La tribune n’était certainement pas appropriée pour décrier une fois de plus les dérives de ses camarades refondateurs. Qu’à cela ne tienne, le président de l’Assemblée nationale, qui n’a pas sa langue dans sa poche, a profité du lancement officiel de sa Fondation dénommée Audace Institut Afrique hier, à Grand-Bassam, pour rappeler la nécessité de protéger et promouvoir les droits de l’Homme dans les pays africains. « Afrique et liberté », tel est le thème du séminaire qui s’est ouvert à l’occasion du lancement d’Audace Institut Afrique (AIA). La conviction du Pr. Mamadou Koulibaly en matière de démocratie et de liberté est sans ambages : la liberté et les droits de l’Homme constituent les fondements de toute nation. « Si vous fondez votre société sur les droits et les libertés fondamentales, alors vous comprendrez que vous ne pouvez pas créer une nation si vous niez les droits des individus », a fait savoir le président de AIA. A l’entendre, le respect des droits de l’Homme est le ciment de cohésion sociale et d’unité nationale. Car, dira-t-il en substance, en respectant les droits des uns et des autres, on crée les conditions de justice et d’égalité des citoyens devant la loi et on développe chez eux les sentiments d’appartenance à une même nation. Evoquant la nécessité de la création de son Institut, le Pr. Koulibaly a fait remarquer que les pays africains sont confrontés à une espèce de fatalisme, synonyme d’immobilisme et de déchéance.
C’est pourquoi, face à ce constat amer, regrettable, il a créé AIA qui se propose de donner de la volonté et de l’espoir aux Africains afin d’impulser une dynamique nouvelle au continent noir. Ainsi, le séminaire qui s’est ouvert hier, va réfléchir pendant quatre jours durant sur «les approches pluridisciplinaires et transversales afin d’étudier les phénomènes de blocages à l’origine du retard économique et politique des pays africains ». A cet effet, selon son président fondateur, l’AIA entend prendre une part active dans les débats publics en Côte d’Ivoire, et partout ailleurs en Afrique. D’ores et déjà, l’AIA ouvre le bal sur des thèmes aussi bien pertinents que d’actualité brûlante. Et ce, dans une approche pluridimensionnelle.
Le séminaire s’articule autour du thème central : « Les droits de propriété et de l’entreprise privée dans la création et l’allocation des richesses ». Les experts venus du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, etc. auront à décortiquer des sous thèmes, tels que : « l’importance du renforcement de la société civile, pierre angulaire de tout changement viable et durable », « Réforme structurelles : opportunité et solution », etc. Ce séminaire est organisé en collaboration avec « Un Monde Libre.org » et « IES-Europe».
Ibrahima B. Kamagaté
C’est pourquoi, face à ce constat amer, regrettable, il a créé AIA qui se propose de donner de la volonté et de l’espoir aux Africains afin d’impulser une dynamique nouvelle au continent noir. Ainsi, le séminaire qui s’est ouvert hier, va réfléchir pendant quatre jours durant sur «les approches pluridisciplinaires et transversales afin d’étudier les phénomènes de blocages à l’origine du retard économique et politique des pays africains ». A cet effet, selon son président fondateur, l’AIA entend prendre une part active dans les débats publics en Côte d’Ivoire, et partout ailleurs en Afrique. D’ores et déjà, l’AIA ouvre le bal sur des thèmes aussi bien pertinents que d’actualité brûlante. Et ce, dans une approche pluridimensionnelle.
Le séminaire s’articule autour du thème central : « Les droits de propriété et de l’entreprise privée dans la création et l’allocation des richesses ». Les experts venus du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, etc. auront à décortiquer des sous thèmes, tels que : « l’importance du renforcement de la société civile, pierre angulaire de tout changement viable et durable », « Réforme structurelles : opportunité et solution », etc. Ce séminaire est organisé en collaboration avec « Un Monde Libre.org » et « IES-Europe».
Ibrahima B. Kamagaté