer à la mondialisation », a fait remarquer Ahoua Don Mello. Les assises du forum prennent fin aujourd’hui. Les résultats des travaux, a soutenu Damana Adia Pikass, seront remis au chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
K. M. D
