Le désarroi du président de la commission nationale du cinquantenaire, c'est que le budget de huit milliards de Fcfa de la fête commémorative des 50 ans du pays, a été sévèrement réduit. Il l'a déploré, samedi, à l'Ena, devant des jeunes qui se disaient que leur forum avait été grassement financé.
Mécontent, Pierre Kipré, président de la commission nationale du cinquantenaire, a déploré, samedi, lors de la clôture du Forum des jeunes pour le cinquantenaire, le fait que des partenaires nationaux et étrangers se désintéressent de la dite fête. A part la Banque africaine pour le développement (Bad), qui l'a financée à hauteur de 40 millions Fcfa, a-t-il révélé, d'autres ont opposé un refus poli à la demande d'aide de la commission. « Certains ont dit que c'est la fête de l'Etat, nous ne sommes pas concernés. Certains ont dit, c'est l'affaire du président Gbagbo, il veut l'utiliser pour faire sa campagne alors nous ne donnons pas cinq francs. Et d'autres plus élégants ont dit nous finançons la coupe du monde, nous n'avons pas d'argent pour financer le cinquantenaire », a-t-il rappelé. Pour finir, la commission s'est retrouvée avec la somme de 283 millions Fcfa, décaissés par les entreprises d'intérêt ivoirien. Même le ministère de l'Economie et des Finances, précisera l'ambassadeur, a donné 4 millions Fcfa, sur les 8 milliards Fcfa du budget de la commission. « Il y a seulement dix jours que le ministère des finances nous l'a notifié ; ce n'est pas donné encore. Dès lors qu'on nous l'a notifié, nous devons prendre des crédits… », s'est-il inquiété.
Les travaux de réflexion vont bon train malgré tout, à l'image de ceux qui ont eu lieu, du 22 au 24 juillet, à l'Ecole nationale d'Administration (Ena). Ils ont porté sur le thème : « Après 50 ans d'indépendance, quel regard la jeunesse ivoirienne porte sur l'avenir ? » Le Forum que préside Damana Picas Adia a réuni de jeunes doctorants, de professeurs chercheurs à l'université, de professeurs agrégés, des maîtrisards... Pour l'essentiel, en politique, ils ont souhaité l'érection d'une armée puissante, la création d'une haute autorité de lutte contre la corruption, un organe de contrôle des subventions allouées aux partis politiques, la réformation de la commission nationale des droits de l'Homme.
Bidi Ignace
Mécontent, Pierre Kipré, président de la commission nationale du cinquantenaire, a déploré, samedi, lors de la clôture du Forum des jeunes pour le cinquantenaire, le fait que des partenaires nationaux et étrangers se désintéressent de la dite fête. A part la Banque africaine pour le développement (Bad), qui l'a financée à hauteur de 40 millions Fcfa, a-t-il révélé, d'autres ont opposé un refus poli à la demande d'aide de la commission. « Certains ont dit que c'est la fête de l'Etat, nous ne sommes pas concernés. Certains ont dit, c'est l'affaire du président Gbagbo, il veut l'utiliser pour faire sa campagne alors nous ne donnons pas cinq francs. Et d'autres plus élégants ont dit nous finançons la coupe du monde, nous n'avons pas d'argent pour financer le cinquantenaire », a-t-il rappelé. Pour finir, la commission s'est retrouvée avec la somme de 283 millions Fcfa, décaissés par les entreprises d'intérêt ivoirien. Même le ministère de l'Economie et des Finances, précisera l'ambassadeur, a donné 4 millions Fcfa, sur les 8 milliards Fcfa du budget de la commission. « Il y a seulement dix jours que le ministère des finances nous l'a notifié ; ce n'est pas donné encore. Dès lors qu'on nous l'a notifié, nous devons prendre des crédits… », s'est-il inquiété.
Les travaux de réflexion vont bon train malgré tout, à l'image de ceux qui ont eu lieu, du 22 au 24 juillet, à l'Ecole nationale d'Administration (Ena). Ils ont porté sur le thème : « Après 50 ans d'indépendance, quel regard la jeunesse ivoirienne porte sur l'avenir ? » Le Forum que préside Damana Picas Adia a réuni de jeunes doctorants, de professeurs chercheurs à l'université, de professeurs agrégés, des maîtrisards... Pour l'essentiel, en politique, ils ont souhaité l'érection d'une armée puissante, la création d'une haute autorité de lutte contre la corruption, un organe de contrôle des subventions allouées aux partis politiques, la réformation de la commission nationale des droits de l'Homme.
Bidi Ignace