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Politique Publié le lundi 26 juillet 2010 | Le Mandat

Violation - Le Fpi déchire la franchise religieuse

Incroyable mais vrai, sous le régime Fpi, les dieux sont tombés sur leur tête. Les lieux Saints ne représentent plus rien aux yeux de Gbagbo et son clan. Même la crainte de l’Etre suprême, Dieu, est sacrifiée sur l’autel des intérêts égoïstes et politiciens. Les Ivoiriens n’en reviennent pas. Quel est ce régime sous lequel, de simples mortels poussent l’outrecuidance jusqu’à profaner le temple de Dieu par leur barbarie et leur violence ? Eh oui ! Le Fpi vient, une fois encore, de montrer sa face hideuse au monde entier. Vendredi dernier, ce pouvoir à bandé ses muscles, lâché ses chiens de chasse sur les journalistes aux mains nues, qui tenaient un sit-in devant le palais de Justice. Comme des lions rugissant, la soldatesque du Fpi a sévi. Pis, sous les ordres de leur maître, des FDS ont osé défier Dieu en violant une fois encore, la cathédrale Saint Paul du Plateau. Ce groupuscule des FDS à la solde du pouvoir, a franchi le portail de ce lieu Saint pour accomplir sa sale besogne sur les hommes de médias qui y avaient trouvé refuge. Ne nous méprenons pas. Sous les soleils de la refondation, ces faits sont devenus banals. A l’aube de la crise militaire, en septembre 2002, feu le Général Guéi Robert fut extrait de son refuge de la Cathédrale Saint Paul et assassiné. Que dire de la descente musclée des policiers de Gbagbo dans une église méthodiste à Dabou ? Il y a des années en arrière, sous ce régime fasciste, des grévistes étaient extraits manu militari de la Cathédrale saint Paul. Et voilà que ce triste exploit vient d’être réédité en allant bastonner des journalistes dans l’enceinte de ce lieu Saint des catholiques. Quand ce régime comprendra-t-il que la violation de la franchise religieuse est une grave faute et peut entraîner un incident diplomatique ? Face à cette énième dérive, le Saint Siège doit brûler de la colère contre le chef du palais présidentiel. Pire, Dieu devrait certainement être pris de regret pour avoir permis que la confrérie des frontistes accède au pouvoir, un soir d’octobre 2000.
Jérôme N’Dri
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