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Politique Publié le lundi 26 juillet 2010 | Le Nouveau Réveil

Clôture des Journées de réflexion des jeunes pour le cinquantenaire : Des jeunes Fpi exigent des élections à Gbagbo

Le Forum des jeunes pour le cinquantenaire a clos ses journées de réflexion le samedi dernier à l'amphi Laurent Gbagbo de l'Ecole nationale d'administration (Ena). A cette occasion, Damanas Pickas, président du Forum, conseiller d'Affi N'guessan (président du Fpi) chargé de la jeunesse, a demandé, dans son allocution, à Pierre Kipré de transmettre au chef de l'Etat le drame de la jeunesse ivoirienne qui n'en peut plus de souffrir à cause des reports successifs et à l'infini des élections. " Tous les vœux que nous avons formulés dans les conclusions de nos réflexions ne peuvent se réaliser que dans la paix. C'est pourquoi, nous voulons des élections avant la fin de cette année (2010, Ndlr). La crise nous bloque. Chaque jour qui passe nous paralyse et en rajoute à notre drame. La jeunesse ivoirienne est fatiguée ", a-t-il lancé à l'endroit de Laurent Gbagbo. Ce cri du cœur d'un membre influent de la jeunesse du Fpi, qui plus est, président du Forum des jeunes pour le cinquantenaire et conseiller du président du parti au pouvoir, vient corroborer la vision de cette jeunesse en majorité acquise à la cause de Laurent Gbagbo qui veut voir autre chose que ce qui lui a été servi jusque-là par son propre camp de refondateurs. " Nous avons l'ambition de faire de la Côte d'Ivoire un autre Pays ", a mentionné Damanas Pickas. Face à ces préoccupations du président du Forum, Pierre Kipré, président de la commission nationale du cinquantenaire de la Côte d'Ivoire, s'est voulu serein : " Les élections arrivent. La seule et unique voie pour diriger ce pays, c'est les urnes qui ouvrent la voie de la démocratie, de la liberté, de la justice, etc. " a-t-il affirmé non sans annoncer que " le développement ne se fera pas toujours tranquillement " car, pour lui, tout en rangeant les crises dans l'ordre normal des choses, " un pays qui ne subit pas de crise meurt ". Et d'ajouter : " Il y aura d'autres crises demain ".
François Konan

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