Les activités prévues dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire vont connaître un pic les prochains jours. Notamment, avec l’organisation d’un colloque international pluridisciplinaire à Yamoussokro du 1er au 5 août, la présentation d’une fresque chorégraphique le 6 août à Abidjan et la prise d’armes le lendemain au palais de la présidence de la République.
Huit cent intellectuels ivoiriens, mais aussi et surtout étrangers d’horizons divers, dont trois prix Nobel, sont attendus à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, pour prendre part au colloque international et pluridisciplinaire sur les cinquante ans d’indépendance des pays de l’Afrique subsaharienne, en général, et de la Côte d’Ivoire, en particulier.
L’information a été donnée, hier, au siège de la Commission nationale préparatoire du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire, par le Pr. Pierre Kipré, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France et président de ladite commission.
L’ambassadeur, qui animait une conférence de presse a précisé, que les travaux auront pour cadre la Fondation Félix Houphouet-Boigny de Yamoussokro et se dérouleront autour du thème “L’indépendance et les perspectives d’avenir en Afrique subsaharienne”.
Revenant sur les objectifs de ce grand rendez-vous du savoir et de la connaissance, le conférencier a dit que le colloque vise d’abord à stimuler la recherche sur l’Afrique subsaharienne indépendante depuis les années 1960, et ce, à travers des documents aussi divers comme les photographies, les reportages radiophoniques, les témoignages directs, les monuments contemporains, les traités et accords internationaux et autres déclarations d’acteurs politiques.
Ensuite, selon l’ambassadeur Kipré, la rencontre de Yamoussoukro a pour but de confronter les approches scientifiques de tous les spécialistes des sciences de la société travaillant aujourd’hui sur l’après 1960 et tentera de mettre en lumière les causes de la fragilité présente des Etats d’Afrique noire.
Enfin, a terminé l’ambassadeur Kipré, le colloque de Yamoussoukro entend s’ouvrir aux analyses prospectives, jugées pour l’heure insuffisantes, dans les milieux scientifiques africains.
“Ainsi, entre commémoration, reconstitution et projection sur le futur, l’ambition de ce colloque international est-elle d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion, les termes des nouveaux paradigmes de l’indépendance de nos peuples”, a-t-il déclaré.
Mais, pour cette semaine symbolique du 7 août, la Commission nationale a prévu, en dehors des réflexions, une grande fresque chorégraphique qui aura lieu le vendredi 6 août au stade Félix Houphouet-Boigny. Cette fresque sera présentée par un des meilleurs spécialistes au monde, notre compatriote Georges Momboye.
Bien entendu, l’ambassadeur Pierre Kipré a profité d’une questiondes journalistes pour réagir vigoureusement à tous ceux qui tentent de diaboliser l’organisation du cinquantenaire. “C’est une honte”, a-t-il tranché.
Guillaume T. Gbato
Huit cent intellectuels ivoiriens, mais aussi et surtout étrangers d’horizons divers, dont trois prix Nobel, sont attendus à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, pour prendre part au colloque international et pluridisciplinaire sur les cinquante ans d’indépendance des pays de l’Afrique subsaharienne, en général, et de la Côte d’Ivoire, en particulier.
L’information a été donnée, hier, au siège de la Commission nationale préparatoire du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire, par le Pr. Pierre Kipré, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France et président de ladite commission.
L’ambassadeur, qui animait une conférence de presse a précisé, que les travaux auront pour cadre la Fondation Félix Houphouet-Boigny de Yamoussokro et se dérouleront autour du thème “L’indépendance et les perspectives d’avenir en Afrique subsaharienne”.
Revenant sur les objectifs de ce grand rendez-vous du savoir et de la connaissance, le conférencier a dit que le colloque vise d’abord à stimuler la recherche sur l’Afrique subsaharienne indépendante depuis les années 1960, et ce, à travers des documents aussi divers comme les photographies, les reportages radiophoniques, les témoignages directs, les monuments contemporains, les traités et accords internationaux et autres déclarations d’acteurs politiques.
Ensuite, selon l’ambassadeur Kipré, la rencontre de Yamoussoukro a pour but de confronter les approches scientifiques de tous les spécialistes des sciences de la société travaillant aujourd’hui sur l’après 1960 et tentera de mettre en lumière les causes de la fragilité présente des Etats d’Afrique noire.
Enfin, a terminé l’ambassadeur Kipré, le colloque de Yamoussoukro entend s’ouvrir aux analyses prospectives, jugées pour l’heure insuffisantes, dans les milieux scientifiques africains.
“Ainsi, entre commémoration, reconstitution et projection sur le futur, l’ambition de ce colloque international est-elle d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion, les termes des nouveaux paradigmes de l’indépendance de nos peuples”, a-t-il déclaré.
Mais, pour cette semaine symbolique du 7 août, la Commission nationale a prévu, en dehors des réflexions, une grande fresque chorégraphique qui aura lieu le vendredi 6 août au stade Félix Houphouet-Boigny. Cette fresque sera présentée par un des meilleurs spécialistes au monde, notre compatriote Georges Momboye.
Bien entendu, l’ambassadeur Pierre Kipré a profité d’une questiondes journalistes pour réagir vigoureusement à tous ceux qui tentent de diaboliser l’organisation du cinquantenaire. “C’est une honte”, a-t-il tranché.
Guillaume T. Gbato